La mise en liberté provisoire, lundi, de 14 détenus de la crise postélectorale ayant, officiellement, fait 3000 morts de décembre 2010 à avril 2011, a été accueillie sans enthousiasme par le Front populaire ivoirien(Fpi) qui attend ‘’ des informations vraies’’ pour réagir selon son Président intérimaire, Sylvain Miaka Ouretto, joint par APA, peu après la décision de la justice ivoirienne.
La justice ivoirienne a annoncé, lundi, la mise en liberté provisoire de 14 pro-Gbagbo dont le Président du Fpi, Pascal Affi N'guessan et Michel Gbagbo, le fils de l'ex-chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, détenus pour la plupart dans des prisons du nord après la crise post-électorale.
Interrogé sur la question, Miaka Ouretto a déclaré que ‘' nous attendons les vraies informations avant de nous pronnoncer''.
‘' Nous avons convoqué le camarade Secrétaire général chargé des questions juridiques pour nous expliquer de quoi cette décision recouvre. Nous devons savoir à quel stade de la procédure est le dossier et surtout comment cette décision a pu être prise avant de donner une position officielle. Je vous demande, donc, de patienter un peu'' a ajouté M. Miaka.
Pour sa part, le gouvernement a qualifié cette décision des juges de ‘'bienvenue''. ‘'Notre pays doit sortir de l'Etat de belligérance'', a déclaré à l'issue d'un conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné.
Pour lui, cette décision de mise en liberté provisoire des pro-Gbagbo va favoriser la décrispation de l'environnement politique.
La justice ivoirienne a annoncé, lundi, la mise en liberté provisoire de 14 pro-Gbagbo dont le Président du Fpi, Pascal Affi N'guessan et Michel Gbagbo, le fils de l'ex-chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, détenus pour la plupart dans des prisons du nord après la crise post-électorale.
Interrogé sur la question, Miaka Ouretto a déclaré que ‘' nous attendons les vraies informations avant de nous pronnoncer''.
‘' Nous avons convoqué le camarade Secrétaire général chargé des questions juridiques pour nous expliquer de quoi cette décision recouvre. Nous devons savoir à quel stade de la procédure est le dossier et surtout comment cette décision a pu être prise avant de donner une position officielle. Je vous demande, donc, de patienter un peu'' a ajouté M. Miaka.
Pour sa part, le gouvernement a qualifié cette décision des juges de ‘'bienvenue''. ‘'Notre pays doit sortir de l'Etat de belligérance'', a déclaré à l'issue d'un conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné.
Pour lui, cette décision de mise en liberté provisoire des pro-Gbagbo va favoriser la décrispation de l'environnement politique.