Le secrétaire général du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, Alphonse Djédjé Mady a justifié hier sa candidature à la tête du vieux parti.
Des journaux l’ont devancé en diffusant l’intégralité de son propos liminaire. Mais hier, à la Maison du parti à Cocody, le secrétaire général du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) a lu le texte justifiant sa candidature au 12ème congrès de la formation politique. « Je suis candidat pour rendre au Pdci et à la Côte d’Ivoire ce que j’ai reçu d’eux », a-t-il déclaré, face à la presse. Mais avant, il a dénoncé l’indélicatesse de ceux qui ont « piraté » son discours pour le remettre à des journalistes. « Hier (mardi, ndlr) mon exposé liminaire a été terminé dans les locaux du Pdci, ici (…) La machine a été remise en marche. C’est-à-dire les pirates ont mis six minutes pour tirer le texte que vous avez vu exposé in extenso dans certains journaux », a-t-il raconté. « C’est une fenêtre qui a été forcée et c’est par cette fenêtre qu’on a eu accès à la salle pour pirater le texte », a dénoncé M. Mady. Aussi, le président du directoire du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) a dit regretter que ‘’ces choses’’ se produisent dans son parti. « Mais est-on réduit au Pdci, pour aller voler des documents ? », s’est-il interroger. « Quand on va jusqu’à voler des documents, c’est que des gens pensent que la libre expression n’est plus permise dans un parti démocratique. Ça fait pitié pour le Pdci et c’est dommage pour ceux qui se sont livrés à ce geste », a regretté M. Djédjé Mady. Interrogé sur les moyens dont il dispose pour affronter le président sortant, Henri Konan Bédié qui a accepté de rempiler à la demande des secrétaires généraux, le conférencier a dit faire confiance à sa matière grise. « Je ne suis pas candidat parce que j’ai de l’argent. Je suis candidat parce qu’Houphouet-Boigny m’a aidé à me former. C’est de ma richesse intellectuelle et morale que je me prévaux », a-t-il répondu, non sans insister sur le fait que le président Bédié est inéligible. « Ne l’induisons pas en erreur, il sait mieux que quiconque en Côte d’Ivoire, ce que représente le respect du dispositif légal », a-t-il précisé.
Ces cadres qui veulent le PDCI
Si Alphonse Djédjé Mady ne souhaite pas la candidature de l’ancien chef de l’Etat, il ne le voue pas pour autant à la retraite. « Le président Bédié n’est pas politiquement dépassé », a-t-il mis au point. « Il a toutes ses ressources intellectuelles et peut servir la Côte d’Ivoire », a-t-il fait remarquer, avant de poursuivre : « si la loi élimine le président Bédié dans l’état actuel des choses, il aurait tellement été souhaitable qu’il devienne un Mandela de la Côte d’Ivoire». Parlant du congrès, le conférencier a dénoncé des dysfonctionnements dans sa préparation. « Mais nous serons vigilants afin que ce congrès se déroule dans les bonnes conditions », a assuré le challenger d’Henri Konan Bédié. Alphonse Djédjé Mady a été soutenu lors de cette conférence de presse par plusieurs caciques du Pdci, notamment Jean Konan Banny, Georges Ouégnin, Kouassi Yao, Yébouet Lazare…
Ténin Bè Ousmane
Des journaux l’ont devancé en diffusant l’intégralité de son propos liminaire. Mais hier, à la Maison du parti à Cocody, le secrétaire général du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) a lu le texte justifiant sa candidature au 12ème congrès de la formation politique. « Je suis candidat pour rendre au Pdci et à la Côte d’Ivoire ce que j’ai reçu d’eux », a-t-il déclaré, face à la presse. Mais avant, il a dénoncé l’indélicatesse de ceux qui ont « piraté » son discours pour le remettre à des journalistes. « Hier (mardi, ndlr) mon exposé liminaire a été terminé dans les locaux du Pdci, ici (…) La machine a été remise en marche. C’est-à-dire les pirates ont mis six minutes pour tirer le texte que vous avez vu exposé in extenso dans certains journaux », a-t-il raconté. « C’est une fenêtre qui a été forcée et c’est par cette fenêtre qu’on a eu accès à la salle pour pirater le texte », a dénoncé M. Mady. Aussi, le président du directoire du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) a dit regretter que ‘’ces choses’’ se produisent dans son parti. « Mais est-on réduit au Pdci, pour aller voler des documents ? », s’est-il interroger. « Quand on va jusqu’à voler des documents, c’est que des gens pensent que la libre expression n’est plus permise dans un parti démocratique. Ça fait pitié pour le Pdci et c’est dommage pour ceux qui se sont livrés à ce geste », a regretté M. Djédjé Mady. Interrogé sur les moyens dont il dispose pour affronter le président sortant, Henri Konan Bédié qui a accepté de rempiler à la demande des secrétaires généraux, le conférencier a dit faire confiance à sa matière grise. « Je ne suis pas candidat parce que j’ai de l’argent. Je suis candidat parce qu’Houphouet-Boigny m’a aidé à me former. C’est de ma richesse intellectuelle et morale que je me prévaux », a-t-il répondu, non sans insister sur le fait que le président Bédié est inéligible. « Ne l’induisons pas en erreur, il sait mieux que quiconque en Côte d’Ivoire, ce que représente le respect du dispositif légal », a-t-il précisé.
Ces cadres qui veulent le PDCI
Si Alphonse Djédjé Mady ne souhaite pas la candidature de l’ancien chef de l’Etat, il ne le voue pas pour autant à la retraite. « Le président Bédié n’est pas politiquement dépassé », a-t-il mis au point. « Il a toutes ses ressources intellectuelles et peut servir la Côte d’Ivoire », a-t-il fait remarquer, avant de poursuivre : « si la loi élimine le président Bédié dans l’état actuel des choses, il aurait tellement été souhaitable qu’il devienne un Mandela de la Côte d’Ivoire». Parlant du congrès, le conférencier a dénoncé des dysfonctionnements dans sa préparation. « Mais nous serons vigilants afin que ce congrès se déroule dans les bonnes conditions », a assuré le challenger d’Henri Konan Bédié. Alphonse Djédjé Mady a été soutenu lors de cette conférence de presse par plusieurs caciques du Pdci, notamment Jean Konan Banny, Georges Ouégnin, Kouassi Yao, Yébouet Lazare…
Ténin Bè Ousmane