Abidjan (Côte d'Ivoire)- Une grève de l'intersyndicale des organisations professionnelles des transports a perturbé, lundi le transport à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.
L'appel du porte-parole de l'Intersyndicale, Adama Coulibaly, dans la soirée de dimanche, invitant ses collègues à suspendre cette grève n'a pas été entendu. Il a annoncé un début de solution avec le gouvernement.
Des taxis-compteurs et des mini-cars appelés Gbaka se faisaient rares en certains endroits de la capitale économique ivoirienne, causant des désagréments aux usagers.
"Ca fait pratiquement plus d'une heure que nous attendons, mais il n'y a pas de taxi comme d'habitude'', a déclaré à APA, Juliette N'goran dans la commune d'Adjamé. A vingt mètres de Mlle N'goran, se dressait un long fil de passagers en attente. "C'est difficile pour nous qui n'avons pas de véhicule (...) Nous sommes obligés de subir toujours les humeurs des transporteurs'', déplore Fousséni Diabagaté, assureur de formation.
Les propriétaires de taxi-compteurs dont le nombre est estimé à environs 8000 personnes, dénoncent la passivité des autorités face à la concurrence déloyale imposée par quelque 20 000 taxis clandestins appelés Woro woro banalisés.
La semaine dernière, l'Intersyndicale, a protesté dans un communiqué contre la non-application d'un protocole d'accord signé en novembre dernier par les propriétaires de véhicules particuliers utilisés illégalement comme taxis intercommunaux, les exploitants et chauffeurs de taxis compteurs et le ministère ivoirien des transports.
Ce protocole d'accord fixait un délai de trois mois aux véhicules particuliers assurant le transport à Abidjan pour se mettre en règle en se dotant des documents administratifs nécessaires pour exercer dans le transport urbain.
Un arrêté interministériel signé par les ministères de l'Economie et des Finances, de la Défense, de la Sécurité et des Transports interdisait la circulation des véhicules banalisés.
Le 15 juillet dernier, le gouvernement avait lancé une opération de mise en fourrière des véhicules banalisés utilisés comme taxis, mais, cette opération a connu peu de succès.
LS/APA
L'appel du porte-parole de l'Intersyndicale, Adama Coulibaly, dans la soirée de dimanche, invitant ses collègues à suspendre cette grève n'a pas été entendu. Il a annoncé un début de solution avec le gouvernement.
Des taxis-compteurs et des mini-cars appelés Gbaka se faisaient rares en certains endroits de la capitale économique ivoirienne, causant des désagréments aux usagers.
"Ca fait pratiquement plus d'une heure que nous attendons, mais il n'y a pas de taxi comme d'habitude'', a déclaré à APA, Juliette N'goran dans la commune d'Adjamé. A vingt mètres de Mlle N'goran, se dressait un long fil de passagers en attente. "C'est difficile pour nous qui n'avons pas de véhicule (...) Nous sommes obligés de subir toujours les humeurs des transporteurs'', déplore Fousséni Diabagaté, assureur de formation.
Les propriétaires de taxi-compteurs dont le nombre est estimé à environs 8000 personnes, dénoncent la passivité des autorités face à la concurrence déloyale imposée par quelque 20 000 taxis clandestins appelés Woro woro banalisés.
La semaine dernière, l'Intersyndicale, a protesté dans un communiqué contre la non-application d'un protocole d'accord signé en novembre dernier par les propriétaires de véhicules particuliers utilisés illégalement comme taxis intercommunaux, les exploitants et chauffeurs de taxis compteurs et le ministère ivoirien des transports.
Ce protocole d'accord fixait un délai de trois mois aux véhicules particuliers assurant le transport à Abidjan pour se mettre en règle en se dotant des documents administratifs nécessaires pour exercer dans le transport urbain.
Un arrêté interministériel signé par les ministères de l'Economie et des Finances, de la Défense, de la Sécurité et des Transports interdisait la circulation des véhicules banalisés.
Le 15 juillet dernier, le gouvernement avait lancé une opération de mise en fourrière des véhicules banalisés utilisés comme taxis, mais, cette opération a connu peu de succès.
LS/APA