A quelques jours de la tenue du défilé de mode qu’il initie, M. Laurent Zouma, s’est ouvert à nos colonnes. Dans cet entretien, il fait un point d’honneur à la formation des jeunes filles et garçons. Et principalement à leur installation. Aussi, pour y parvenir, sollicite-t-il le soutien de l’Etat et des bonnes volontés. Entretien. Faites-nous une présentation succincte de votre maison ‘’Christ Mode Academy’’ est une structure à caractère social et à but non lucratif. Elle a pour objectif principal, l’installation des apprentis couturiers qui, en fin de formation, n’arrivent pas à intégrer le tissu socio-économique. Notre structure est donc née en 2006 et vient en appoint à ‘’Christ Couture’’ qui, elle, recrute et forme au métier de la couture et de perfectionnement, les jeunes- filles et garçons démunis. Et comment comptez-vous venir en aide à ces jeunes ? Nous envisageons d’organiser très bientôt un grand défilé au cours duquel tous les candidats présenteront des tenues confectionnés par eux-mêmes. A l’issue de cette compétition, les 20 candidats dont les œuvres retiendront l’attention du jury seront récompensés. Pour être précis, ils seront installés chacun, dans un atelier de couture tout équipé. C’est notre façon à nous d’aider l’Etat dans sa lutte contre le chômage et sa volonté de réconcilier tous les Ivoiriens. Voilà pourquoi, pour cette première édition, nous avons choisi comme thème ‘’Christ Mode Academy, quel sens ?’’ En quoi la mode peut-elle être un facteur de réconciliation ? La mode peut être un facteur de réconciliation pour la simple raison que notre objectif, en organisant ce défilé, est de trouver un emploi pour ces élèves. Et comme l’a dit un sage, celui qui a faim n’est pas un homme libre. Tout simplement pour dire que celui qui a faim est une proie facile à manipuler. Mieux, 90% de ceux qui ont été victimes de manipulation sont les désœuvrés. Alors, offrir un emploi adoucit le cœur. Et quand le cœur est doux, il n’est plus violent. Cet événement, à y voir de près, nécessite beaucoup de moyens. Avez-vous les moyens de votre politique ? Pour être franc, nous ne disposons pas d’assez de moyens. L’apport d’aides extérieures urge. Nous avons donc adressé des courriers à plusieurs ministères. Notamment, le ministère des Finances, des Affaires sociales, le ministère de l’Artisanat et des Pme, le ministère du Plan et du Développement, celui de la Femme et de la Famille, de l’Intérieur, de la Chambre du commerce, l’Onuci et plusieurs ambassades dont le Japon, le Burkina Faso, le Mali, la France, le Canada. Nous avons en outre sollicité le parrainage du maire de Yopougon, puisque nous sommes ses administrés ; et le patronage de la première Dame, Mme Dominique Ouattara, pour ses nombreuses actions en faveur du social. Avez-vous eu des retours favorables à la suite de vos courriers ? Pour l’instant non. Mais nous croyons qu’au moment opportun, ces personnes réagiront, parce que ce projet est le leur. En plus, nous avons affaire à un Etat sérieux. Votre mot de fin ? Nous voulons tout d’abord remercier le Seigneur pour tout ce qu’Il a fait et continue de faire pour nous. Nous disons également merci au quotidien ‘’Dernière Heure Infos’’ qui nous offre un canal d’expression. Et enfin à nos partenaires Sidcomer et Gaz Ivoire prestige qui ont commencé déjà à réagir. Nous invitons aussi les bonnes volontés à nous soutenir dans ce projet. Aux éventuels candidats, qu’ils sachent que nous avons à ce jour 200 inscrits. Nous invitons tous ceux qui sont intéressés à venir s’inscrire.
Réalisé par Opportune Bath
Réalisé par Opportune Bath
