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Société Publié le samedi 3 août 2013 | Le Patriote

Interdiction des mendiants et des vendeurs ambulants sur les boulevards: Le préfet de la région des Lagunes explique les raisons de la mesure

Le délai accordé par le gouvernement ivoirien aux mendiants et vendeurs ambulants pour quitter les boulevards abidjanais expire lundi prochain. Avant cette date butoir, les autorités envisagent les voies et moyens pour déloger les concernés en cas de non respect de la décision gouvernementale. Une cellule de coordination logée au ministère d’Etat, ministère de l’Intérieur et de la Sécurité et un comité de suivi présidé par le préfet de la région des Lagunes, Sidiki Diakité, ont été mises en place. Hier, ce comité composé du préfet de police d’Abidjan, du gouverneur du district d’Abidjan, des représentants des ministères techniques, notamment, le ministère d’Etat, ministère des Affaires étrangères, le ministère d’Etat, ministère de l’Emploi et de la solidarité, le ministère du Commerce, de l’environnement, de la Famille, celui de la Justice et tous les maires des communes du district d’Abidjan s’est réuni pour échanger sur les modalités pratiques de la mise en ?uvre de la volonté du gouvernement. Le président du comité, le préfet d’Abidjan, a profité de cette rencontre pour expliquer les raisons qui ont fondé la décision d’interdiction. «La réunion avec les 13 maires du district d’Abidjan a concerné l’application effective de la décision du gouvernement de faire en sorte que tous les grands axes, les boulevards et les grands carrefours du district d’Abidjan ne soient plus encombrés, occupés illégalement et par les mendiants et par les commerçants ambulants. Les maires sont impliqués car, l’un des volets de la mesure concerne directement la fuite fiscale qui est un préjudice pour les différentes communes. En plus, il faut retenir que la décision gouvernementale est motivée par un certain nombre d’exigences sécuritaires, économiques, d’étique», a-t-il expliqué. Avant d’estimer qu’il n’est pas normal qu’aujourd’hui des réseaux puissent se créer autour de la mendicité où des mendiants sont déposés tous les matins sur les grands axes et ramenés les soirs. «Au moment où la Côte d’Ivoire amorce une ouverture totale sur l’extérieur et accueille de plus en plus d’investisseurs, il n’est pas normal que nous ayons de l’insécurité à nos carrefours, sur nos boulevards», a précisé le gouverneur. On le voit, le déguerpissement des mendiants et vendeurs ambulants répond donc à un souci sécuritaire, économique et aussi d’image pour la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, les maires ont affirmé leur engagement à faire respecter la décision dans leurs différentes communes. «Nous sentons la motivation du gouvernement à poser des actes que les Ivoiriens attendent depuis longtemps. Cette mesure est la bienvenue et nous sommes convaincus que les résultats suivront. Nous devons forcer nos parents au changement de mentalité et nous le ferrons», s’est engagé le 3ème adjoint au maire d’Abobo, Touré Kennedy.

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