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Politique Publié le mardi 6 août 2013 | Le Patriote

Décrispation politique - 14 pro-Gbagbo en liberté

© Le Patriote Par DR
Canada - M. Philippe-Henry Dacoury-Tabley, Gouverneur de la BCEAO plaide pour l`assistance du Canada au développement des pays Africains
Philippe-Henri Dacoury-Tabley
Un air de décrispation souffle en ce moment sur la Côte d’Ivoire. La Chambre d’accusation a décidé hier la mise en liberté provisoire de 14 détenus de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011, dont le Président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan et Michel Gbagbo, fils de l’ancien Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo. Il s'agit de Géneviève Bro Grébé, Justin Koua, Michel Gbagbo, Narcisse Téa Kuyo, Affi N'Guessan, Abou Drahamane Sangaré, Alcide Djédjé, Moïse Lida Kouassi, Sokouri Bohui, Alphonse Douaty, Séka Obodji, Henri-Philippe Dacoury-Tabley, le colonel Konandi Kouakou et Nomel Djro.
Les détenus libérés avaient été transférés à Katiola, à Bouna et à Boundiali après la violente crise postélectorale qui a secoué notre pays de décembre 2010 à avril 2011, faisant plus de 3000 morts.
Cette crise, il faut le rappeler, est survenu après le président Laurent Gbagbo ait refusé de reconnaitre sa défaite face au vainqueur de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010, le président Alassane Ouattara.
Dans un communiqué lu sur les antennes de la télévision nationale, première chaîne, le procureur de la République, Christophe Richard Adou, a expliqué les motifs de cette décision.
« A la demande de mise en liberté d'office formulée par la Chambre d'accusation et les juges d'instruction en charges de certains dossiers de la crise postélectorale, le procureur informe que la liberté peut être demandée par le détenus soit par le procureur, par le juge d'instruction ou enfin par la Chambre d'accusation comme c'est le cas », a-t-il argué.
Avant d’ajouter : « Le parquet précise qu'il ne s'agit que de liberté provisoire et les procédures en vue du jugement poursuivront leur cours et connaitront surement leur dénouement d'ici la fin de l'année ».
Le gouvernement, pour sa part, a salué cette décision des juges qui, selon son porte-parole, est la bienvenue. « Notre pays doit sortir de l'Etat de belligérance », a déclaré à l'issue d'un Conseil des ministres, le ministre Bruno Nabagné Koné. Pour lui, cette décision de mise en liberté provisoire des pro-Gbagbo va favoriser la décrispation de l'environnement politique. La décision de mise en liberté provisoire, il faut le préciser, intervient à la veille de la célébration du 53ème anniversaire de l'indépendance de la Côte d'Ivoire, prévu demain.

Jean-Claude Coulibaly
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