Bouaké - Les artisans de la région de Gbèkè ont été invités, mardi, lors d'une rencontre organisée au Ranhôtel de Bouaké, à s'approprier le Fonds d'appui à la promotion de l'artisanat (FAPA), et à contribuer à sa mise en place pour une meilleure organisation du secteur.
La rencontre de Bouaké s'inscrit dans le cadre d'une tournée d'information et de sensibilisation. Elle a été l'occasion, pour la délégation du FAPA en provenance d'Abidjan, d'exhorter les artisans de Bouaké à être déterminés à faire de l'artisanat le premier gisement de la promotion de l'entreprise en Côte d'Ivoire.
'' S'il n'y a pas d'artisanat, ni d'artisans forts, la croissance d'un pays est aléatoire. Vous ne devez pas être seulement des ouvriers de la Côte d'Ivoire, vous devez vous enrichir par votre travail, et votre outil financier doit vous permettre d'avancer'', a déclaré le président du FAPA qui a recommandé aux artisans de ne compter que sur eux-mêmes en se prenant en charge. ''En Côte d'Ivoire, l'artisanat est le parent pauvre. Je suis avec vous pour inverser la tendance et partager, avec vous, une vision vraie'', a-t-il assuré.
Le président du FAPA s'est engagé à mobiliser des ressources additionnelles, à raison de deux mille francs CFA par mois et, par individu, pendant 24 mois, auprès des 400.000 artisans que compte le secteur, en vue de redynamiser le FAPA et le rendre fiable et viable pour le financement efficace des activités des artisans.
Mis en place par le gouvernement, le FAPA a pour mission de financer, organiser et promouvoir le secteur de l'artisanat, de garantir les emprunts auprès des banques, de financer directement les projets d'installation d'artisans regroupés en coopérative ou en groupement d'intérêt économique (GIE), et de favoriser leur participation aux salons et foires commerciaux, au plan national et à l'étranger.
Les grands chantiers du FAPA demeurent la formation professionnelle des artisans et la promotion du genre. D'après des études, les artisans représenteraient 25 % de la population active en Côte d'Ivoire, et contribueraient pour 12% au produit intérieur brut (PIB). Malheureusement, déplore cette étude, le secteur est miné par la faiblesse juridique et institutionnelle ainsi que l'absence de mécanismes adéquats pour le financement de ses activités.
(Aip)
nam/kkp/nf
La rencontre de Bouaké s'inscrit dans le cadre d'une tournée d'information et de sensibilisation. Elle a été l'occasion, pour la délégation du FAPA en provenance d'Abidjan, d'exhorter les artisans de Bouaké à être déterminés à faire de l'artisanat le premier gisement de la promotion de l'entreprise en Côte d'Ivoire.
'' S'il n'y a pas d'artisanat, ni d'artisans forts, la croissance d'un pays est aléatoire. Vous ne devez pas être seulement des ouvriers de la Côte d'Ivoire, vous devez vous enrichir par votre travail, et votre outil financier doit vous permettre d'avancer'', a déclaré le président du FAPA qui a recommandé aux artisans de ne compter que sur eux-mêmes en se prenant en charge. ''En Côte d'Ivoire, l'artisanat est le parent pauvre. Je suis avec vous pour inverser la tendance et partager, avec vous, une vision vraie'', a-t-il assuré.
Le président du FAPA s'est engagé à mobiliser des ressources additionnelles, à raison de deux mille francs CFA par mois et, par individu, pendant 24 mois, auprès des 400.000 artisans que compte le secteur, en vue de redynamiser le FAPA et le rendre fiable et viable pour le financement efficace des activités des artisans.
Mis en place par le gouvernement, le FAPA a pour mission de financer, organiser et promouvoir le secteur de l'artisanat, de garantir les emprunts auprès des banques, de financer directement les projets d'installation d'artisans regroupés en coopérative ou en groupement d'intérêt économique (GIE), et de favoriser leur participation aux salons et foires commerciaux, au plan national et à l'étranger.
Les grands chantiers du FAPA demeurent la formation professionnelle des artisans et la promotion du genre. D'après des études, les artisans représenteraient 25 % de la population active en Côte d'Ivoire, et contribueraient pour 12% au produit intérieur brut (PIB). Malheureusement, déplore cette étude, le secteur est miné par la faiblesse juridique et institutionnelle ainsi que l'absence de mécanismes adéquats pour le financement de ses activités.
(Aip)
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