Le Comité national de surveillance du travail des enfants (CNS) a organisé le mardi 13 août 2013 un atelier de formation à l’intention des éléments de la sous-direction de la police criminelle et des brigades de la gendarmerie nationale en charge de la lutte contre la traite et la délinquance juvénile au cabinet de la Première Dame à Cocody.
A l’ouverture des travaux, le président du comité interministériel de la lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants le ministre d’Etat, ministre des Affaires sociales et de la formation professionnelle Dosso Moussa s’est félicité de l’engagement de la Première dame Mme Dominique Ouattara à faire reculer le fléau de la traite, de l’exploitation et le travail des enfants à travers le CNS qu’elle préside. Il note que le phénomène continue d’exister malgré les actions de sensibilisation. C’est pourquoi Dosso Moussa a salué la tenue de l’atelier en vue du renforcement des capacités des éléments des forces de l’ordre dans la lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants qui est l’une des recommandations du département américain. « Le gouvernement attend que vous soyez engagés en bonne place dans la lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants. C’est pourquoi je vous exhorte à redoubler d’effort et aussi ayez espoir que le renforcement de capacités opérationnelles dont vous bénéficiez lors de cet atelier, puisse vous aider à être plus opérationnels », a-t-il laissé entendre. Pour sa part, la directrice de cabinet de la Première dame et secrétaire exécutif du CNS Mme Sylvie Yao a souligné que la tenue du séminaire obéit au souci de Mme Dominique Ouattara de susciter une grande implication des forces de l’ordre dans la lutte contre les pires formes du travail des enfants.
Ce que réclament les gendarmes et les policiers.
L’atelier, qui a duré six heures de temps, a été sanctionné par un rapport lu par le lieutenant Dodoras Serges commandant d’escadron à l’école nationale de la gendarmerie de Torogoué. Dans ce rapport, les séminaristes ont demandé le renforcement de leurs moyens de mobilité et la construction des centres d’accueil et de transit pour les enfants victimes . Ils ont également exprimé la nécessité d’affecter des travailleurs sociaux dans toutes les localités de la Côte d’Ivoire afin d’assurer un bon maillage territorial de la prise en charge et la nécessité d’établir une collaboration entre les forces de l’ordre et les structures sociales pour une meilleure prise en charge des enfants victimes. Aussi ont –ils réclamé l’établissement de la cartographie nationale des structures sociales en vue d’une meilleure référence des victimes. Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité était représenté par le directeur général adjoint de la police nationale chargé de la police publique, le contrôleur général Yaya Kamara, à cet atelier. La présence également de Mme Massandjé Touré, directrice générale du Conseil café-cacao a été remarquée. Les gendarmes sont venus des brigades de gendarmerie de Meagui, de San-pedro, de Duékoué, de Guiglo, de Sassandra, d’Issia, de Daloa, de Soubré, de Torogoué et d’Abidjan.
Touré Abdoulaye
A l’ouverture des travaux, le président du comité interministériel de la lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants le ministre d’Etat, ministre des Affaires sociales et de la formation professionnelle Dosso Moussa s’est félicité de l’engagement de la Première dame Mme Dominique Ouattara à faire reculer le fléau de la traite, de l’exploitation et le travail des enfants à travers le CNS qu’elle préside. Il note que le phénomène continue d’exister malgré les actions de sensibilisation. C’est pourquoi Dosso Moussa a salué la tenue de l’atelier en vue du renforcement des capacités des éléments des forces de l’ordre dans la lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants qui est l’une des recommandations du département américain. « Le gouvernement attend que vous soyez engagés en bonne place dans la lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants. C’est pourquoi je vous exhorte à redoubler d’effort et aussi ayez espoir que le renforcement de capacités opérationnelles dont vous bénéficiez lors de cet atelier, puisse vous aider à être plus opérationnels », a-t-il laissé entendre. Pour sa part, la directrice de cabinet de la Première dame et secrétaire exécutif du CNS Mme Sylvie Yao a souligné que la tenue du séminaire obéit au souci de Mme Dominique Ouattara de susciter une grande implication des forces de l’ordre dans la lutte contre les pires formes du travail des enfants.
Ce que réclament les gendarmes et les policiers.
L’atelier, qui a duré six heures de temps, a été sanctionné par un rapport lu par le lieutenant Dodoras Serges commandant d’escadron à l’école nationale de la gendarmerie de Torogoué. Dans ce rapport, les séminaristes ont demandé le renforcement de leurs moyens de mobilité et la construction des centres d’accueil et de transit pour les enfants victimes . Ils ont également exprimé la nécessité d’affecter des travailleurs sociaux dans toutes les localités de la Côte d’Ivoire afin d’assurer un bon maillage territorial de la prise en charge et la nécessité d’établir une collaboration entre les forces de l’ordre et les structures sociales pour une meilleure prise en charge des enfants victimes. Aussi ont –ils réclamé l’établissement de la cartographie nationale des structures sociales en vue d’une meilleure référence des victimes. Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité était représenté par le directeur général adjoint de la police nationale chargé de la police publique, le contrôleur général Yaya Kamara, à cet atelier. La présence également de Mme Massandjé Touré, directrice générale du Conseil café-cacao a été remarquée. Les gendarmes sont venus des brigades de gendarmerie de Meagui, de San-pedro, de Duékoué, de Guiglo, de Sassandra, d’Issia, de Daloa, de Soubré, de Torogoué et d’Abidjan.
Touré Abdoulaye