Vagba Alexis, sans faux fuyants, a accepté volontiers de parler à bâton rompue de tout.
Koné Cheick Oumar dit avoir découvert un compte de l’Africa Sports dans lequel des transactions pas nettes s’effectuent pour le compte du club. Et que ce serait l’une des raisons de son éviction de la présidence du conseil d’administration. Quel est votre part de vérité sur cette affaire ? Parce qu’il vous a accusé d’avoir falsifié sa signature.
Cela n’a pas de sens. Kuyo Téa Narcisse, président de l’Africa Sports nommé chef de cabinet du président Laurent Gbagbo, n’avait pas le temps pour le club. C’est moi qui prenais les décisions. Je signais les documents, lui non. Je gérais le club. Et c’est dans cette optique que nous avons nommé les présidents de sections. Nous ne donnons pas un centime aux présidents de sections qui se débrouillent. Le compte de l’Africa Sports football est différent de celui des autres disciplines. J’ai du mal à comprendre que Koné Cheick Oumar affirme que j’ai donné une attestation à Gogoua Paul qui a ouvert un compte dans lequel, se trouve beaucoup d’argent. Ce document a été établi du temps de Kuyo Téa Narcisse. Je ne savais pas qu’avec cette attestation, Gogoua Paul allait ouvrir un compte. J’ai donné une attestation qui date de cinq ans (5). Je n’ai rien à me reprocher. Maintenant, ce que vous ne savez pas, Gogoua Paul, qui avait peur que Koné Cheick Oumar lui demande de l’argent, a fait un papier qu’il a signé (Ndlr Gogoua Paul) au nom de Koné Cheick Oumar pour dire à la banque que Imad et moi, sommes les vice-présidents. Ce qui n’est pas faux. Je suis toujours vice-président. Imad et moi ne savions pas que Gogoua Paul a signé au nom de Koné Cheick. Je n’ai pas peur de parler de cette affaire, parce que je n’ai rien à me reprocher. Mon seul problème dans cette affaire est de dire que Pablo (ndlr Gogoua Paul) a imité la signature de Koné Cheick Oumar pour montrer que je suis vice-président du club. Pablo a reconnu que, c’est lui qui a signé. Nous avons demandé à Koné Cheick Oumar de laisser tomber cette affaire. Et lui-même (Koné Cheick Oumar) a écrit à la banque pour reconnaître Gogoua Paul comme président de la section handball. Donc, l’affaire est close. De février à mai, Koné Cheick Oumar trouve que Vagba est devenu mauvais. C’est Vagba qui fait que Pablo a l’argent. Le même papier, je l’ai donné à Remi Ouattara. C’est sous Kuyo que ces documents ont été établis. Tout le monde est passé, Eric Tiacoh, lui-même (Koné Cheick), il a fait plus d’un an.
Dans le milieu, l’on dit de vous que vous êtes le fauteur de troubles au sein du club. Pis, l’on vous qualifie de ‘’ putschiste’’. L’éviction de Koné Cheick Oumar ne vient-elle pas confirmer ses propos ?
Je suis loin d’être un putschiste. Un putschiste n’est pas quarantenaire. Je suis à l’Africa Sports d’Abidjan depuis 1984, j’ai appartenu à tous les comités. Je n’ai jamais eu la tête d’un putschiste. Pour le départ de Zinsou Simplice, on ne peut pas parler de coup d’Etat. Parce que, Je ne l’ai pas connu en tant que président de l’Africa Sports. Quand j’arrivais, c’est Sidibé qui était président. Il est parti tout naturellement. Il n’y a pas eu de coup d’Etat contre lui. Après, il y a eu le président Meïté, qu’on n’a pas chassé. Ensuite, il y a eu le président Doré Lassina. Il a terminé normalement son mandat. Lorsqu’il y a eu de la dissidence entre nous, j’ai préféré quitter le comité. C’est au renouvellement et dans le consensus, nous avons choisi Donwahi. Donc, il n’y a pas eu de coup d’Etat contre Doré. Je le démens formellement. Ensuite, il y a eu Donwahi qui a, lui-même, abandonné le club. J’avais quitté le comité de Donwahi. L’Africa a enregistré un forfait et tous les supporters se sont déportés chez moi pour me demander de revenir et de faire quelque chose pour le club. C’est ainsi que nous nous sommes rendus chez Kuyo pour lui demander de diriger le club. Il n’y a pas eu de coup d’Etat. Nous avons informé Donwahi de ce qu’il n’était plus le président. Il se trouvait à la coupe du monde. Le président Kuyo est arrivé. Mais sa façon de faire, m’a emmené à me retirer du comité. Je l’ai laissé avec Eric Tiacoh. Les problèmes politiques l’on conduit en prison. Entre temps, la Fif a demandé aux clubs de s’ériger en conseil d’administration. Nous avions notre équipe de conseil d’administration. C’est ainsi que je suis revenu. Mais, il n’y a pas eu de coup d’Etat. Dites-moi, une seule situation où il y a eu un coup d’Etat?
Et le cas de Koné Cheick Oumar…
Dans la situation actuelle, l’on ne me peut pas parler de coup d’Etat. Dans la mesure où l’on a élu un conseil d’administration de 11 personnes. Le conseil est élu pour cinq ans. Mais, les 11 membres se retrouvent pour élire un président, c’est ainsi que nous avons élu Koné Cheick Oumar. Il n’est pas élu pour cinq ans. Durant ces deux ans, il y a eu des réaménagements techniques. Eric Tiacoh a dû quitter le conseil. Dans le cas actuel, c’est une affaire de conseil d’administration, c’est une affaire de quorum. Sept administrateurs sur 11 ont désavoué Koné Cheick Oumar et m’ont mis comme président du conseil. Il n’y a pas eu de coup d’Etat ! Koné reste administrateur. (Il hausse le ton) Vous vouliez qu’on laisse l’Africa en Ligue 2 ? C’est ce que vous voulez ?
Que reprochez-vous concrètement à Koné Cheick Oumar?
Vous n’avez rien à reprocher à Koné Cheick Oumar ? (Ndlr, il hausse encore le ton en m’interpellant). Devant toute la nation, Koné Cheick a fait signer un forfait à l’Africa, il a empêché les joueurs d’aller au terrain. C’est ce que vous voulez pour l’Africa Sports ? Que les joueurs passent toute leur vie au complexe de la Sotra ? Qu’on soit en mai et que le dernier salaire des joueurs remonte au mois de décembre, alors que nous percevons toutes les subventions de la Fif ? C’est ce que vous voulez pour l’Africa Sports ? Nous n’avons pas de comptabilité. Nous n’avons pas de réunions. On vous convoque pour une réunion à 18 heures, c’est à 22 heures dans son bureau que la réunion démarre pour s’achever à 6 heures du matin. C’est ce que vous voulez pour l’Africa Sports ? Depuis le premier jour, nous avions compris que Koné Cheick Oumar ne pouvait pas gérer le club.
Voulez-vous dire qu’il n’a pas de compétence pour diriger l’Africa Sports ?
Il peut être milliardaire, mais il n’a pas la compétence pour diriger l’Africa Sports d’Abidjan. Il n’a pas la psychologie pour diriger le club. Il pense que l’Africa Sports c’est l’une de ses entreprises.
Vagba Alexis est entrain de dire que la page Koné Cheick Oumar est définitivement tournée ?
La page Koné Cheick Oumar est définitivement tournée. Pour nous, ce n’est pas une affaire de justice. Nous n’avons pas le droit d’aller à la justice. Il est sanctionné et je pense qu’il ne peut plus se présenter à la justice. Puisque c’est pour cette raison qu’il a été suspendu. Nous sommes affiliés à la Fif. Et la Fif dit que tous ceux qui sont affiliés doivent se conformer aux règles de la Fifa. Sur le plan du conseil, il est battu. Parce qu’aucun administrateur n’est revenu sur sa décision.
Pensez-vous faire mieux que lui ?
Je suis là pour terminer le mandat du conseil d’administration. Si ma gestion ne correspond pas à la gestion que veulent les administrateurs, Ils peuvent m’enlever. Mais, je pense que nous allons gérer l’Africa de façon collégiale. Où chacun saura ce qu’il doit faire, chacun saura ce qui se passe dans les clubs. Les joueurs sauront ce qui se passe au sein du club. Dans le principe, je vais terminer le mandat de Koné Cheick Oumar. Je tiens à préciser que l’Assemblée générale dont tout le monde parle, n’est pas élective, c’est une AG pour le toilettage des textes. Quand on aura fini de modifier ces textes, ils ne seront applicables qu’à la prochaine AG élective. Je suis là et dans un an, nous ferons le bilan. Je suis convaincu qu’on fera mieux, mais surtout que les choses seront claires.
Eric Tiacoh vous a invité à l’Assemblée générale mixte, convoquée par Koné Cheick Oumar. Serez-vous présent le 10 août pour aplanir les divergences ?
Eric Tiacoh est un ancien président intérimaire. Contrairement à ce qu’il dit, il n’est plus membre du conseil d’administration. Il a été remplacé par Kacou-Bi. Il est certes un ancien président, mais il est supporter aujourd’hui. C’est son droit d’apporter son soutien à quelqu’un, comme Koné Cheick Oumar. Ce qu’il faut savoir, c’est que Koné Cheick Oumar est suspendu. Il n’y a que le président du conseil d’Administration qui peut convoquer une Assemblée générale. Le 10 août prochain, il n’y aura pas d’Assemblée générale. Koné Cheick Oumar n’a pas le droit, ni la qualité de convoquer une Assemblée générale. Et nous nous convoquons l’AG pour le 17 août prochain. Cette AG sera essentiellement consacrée au toilettage des textes. Aucune disposition ne permet de convoquer une AG élective.
Vos objectifs à venir ?
Notre objectif premier était de terminer le championnat sans descendre en Ligue 2. Mais, les actes posés par Koné Cheick Oumar ont été nuisibles, pour nous. Nous n’avons pas bénéficié de la subvention de la Fif au cours de ces trois mois. Nous avons eu à faire beaucoup de dépenses. Il fallait louer les cars, les terrains d’entraînements, effectuer les déplacements du club, faire la mise au vert. Donc, il fallait sauver une situation et c’est ce que nous avons fait. J’ai toujours dit aux gens qu’on ne gère pas le club de sa poche. Même ceux qui ont l’argent, ils ont du mal à gérer l’Africa Sports, à plus forte raison moi. Nous allons jeter les bases d’un nouvel Africa Sports. Avec les Membres associés, nous allons discuter. Concernant l’équipe, il nous reste à la construire. Nous allons reprendre à zéro. Nous allons faire selon nos moyens. Nous allons recruter des entraîneurs de nos moyens, nous allons prendre des joueurs de nos moyens. Nous allons façonner l’équipe avec la détermination que les joueurs avaient par le passé. Nous allons gérer collectivement l’Africa Sports. C’est un conseil d’administration et chaque membre saura ce qu’il a fait. Les Membres associés sauront ce qu’ils auront à faire. L’Assemblée générale avait recommandé de construire la société Africa. Donc, nous allons jeter les bases de cette société. Dans cette société, il y aura des actions. Chaque Membre associé va acheter ses actions. Et l’Africa Sports appartiendra aux actionnaires. Cela va donner les moyens pour jeter les bases d’un nouvel Africa. Nous ne sommes pas des milliardaires. Donc, nous irons chercher les moyens pour rehausser l’image du club. Pour la saison prochaine, nous allons viser une place africaine, mieux une place en Ligue des champions. Nous allons ramener la paix. Koné Cheick Oumar n’est pas né pour être Pca seulement. Il reste administrateur, avec ses trois autres personnes. Qu’ils prennent leur place d’administrateur au sein du club pour qu’on travaille ensemble. J’espère que nous allons faire l’union, la réconciliation où Koné Cheick Oumar sera là.
Ange K.
Koné Cheick Oumar dit avoir découvert un compte de l’Africa Sports dans lequel des transactions pas nettes s’effectuent pour le compte du club. Et que ce serait l’une des raisons de son éviction de la présidence du conseil d’administration. Quel est votre part de vérité sur cette affaire ? Parce qu’il vous a accusé d’avoir falsifié sa signature.
Cela n’a pas de sens. Kuyo Téa Narcisse, président de l’Africa Sports nommé chef de cabinet du président Laurent Gbagbo, n’avait pas le temps pour le club. C’est moi qui prenais les décisions. Je signais les documents, lui non. Je gérais le club. Et c’est dans cette optique que nous avons nommé les présidents de sections. Nous ne donnons pas un centime aux présidents de sections qui se débrouillent. Le compte de l’Africa Sports football est différent de celui des autres disciplines. J’ai du mal à comprendre que Koné Cheick Oumar affirme que j’ai donné une attestation à Gogoua Paul qui a ouvert un compte dans lequel, se trouve beaucoup d’argent. Ce document a été établi du temps de Kuyo Téa Narcisse. Je ne savais pas qu’avec cette attestation, Gogoua Paul allait ouvrir un compte. J’ai donné une attestation qui date de cinq ans (5). Je n’ai rien à me reprocher. Maintenant, ce que vous ne savez pas, Gogoua Paul, qui avait peur que Koné Cheick Oumar lui demande de l’argent, a fait un papier qu’il a signé (Ndlr Gogoua Paul) au nom de Koné Cheick Oumar pour dire à la banque que Imad et moi, sommes les vice-présidents. Ce qui n’est pas faux. Je suis toujours vice-président. Imad et moi ne savions pas que Gogoua Paul a signé au nom de Koné Cheick. Je n’ai pas peur de parler de cette affaire, parce que je n’ai rien à me reprocher. Mon seul problème dans cette affaire est de dire que Pablo (ndlr Gogoua Paul) a imité la signature de Koné Cheick Oumar pour montrer que je suis vice-président du club. Pablo a reconnu que, c’est lui qui a signé. Nous avons demandé à Koné Cheick Oumar de laisser tomber cette affaire. Et lui-même (Koné Cheick Oumar) a écrit à la banque pour reconnaître Gogoua Paul comme président de la section handball. Donc, l’affaire est close. De février à mai, Koné Cheick Oumar trouve que Vagba est devenu mauvais. C’est Vagba qui fait que Pablo a l’argent. Le même papier, je l’ai donné à Remi Ouattara. C’est sous Kuyo que ces documents ont été établis. Tout le monde est passé, Eric Tiacoh, lui-même (Koné Cheick), il a fait plus d’un an.
Dans le milieu, l’on dit de vous que vous êtes le fauteur de troubles au sein du club. Pis, l’on vous qualifie de ‘’ putschiste’’. L’éviction de Koné Cheick Oumar ne vient-elle pas confirmer ses propos ?
Je suis loin d’être un putschiste. Un putschiste n’est pas quarantenaire. Je suis à l’Africa Sports d’Abidjan depuis 1984, j’ai appartenu à tous les comités. Je n’ai jamais eu la tête d’un putschiste. Pour le départ de Zinsou Simplice, on ne peut pas parler de coup d’Etat. Parce que, Je ne l’ai pas connu en tant que président de l’Africa Sports. Quand j’arrivais, c’est Sidibé qui était président. Il est parti tout naturellement. Il n’y a pas eu de coup d’Etat contre lui. Après, il y a eu le président Meïté, qu’on n’a pas chassé. Ensuite, il y a eu le président Doré Lassina. Il a terminé normalement son mandat. Lorsqu’il y a eu de la dissidence entre nous, j’ai préféré quitter le comité. C’est au renouvellement et dans le consensus, nous avons choisi Donwahi. Donc, il n’y a pas eu de coup d’Etat contre Doré. Je le démens formellement. Ensuite, il y a eu Donwahi qui a, lui-même, abandonné le club. J’avais quitté le comité de Donwahi. L’Africa a enregistré un forfait et tous les supporters se sont déportés chez moi pour me demander de revenir et de faire quelque chose pour le club. C’est ainsi que nous nous sommes rendus chez Kuyo pour lui demander de diriger le club. Il n’y a pas eu de coup d’Etat. Nous avons informé Donwahi de ce qu’il n’était plus le président. Il se trouvait à la coupe du monde. Le président Kuyo est arrivé. Mais sa façon de faire, m’a emmené à me retirer du comité. Je l’ai laissé avec Eric Tiacoh. Les problèmes politiques l’on conduit en prison. Entre temps, la Fif a demandé aux clubs de s’ériger en conseil d’administration. Nous avions notre équipe de conseil d’administration. C’est ainsi que je suis revenu. Mais, il n’y a pas eu de coup d’Etat. Dites-moi, une seule situation où il y a eu un coup d’Etat?
Et le cas de Koné Cheick Oumar…
Dans la situation actuelle, l’on ne me peut pas parler de coup d’Etat. Dans la mesure où l’on a élu un conseil d’administration de 11 personnes. Le conseil est élu pour cinq ans. Mais, les 11 membres se retrouvent pour élire un président, c’est ainsi que nous avons élu Koné Cheick Oumar. Il n’est pas élu pour cinq ans. Durant ces deux ans, il y a eu des réaménagements techniques. Eric Tiacoh a dû quitter le conseil. Dans le cas actuel, c’est une affaire de conseil d’administration, c’est une affaire de quorum. Sept administrateurs sur 11 ont désavoué Koné Cheick Oumar et m’ont mis comme président du conseil. Il n’y a pas eu de coup d’Etat ! Koné reste administrateur. (Il hausse le ton) Vous vouliez qu’on laisse l’Africa en Ligue 2 ? C’est ce que vous voulez ?
Que reprochez-vous concrètement à Koné Cheick Oumar?
Vous n’avez rien à reprocher à Koné Cheick Oumar ? (Ndlr, il hausse encore le ton en m’interpellant). Devant toute la nation, Koné Cheick a fait signer un forfait à l’Africa, il a empêché les joueurs d’aller au terrain. C’est ce que vous voulez pour l’Africa Sports ? Que les joueurs passent toute leur vie au complexe de la Sotra ? Qu’on soit en mai et que le dernier salaire des joueurs remonte au mois de décembre, alors que nous percevons toutes les subventions de la Fif ? C’est ce que vous voulez pour l’Africa Sports ? Nous n’avons pas de comptabilité. Nous n’avons pas de réunions. On vous convoque pour une réunion à 18 heures, c’est à 22 heures dans son bureau que la réunion démarre pour s’achever à 6 heures du matin. C’est ce que vous voulez pour l’Africa Sports ? Depuis le premier jour, nous avions compris que Koné Cheick Oumar ne pouvait pas gérer le club.
Voulez-vous dire qu’il n’a pas de compétence pour diriger l’Africa Sports ?
Il peut être milliardaire, mais il n’a pas la compétence pour diriger l’Africa Sports d’Abidjan. Il n’a pas la psychologie pour diriger le club. Il pense que l’Africa Sports c’est l’une de ses entreprises.
Vagba Alexis est entrain de dire que la page Koné Cheick Oumar est définitivement tournée ?
La page Koné Cheick Oumar est définitivement tournée. Pour nous, ce n’est pas une affaire de justice. Nous n’avons pas le droit d’aller à la justice. Il est sanctionné et je pense qu’il ne peut plus se présenter à la justice. Puisque c’est pour cette raison qu’il a été suspendu. Nous sommes affiliés à la Fif. Et la Fif dit que tous ceux qui sont affiliés doivent se conformer aux règles de la Fifa. Sur le plan du conseil, il est battu. Parce qu’aucun administrateur n’est revenu sur sa décision.
Pensez-vous faire mieux que lui ?
Je suis là pour terminer le mandat du conseil d’administration. Si ma gestion ne correspond pas à la gestion que veulent les administrateurs, Ils peuvent m’enlever. Mais, je pense que nous allons gérer l’Africa de façon collégiale. Où chacun saura ce qu’il doit faire, chacun saura ce qui se passe dans les clubs. Les joueurs sauront ce qui se passe au sein du club. Dans le principe, je vais terminer le mandat de Koné Cheick Oumar. Je tiens à préciser que l’Assemblée générale dont tout le monde parle, n’est pas élective, c’est une AG pour le toilettage des textes. Quand on aura fini de modifier ces textes, ils ne seront applicables qu’à la prochaine AG élective. Je suis là et dans un an, nous ferons le bilan. Je suis convaincu qu’on fera mieux, mais surtout que les choses seront claires.
Eric Tiacoh vous a invité à l’Assemblée générale mixte, convoquée par Koné Cheick Oumar. Serez-vous présent le 10 août pour aplanir les divergences ?
Eric Tiacoh est un ancien président intérimaire. Contrairement à ce qu’il dit, il n’est plus membre du conseil d’administration. Il a été remplacé par Kacou-Bi. Il est certes un ancien président, mais il est supporter aujourd’hui. C’est son droit d’apporter son soutien à quelqu’un, comme Koné Cheick Oumar. Ce qu’il faut savoir, c’est que Koné Cheick Oumar est suspendu. Il n’y a que le président du conseil d’Administration qui peut convoquer une Assemblée générale. Le 10 août prochain, il n’y aura pas d’Assemblée générale. Koné Cheick Oumar n’a pas le droit, ni la qualité de convoquer une Assemblée générale. Et nous nous convoquons l’AG pour le 17 août prochain. Cette AG sera essentiellement consacrée au toilettage des textes. Aucune disposition ne permet de convoquer une AG élective.
Vos objectifs à venir ?
Notre objectif premier était de terminer le championnat sans descendre en Ligue 2. Mais, les actes posés par Koné Cheick Oumar ont été nuisibles, pour nous. Nous n’avons pas bénéficié de la subvention de la Fif au cours de ces trois mois. Nous avons eu à faire beaucoup de dépenses. Il fallait louer les cars, les terrains d’entraînements, effectuer les déplacements du club, faire la mise au vert. Donc, il fallait sauver une situation et c’est ce que nous avons fait. J’ai toujours dit aux gens qu’on ne gère pas le club de sa poche. Même ceux qui ont l’argent, ils ont du mal à gérer l’Africa Sports, à plus forte raison moi. Nous allons jeter les bases d’un nouvel Africa Sports. Avec les Membres associés, nous allons discuter. Concernant l’équipe, il nous reste à la construire. Nous allons reprendre à zéro. Nous allons faire selon nos moyens. Nous allons recruter des entraîneurs de nos moyens, nous allons prendre des joueurs de nos moyens. Nous allons façonner l’équipe avec la détermination que les joueurs avaient par le passé. Nous allons gérer collectivement l’Africa Sports. C’est un conseil d’administration et chaque membre saura ce qu’il a fait. Les Membres associés sauront ce qu’ils auront à faire. L’Assemblée générale avait recommandé de construire la société Africa. Donc, nous allons jeter les bases de cette société. Dans cette société, il y aura des actions. Chaque Membre associé va acheter ses actions. Et l’Africa Sports appartiendra aux actionnaires. Cela va donner les moyens pour jeter les bases d’un nouvel Africa. Nous ne sommes pas des milliardaires. Donc, nous irons chercher les moyens pour rehausser l’image du club. Pour la saison prochaine, nous allons viser une place africaine, mieux une place en Ligue des champions. Nous allons ramener la paix. Koné Cheick Oumar n’est pas né pour être Pca seulement. Il reste administrateur, avec ses trois autres personnes. Qu’ils prennent leur place d’administrateur au sein du club pour qu’on travaille ensemble. J’espère que nous allons faire l’union, la réconciliation où Koné Cheick Oumar sera là.
Ange K.
