Une réunion entre des chefs de la Force de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), de la Force française Licorne et des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) s'est tenue sur les questions de sécurité et de formation, a-t-on appris mercredi auprès de la Mission onusienne à Abidjan.
La réunion qui s'est tenue mardi s'inscrivait dans le cadre des rencontres bimensuelles que tiennent les trois Forces en vue de coordonner leurs actions et d'ajuster le dispositif sécuritaire en place, à la lumière des événements et pour faire face à toute situation imprévue.
Selon la Mission onusienne, les généraux Muhamad Iqbal Asi de l'Onuci, Touré Sékou des FRCI et le lieutenant-colonel Rémi Bouzereau de la Licorne ont notamment fait le point de la situation sécuritaire et évoqué les questions de formation des éléments de l'armée ivoirienne.
Les hauts responsables militaires n'ont pas fait de déclaration officielle à l'issue de la réunion, souligne-t-on. Sur le terrain, la situation sécuritaire générale est marquée par la recrudescence du phénomène des "coupeurs de route", ces gangsters qui opèrent sur les routes des villes et villages et qui se recrutent pour la majorité parmi les ex-combattants de la crise militaro-politique de 2010-2011 en attente d'être démobilisés et réinsérés.
Faisant mercredi à la presse le point d'une récente visite dans le centre et le centre-ouest ivoirien où pullulent ces bandits, le ministre en charge de la Défense, Paul Koffi Koffi, a jugé "encourageants" les résultats de la lutte contre ces bandits, faisant état d'une "dizaine de coupeurs de route mis hors d'état de nuire la semaine dernière".
"L'Etat va s'implanter progressivement par un dispositif très fort et costaud" sur l'ensemble du territoire, a-t-il assuré.
Sur le volet formation, le gouvernement ivoirien et et l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) ont signé récemment une initiative de "coopération renforcée" qui porte, entre autres, sur le renforcement de l'appui à la formation des militaires ivoiriens par des programmes dispensés par l'institution onusienne en complémentarité avec d'autres partenaires, notamment la Force française Licorne.
Conformément à cette initiative, des formations avec un accent particulier sur la protection des civils et le droit international humanitaire, les droits de l'homme et le droit international des réfugiés, sans compter la protection de l'enfant et les violences sexuelles et sexistes ont été dispensées aux militaires, gendarmes et policiers ivoiriens.
Pour sa part, en soutien à l'Onuci, la Licorne a assuré, lors de manoeuvres militaires conjointes franco-ivoiriennes, la formation du bataillon logistique de 235 militaires ivoiriens déployés fin avril au Mali dans le cadre de la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Mali (Minusma).
La réforme du secteur de la Défense est un grand chantier pour le gouvernement ivoirien après la crise post-électorale, ponctuée par deux semaines de guerre à Abidjan, qui a désorganisé le système sécuritaire du pays et mis en lambeaux l'armée nationale.
Un code d'éthique et de déontologie, des textes devant régir l'organisation de la Défense, le commandement des Forces, le statut, la carrière des militaires et le profil des postes, la formation ont été élaborés pour "relever les défis de la sécurisation post-crise et de la défense optimale du territoire".
La réunion qui s'est tenue mardi s'inscrivait dans le cadre des rencontres bimensuelles que tiennent les trois Forces en vue de coordonner leurs actions et d'ajuster le dispositif sécuritaire en place, à la lumière des événements et pour faire face à toute situation imprévue.
Selon la Mission onusienne, les généraux Muhamad Iqbal Asi de l'Onuci, Touré Sékou des FRCI et le lieutenant-colonel Rémi Bouzereau de la Licorne ont notamment fait le point de la situation sécuritaire et évoqué les questions de formation des éléments de l'armée ivoirienne.
Les hauts responsables militaires n'ont pas fait de déclaration officielle à l'issue de la réunion, souligne-t-on. Sur le terrain, la situation sécuritaire générale est marquée par la recrudescence du phénomène des "coupeurs de route", ces gangsters qui opèrent sur les routes des villes et villages et qui se recrutent pour la majorité parmi les ex-combattants de la crise militaro-politique de 2010-2011 en attente d'être démobilisés et réinsérés.
Faisant mercredi à la presse le point d'une récente visite dans le centre et le centre-ouest ivoirien où pullulent ces bandits, le ministre en charge de la Défense, Paul Koffi Koffi, a jugé "encourageants" les résultats de la lutte contre ces bandits, faisant état d'une "dizaine de coupeurs de route mis hors d'état de nuire la semaine dernière".
"L'Etat va s'implanter progressivement par un dispositif très fort et costaud" sur l'ensemble du territoire, a-t-il assuré.
Sur le volet formation, le gouvernement ivoirien et et l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) ont signé récemment une initiative de "coopération renforcée" qui porte, entre autres, sur le renforcement de l'appui à la formation des militaires ivoiriens par des programmes dispensés par l'institution onusienne en complémentarité avec d'autres partenaires, notamment la Force française Licorne.
Conformément à cette initiative, des formations avec un accent particulier sur la protection des civils et le droit international humanitaire, les droits de l'homme et le droit international des réfugiés, sans compter la protection de l'enfant et les violences sexuelles et sexistes ont été dispensées aux militaires, gendarmes et policiers ivoiriens.
Pour sa part, en soutien à l'Onuci, la Licorne a assuré, lors de manoeuvres militaires conjointes franco-ivoiriennes, la formation du bataillon logistique de 235 militaires ivoiriens déployés fin avril au Mali dans le cadre de la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Mali (Minusma).
La réforme du secteur de la Défense est un grand chantier pour le gouvernement ivoirien après la crise post-électorale, ponctuée par deux semaines de guerre à Abidjan, qui a désorganisé le système sécuritaire du pays et mis en lambeaux l'armée nationale.
Un code d'éthique et de déontologie, des textes devant régir l'organisation de la Défense, le commandement des Forces, le statut, la carrière des militaires et le profil des postes, la formation ont été élaborés pour "relever les défis de la sécurisation post-crise et de la défense optimale du territoire".