Les résultats du premier tour de la présidentielle au Mali, qui étaient attendus hier, ne seront proclamés qu’aujourdhui, a annoncé la présidence malienne sur son compte Twitter. Aucune explication n'a été donnée à ce report, mais un responsable du ministère malien de l'Administration territoriale (Intérieur) joint par l'AFP a affirmé que le «dépouillement» n'était pas «totalement» terminé.
Ce responsable a ajouté que le dépouillement des bulletins était «un travail fastidieux», mais que la loi électorale donnait cinq jours après le scrutin pour proclamer les résultats provisoires et officiels. Le premier tour de la présidentielle s'est déroulé dimanche 28 juillet, et vendredi est donc la date limite à cette proclamation.
«Large avance» pour Ibrahim Boubacar Keïta
Des «tendances» portant sur un tiers des bulletins données mardi par le ministre de l'Administration territoriale, le colonel Moussa Sinko Coulibaly, faisaient état d'une «large avance» d'un des deux grands favoris, Ibrahim Boubacar Keïta, 68 ans, face à son principal rival Soumaïla Cissé, 63 ans. «Si ces écarts sont confirmés, il n'y aura pas de deuxième tour», avait affirmé le colonel Coulibaly, ce qui avait provoqué l'indignation du camp de Soumaïla Cissé.
Le parti de M. Cissé, l'Union pour la République et la démocratie (URD), a dénoncé mercredi «un bourrage d'urnes» et affirmé qu'un second tour était «sûr à 100%» entre les deux candidats favoris.
L'URD a réclamé la démission du colonel Coulibaly, accusé d'avoir outrepassé son rôle en affirmant qu'Ibrahim Boubacar Keïta pourrait l'emporter dès le premier tour.
Ce responsable a ajouté que le dépouillement des bulletins était «un travail fastidieux», mais que la loi électorale donnait cinq jours après le scrutin pour proclamer les résultats provisoires et officiels. Le premier tour de la présidentielle s'est déroulé dimanche 28 juillet, et vendredi est donc la date limite à cette proclamation.
«Large avance» pour Ibrahim Boubacar Keïta
Des «tendances» portant sur un tiers des bulletins données mardi par le ministre de l'Administration territoriale, le colonel Moussa Sinko Coulibaly, faisaient état d'une «large avance» d'un des deux grands favoris, Ibrahim Boubacar Keïta, 68 ans, face à son principal rival Soumaïla Cissé, 63 ans. «Si ces écarts sont confirmés, il n'y aura pas de deuxième tour», avait affirmé le colonel Coulibaly, ce qui avait provoqué l'indignation du camp de Soumaïla Cissé.
Le parti de M. Cissé, l'Union pour la République et la démocratie (URD), a dénoncé mercredi «un bourrage d'urnes» et affirmé qu'un second tour était «sûr à 100%» entre les deux candidats favoris.
L'URD a réclamé la démission du colonel Coulibaly, accusé d'avoir outrepassé son rôle en affirmant qu'Ibrahim Boubacar Keïta pourrait l'emporter dès le premier tour.