Grève ou pas grève ce lundi, les spéculations vont train. Et pour cause, les heures prochaines s’annoncent chaudes dans la communauté des transporteurs du district d’Abidjan. Et pour cause, un préavis de grève a été déposé depuis le 16 aout 2013 sur la table des autorités d’une semaine des taxis compteurs et minibus Gbakas du 26 aout au 30 aout prochain sur toute l’entendue du district d’Abidjan. Et Cela pour dénoncer le racket syndical et la concurrence des taxis banalisés. Situation créer et entretenue par la non application sur le terrain du contenu du communiqué du 09 juillet denier signé par les ministres chargés des Transports, Gaoussou Touré, de la Sécurité, Ahmed Bakayoko, de l’Economie et des finances, Kaba Nialé et de la Défense, Paul Koffi Koffi, ont signé ce communiqué interdisant à partir du 15 juillet l’exercice de l’activité de transport public à tout véhicule non en règle.
Dans le fond, les transporteurs expriment leur ras-le-bol vis-à vis de la concurrence déloyale des véhicules banalisés et des conséquences sur l’activité des professionnels des transports ;
Autres point d’achoppement, les nombreux prélèvements illicites et abusifs effectués à tous les coins de rues par des pseudo-syndicalistes sur les braves conducteurs de Gbakas.
Et la goutte d’eau qui a fait déborder le vase c’est le laxisme apparent des forces de l’ordre et de sécurité quand à l’application du communiqué des ministres en charge des Transports, de la Sécurité, de l’Economie et des Finances et de la Défense invitant les taxis compteurs et taxis inter communaux communément appelés « woro woro » ou « taxis banalisés » que conformément au protocole d’accord signé le 2 novembre 2012, qu’il sera procédée à partir du lundi 15 juillet 2013, par les services compétents, aux contrôles des documents administratifs afférents aux véhicules , des pièces autorisant l’exercice de l’activité de transport public, de la patente, du certificat de visite technique et de l’assurance de transport public voyageurs.
Il résulte des échanges initiés sur la question par le Ministère des Transports avec les acteurs du secteur des transports terrestres, que ce préavis tire fondamentalement son origine du sentiment qu’ont ceux-ci de l’arrêt des opérations de contrôle lancés par la police nationale depuis le 15 Juillet aux fins de contraindre à la mise en règle des véhicules de transport public de passagers à Abidjan, contrôles dont ils avaient tous salué l’avènement.
A cet égard le Ministère des Transports ne saurait être tenu pour responsable de la non application du communiqué du 09 juillet. Mais plutôt des forces de l’ordre qui visiblement qui n’ont rien fait pour empêcher le retour des « woro-woro » dans les différentes artères d’Abidjan. Reste aux autres ministères partis à ce communiqué notamment ceux de l’intérieur et de la Défense de jouer pleinement leur partition.
Au demeurant, il est à rappeler que ces contrôles sont l’aboutissement du dialogue social inlassablement engagé depuis plusieurs mois par le Ministre des Transports avec les acteurs en vue d’une solution durable aux différents problèmes qui minent le secteur des transports, notamment la concurrence déloyale livrée par les véhicules banalisés.
Il ne faut pas se leurrer la face. La résolution du problème des taxis banalisés » ne saurait à lui seul satisfaire les grévistes de façon définitive. C’est également l’occasion d’ appeler tous les acteurs du transport terrestre ivoirien pour ensemble avec le ministère pour ramener l’ordre et la sérénité dans le milieu et pour mieux s’attaquer au casse-tête du racket.
En attendant les Abidjanais eux retiennent leur souffle.
Dans le fond, les transporteurs expriment leur ras-le-bol vis-à vis de la concurrence déloyale des véhicules banalisés et des conséquences sur l’activité des professionnels des transports ;
Autres point d’achoppement, les nombreux prélèvements illicites et abusifs effectués à tous les coins de rues par des pseudo-syndicalistes sur les braves conducteurs de Gbakas.
Et la goutte d’eau qui a fait déborder le vase c’est le laxisme apparent des forces de l’ordre et de sécurité quand à l’application du communiqué des ministres en charge des Transports, de la Sécurité, de l’Economie et des Finances et de la Défense invitant les taxis compteurs et taxis inter communaux communément appelés « woro woro » ou « taxis banalisés » que conformément au protocole d’accord signé le 2 novembre 2012, qu’il sera procédée à partir du lundi 15 juillet 2013, par les services compétents, aux contrôles des documents administratifs afférents aux véhicules , des pièces autorisant l’exercice de l’activité de transport public, de la patente, du certificat de visite technique et de l’assurance de transport public voyageurs.
Il résulte des échanges initiés sur la question par le Ministère des Transports avec les acteurs du secteur des transports terrestres, que ce préavis tire fondamentalement son origine du sentiment qu’ont ceux-ci de l’arrêt des opérations de contrôle lancés par la police nationale depuis le 15 Juillet aux fins de contraindre à la mise en règle des véhicules de transport public de passagers à Abidjan, contrôles dont ils avaient tous salué l’avènement.
A cet égard le Ministère des Transports ne saurait être tenu pour responsable de la non application du communiqué du 09 juillet. Mais plutôt des forces de l’ordre qui visiblement qui n’ont rien fait pour empêcher le retour des « woro-woro » dans les différentes artères d’Abidjan. Reste aux autres ministères partis à ce communiqué notamment ceux de l’intérieur et de la Défense de jouer pleinement leur partition.
Au demeurant, il est à rappeler que ces contrôles sont l’aboutissement du dialogue social inlassablement engagé depuis plusieurs mois par le Ministre des Transports avec les acteurs en vue d’une solution durable aux différents problèmes qui minent le secteur des transports, notamment la concurrence déloyale livrée par les véhicules banalisés.
Il ne faut pas se leurrer la face. La résolution du problème des taxis banalisés » ne saurait à lui seul satisfaire les grévistes de façon définitive. C’est également l’occasion d’ appeler tous les acteurs du transport terrestre ivoirien pour ensemble avec le ministère pour ramener l’ordre et la sérénité dans le milieu et pour mieux s’attaquer au casse-tête du racket.
En attendant les Abidjanais eux retiennent leur souffle.