Pr Amoa Urbain, pour sa 10eme édition, pourquoi le Festival route des reines et des rois quitte t-il les hameaux pour Abidjan ?
Non, il ne s’agit pas d’une délocalisation mais plutôt d’un passage. Le festival a désormais dix ans. Au cours de ce temps écoulé, nous avions pratiqué les deux grands axes. Notamment du Nord au Sud et d’Est à l’Ouest. Cette édition 2013, nous la souhaitons ici à Abidjan pour plusieurs raisons. C’est le lieu de dresser le bilan des dix ans d’existence dudit festival ; les chefs et rois viennent découvrir, se familiariser mais surtout comprendre le fonctionnement des institutions étatiques telles que l’Assemblée nationale, le Conseil économique et social et le palais présidentiel. Pour nous, c’est une façon d’inviter les têtes couronnées à l’école virtuelle à travers la visite des Institutions de l’Etat. A Abidjan, nous pourrons facilement mobiliser un plus grand nombre de chefs et rois. Sur ce, nous invitons les Conseils régionaux et les Mairies à s’y impliquer pour permettre aux chefs et rois de chaque localité à effectuer le déplacement d’Abidjan.
Vous annonciez, hier, la construction de l’université Charles Louis Montesquieu à Ahouakro (Tiassalé), pourquoi le choix de cette localité ?
Je vous dis d’abord qu’il est là une question de délocaliser notre établissement par ce qu’une grande université a besoin d’avoir son propre campus. Ce qui prend en compte l’industrialisation. C’est-à-dire une unité de transformation. Soit un agro alimentaire par exemple. Avec un domaine de 50 ha que nous venons d’obtenir, nous y bâtirons une belle et grande université avec toutes les commodités possibles. Située à quelques encablures de l’autoroute du nord, cette position géographique de la localité d’Ahouakro peut être un avantage de bénéficier de la visite constante d’autorités ou de formateurs.
Votre université vient d’ouvrir une nouvelle filière « la diplomatie coutumière », pourquoi cela ?
Filière en tant que telle non pour l’instant. Mais c’est dans un souci de créer une porte de sortie pour les médiations africaines. La prévention des conflits en Afrique. Prioritairement elle est ouverte aux journalistes culturels. C’est une formation à la fois diplomante et qualifiante. C’est pourquoi nous l’avions annoncée, hier, à la journée portes ouvertes qui est en même temps le bilan de l’année écoulée mais la présentation du nouveau programme académique. Nous ouvrons un nouveau projet d’alternance université, collectivités territoriales.
Interview réalisée par Dieusmonde TADE
dieusmonde@yahoo.fr
Non, il ne s’agit pas d’une délocalisation mais plutôt d’un passage. Le festival a désormais dix ans. Au cours de ce temps écoulé, nous avions pratiqué les deux grands axes. Notamment du Nord au Sud et d’Est à l’Ouest. Cette édition 2013, nous la souhaitons ici à Abidjan pour plusieurs raisons. C’est le lieu de dresser le bilan des dix ans d’existence dudit festival ; les chefs et rois viennent découvrir, se familiariser mais surtout comprendre le fonctionnement des institutions étatiques telles que l’Assemblée nationale, le Conseil économique et social et le palais présidentiel. Pour nous, c’est une façon d’inviter les têtes couronnées à l’école virtuelle à travers la visite des Institutions de l’Etat. A Abidjan, nous pourrons facilement mobiliser un plus grand nombre de chefs et rois. Sur ce, nous invitons les Conseils régionaux et les Mairies à s’y impliquer pour permettre aux chefs et rois de chaque localité à effectuer le déplacement d’Abidjan.
Vous annonciez, hier, la construction de l’université Charles Louis Montesquieu à Ahouakro (Tiassalé), pourquoi le choix de cette localité ?
Je vous dis d’abord qu’il est là une question de délocaliser notre établissement par ce qu’une grande université a besoin d’avoir son propre campus. Ce qui prend en compte l’industrialisation. C’est-à-dire une unité de transformation. Soit un agro alimentaire par exemple. Avec un domaine de 50 ha que nous venons d’obtenir, nous y bâtirons une belle et grande université avec toutes les commodités possibles. Située à quelques encablures de l’autoroute du nord, cette position géographique de la localité d’Ahouakro peut être un avantage de bénéficier de la visite constante d’autorités ou de formateurs.
Votre université vient d’ouvrir une nouvelle filière « la diplomatie coutumière », pourquoi cela ?
Filière en tant que telle non pour l’instant. Mais c’est dans un souci de créer une porte de sortie pour les médiations africaines. La prévention des conflits en Afrique. Prioritairement elle est ouverte aux journalistes culturels. C’est une formation à la fois diplomante et qualifiante. C’est pourquoi nous l’avions annoncée, hier, à la journée portes ouvertes qui est en même temps le bilan de l’année écoulée mais la présentation du nouveau programme académique. Nous ouvrons un nouveau projet d’alternance université, collectivités territoriales.
Interview réalisée par Dieusmonde TADE
dieusmonde@yahoo.fr