Amis sportifs
La semaine écoulée a été bien chargée en événements sportifs. Quelques uns ont retenu mon attention et je voudrais partager avec vous les sentiments qu’ils m’inspirent.
Comme bien de sportifs, j’ai suivi avec beaucoup d’intérêt le match Mexique – Côte d’Ivoire marqué par la défaite des Eléphants (4-1). Evidemment, ce résultat ne fait plaisir à personne. Toutefois, il convient de situer ce match dans son contexte. C’est une rencontre amicale qui intervient en début de saison, au moment où la grande majorité des joueurs reprend la compétition. Il importe donc de rester mesuré dans notre appréciation de cette sortie des Eléphants. On pourra mieux les apprécier à leur prochaine rencontre officielle, de septembre, face au Maroc. Cependant, le plus important pour la sélection nationale, c’est d’être prête pour le troisième et dernier tour qualificatif pour la Coupe du monde 2014. Pour l’équilibre du football ivoirien, il est impératif que les Eléphants soient au Brésil. Comme je l’ai dit à maintes reprises au cours de mes deux mandats à la tête de Fédération ivoirienne de football (FIF), tout en reconnaissant la part importante de nos contributions (sponsors, Etat,…), le rayonnement de notre football est largement tributaire des retombées financières de la Coupe du monde. Ne pas y participer compromettrait grandement l’équilibre financier de la fédération en général, et des clubs en particulier. Nous tous, joueurs, dirigeants de la Fédération ivoirienne de football, autorités politiques et administratives et l’ensemble des acteurs et supporteurs, sommes tenus d’une obligation de résultats en faisant converger nos efforts et nos prières afin que Brésil 2014 soit une réalité pour notre équipe nationale. Au plan local, l’Assemblée générale ordinaire de l’Asec Mimosas et la situation qui prévaut à l’Africa Sports d’Abidjan m’inspirent quelques commentaires. Il me semble clairement établi, et sans vouloir vexer quiconque, qu’actuellement en Côte d’Ivoire, il y a l’Asec et les autres. Depuis plusieurs années, ce club nous a habitués à la régularité de ses assemblées générales et à la publication de son bilan annuel. Il demeure mon modèle en termes d’organisation.
C’est le signe d’une volonté affirmée de transparence. Ce club a su se doter de textes clairs et précis, qui, quoique susceptibles d’amélioration, sont le gage de sa stabilité depuis plus de deux décennies. Quant à son patrimoine (Complexe Sol Béni, Académie MimoSifcom, Asec Communication), il est visible et suscite de l’admiration. En dépit des difficultés liées à son développement, l’Asec Mimosas indique la voie à suivre. C’est pourquoi, la situation actuelle à l’Africa Sports devrait interpeller tous les clubs ivoiriens, y compris l’AFAD. Il est crucial d’avoir une visibilité sans équivoque dans l’existence juridique et les textes précisant le mode de fonctionnement et d’organisation de nos associations. Au regard de l’évolution du football mondial, ces exigences apparaissent comme le socle de la stabilité et de la pérennité de nos clubs. Ma vision claire est de contribuer à inscrire l’AFAD dans cette ligne. Bientôt, nous irons en Assemblée générale de «toilettage» de nos textes. Toutes les personnes, physiques et morales, qui se reconnaissent dans ce club, pourront prendre part à cette Assemblée générale au sortir de laquelle nous devrons prendre l’habitude de nous retrouver annuellement et de publier nos comptes. A l’AFAD, rien ne devra plus être comme avant. Au plan continental, la présence du Séwé sport de San Pedro en phase de poules de la Ligue des champions permet à la Côte d’Ivoire de conserver sa place parmi les douze premières nations au classement CAF et d’avoir quatre représentants dans les coupes africaines. Je pense que le Séwé Sport a déjà largement rempli sa mission. Quels que soient ses résultats cette année en Ligue des champions, il aura fait honneur au football ivoirien. C’est le lieu de lancer un appel aux autorités municipales et régionales de San Pedro pour un soutien conséquent au Séwé Sport, pour l’aider à relever d’autres challenges. Je voudrais terminer mon tour d’horizon de l’actualité sportive en saluant la performance remarquable de notre compatriote Murielle Ahouré, vice-championne du monde du 100 m et du 200 m. Elle a réussi l’exploit de faire flotter le drapeau ivoirien pour la première fois dans l’histoire des mondiaux d’athlétisme. Je suis, et nous sommes, très fiers d’elle et je lui souhaite de briller encore plus.
A mardi prochain
Jacques Anouma
La semaine écoulée a été bien chargée en événements sportifs. Quelques uns ont retenu mon attention et je voudrais partager avec vous les sentiments qu’ils m’inspirent.
Comme bien de sportifs, j’ai suivi avec beaucoup d’intérêt le match Mexique – Côte d’Ivoire marqué par la défaite des Eléphants (4-1). Evidemment, ce résultat ne fait plaisir à personne. Toutefois, il convient de situer ce match dans son contexte. C’est une rencontre amicale qui intervient en début de saison, au moment où la grande majorité des joueurs reprend la compétition. Il importe donc de rester mesuré dans notre appréciation de cette sortie des Eléphants. On pourra mieux les apprécier à leur prochaine rencontre officielle, de septembre, face au Maroc. Cependant, le plus important pour la sélection nationale, c’est d’être prête pour le troisième et dernier tour qualificatif pour la Coupe du monde 2014. Pour l’équilibre du football ivoirien, il est impératif que les Eléphants soient au Brésil. Comme je l’ai dit à maintes reprises au cours de mes deux mandats à la tête de Fédération ivoirienne de football (FIF), tout en reconnaissant la part importante de nos contributions (sponsors, Etat,…), le rayonnement de notre football est largement tributaire des retombées financières de la Coupe du monde. Ne pas y participer compromettrait grandement l’équilibre financier de la fédération en général, et des clubs en particulier. Nous tous, joueurs, dirigeants de la Fédération ivoirienne de football, autorités politiques et administratives et l’ensemble des acteurs et supporteurs, sommes tenus d’une obligation de résultats en faisant converger nos efforts et nos prières afin que Brésil 2014 soit une réalité pour notre équipe nationale. Au plan local, l’Assemblée générale ordinaire de l’Asec Mimosas et la situation qui prévaut à l’Africa Sports d’Abidjan m’inspirent quelques commentaires. Il me semble clairement établi, et sans vouloir vexer quiconque, qu’actuellement en Côte d’Ivoire, il y a l’Asec et les autres. Depuis plusieurs années, ce club nous a habitués à la régularité de ses assemblées générales et à la publication de son bilan annuel. Il demeure mon modèle en termes d’organisation.
C’est le signe d’une volonté affirmée de transparence. Ce club a su se doter de textes clairs et précis, qui, quoique susceptibles d’amélioration, sont le gage de sa stabilité depuis plus de deux décennies. Quant à son patrimoine (Complexe Sol Béni, Académie MimoSifcom, Asec Communication), il est visible et suscite de l’admiration. En dépit des difficultés liées à son développement, l’Asec Mimosas indique la voie à suivre. C’est pourquoi, la situation actuelle à l’Africa Sports devrait interpeller tous les clubs ivoiriens, y compris l’AFAD. Il est crucial d’avoir une visibilité sans équivoque dans l’existence juridique et les textes précisant le mode de fonctionnement et d’organisation de nos associations. Au regard de l’évolution du football mondial, ces exigences apparaissent comme le socle de la stabilité et de la pérennité de nos clubs. Ma vision claire est de contribuer à inscrire l’AFAD dans cette ligne. Bientôt, nous irons en Assemblée générale de «toilettage» de nos textes. Toutes les personnes, physiques et morales, qui se reconnaissent dans ce club, pourront prendre part à cette Assemblée générale au sortir de laquelle nous devrons prendre l’habitude de nous retrouver annuellement et de publier nos comptes. A l’AFAD, rien ne devra plus être comme avant. Au plan continental, la présence du Séwé sport de San Pedro en phase de poules de la Ligue des champions permet à la Côte d’Ivoire de conserver sa place parmi les douze premières nations au classement CAF et d’avoir quatre représentants dans les coupes africaines. Je pense que le Séwé Sport a déjà largement rempli sa mission. Quels que soient ses résultats cette année en Ligue des champions, il aura fait honneur au football ivoirien. C’est le lieu de lancer un appel aux autorités municipales et régionales de San Pedro pour un soutien conséquent au Séwé Sport, pour l’aider à relever d’autres challenges. Je voudrais terminer mon tour d’horizon de l’actualité sportive en saluant la performance remarquable de notre compatriote Murielle Ahouré, vice-championne du monde du 100 m et du 200 m. Elle a réussi l’exploit de faire flotter le drapeau ivoirien pour la première fois dans l’histoire des mondiaux d’athlétisme. Je suis, et nous sommes, très fiers d’elle et je lui souhaite de briller encore plus.
A mardi prochain
Jacques Anouma
