Abidjan - Une trentaine de policiers et de gendarmes ivoiriens, en fonction essentiellement à l'intérieur du pays, prennent part, mardi à Abidjan, à un séminaire de renforcement de capacité en matière de lutte contre le travail des enfants, à l'initiative du cabinet de la Première dame, Dominique Ouattara, présidente du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l'exploitation et le travail des enfants (CNS).
"Ce phénomène (du travail des enfants) met en péril l'avenir de nombreux enfants. Renforcer les capacités opérationnelles de la police et de la gendarmerie permettra d'y répondre efficacement", a expliqué, le ministre de l'Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, Dosso Moussa, par ailleurs président du comité interministériel de lu lutte contre le travail des enfants, à l'ouverture de ce séminaire qui se tient au cabinet de la Première dame à Cocody.
Un rapport publié par l'Unicef, en mars 2012, indique que quelque 250 millions d'enfants de 11 et 14 ans travaillent dans le monde, dont 60 millions ont entre 5 et 11 ans. Ils sont le plus souvent soumis à des conditions de travail mettant en péril leur survie et leur développement physique et moral. En Côte d'Ivoire, environ 1,5 million d'enfants de 5 à 17 ans sont impliqués dans des activités économiques, dont plus de 5000 dans les plantations de cacao, note-t-on.
Cette formation des policiers et gendarmes ivoiriens, qui s'achève en fin d'après-midi est d'une "importance stratégique" et devra les aider à être mieux outillés pour "démanteler et mettre hors d'état de nuire les réseaux de traite transfrontalière de trafic et d'exploitation des enfants" sur le territoire ivoirien, a expliqué la directrice de cabinet de la Première dame, Yao Patricia Sylvie.
Les participants qui auront des séances d'échanges d'expériences autour de plusieurs sujets relatifs à ce fléau seront instruits par des experts du Bureau international du travail (BIT), de la police nationale, du monde judiciaire et de ministères sectoriels, dans divers modules, notamment le cadre conceptuel et institutionnel du travail des enfants.
D'après les organisations et institutions impliquées dans la lutte contre ce mal, certains enfants sont utilisés dans des exploitations minières, agricoles et artisanales quand d'autres sont utilisés à des fins sexuelles et pornographiques.
kkp/tm
"Ce phénomène (du travail des enfants) met en péril l'avenir de nombreux enfants. Renforcer les capacités opérationnelles de la police et de la gendarmerie permettra d'y répondre efficacement", a expliqué, le ministre de l'Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, Dosso Moussa, par ailleurs président du comité interministériel de lu lutte contre le travail des enfants, à l'ouverture de ce séminaire qui se tient au cabinet de la Première dame à Cocody.
Un rapport publié par l'Unicef, en mars 2012, indique que quelque 250 millions d'enfants de 11 et 14 ans travaillent dans le monde, dont 60 millions ont entre 5 et 11 ans. Ils sont le plus souvent soumis à des conditions de travail mettant en péril leur survie et leur développement physique et moral. En Côte d'Ivoire, environ 1,5 million d'enfants de 5 à 17 ans sont impliqués dans des activités économiques, dont plus de 5000 dans les plantations de cacao, note-t-on.
Cette formation des policiers et gendarmes ivoiriens, qui s'achève en fin d'après-midi est d'une "importance stratégique" et devra les aider à être mieux outillés pour "démanteler et mettre hors d'état de nuire les réseaux de traite transfrontalière de trafic et d'exploitation des enfants" sur le territoire ivoirien, a expliqué la directrice de cabinet de la Première dame, Yao Patricia Sylvie.
Les participants qui auront des séances d'échanges d'expériences autour de plusieurs sujets relatifs à ce fléau seront instruits par des experts du Bureau international du travail (BIT), de la police nationale, du monde judiciaire et de ministères sectoriels, dans divers modules, notamment le cadre conceptuel et institutionnel du travail des enfants.
D'après les organisations et institutions impliquées dans la lutte contre ce mal, certains enfants sont utilisés dans des exploitations minières, agricoles et artisanales quand d'autres sont utilisés à des fins sexuelles et pornographiques.
kkp/tm