Depuis lundi, les propriétaires des taxis compteurs observent un arrêt de travail, pour protester contre la concurrence déloyale des véhicules banalisés. Cette situation n'est pas sans conséquence pour les travailleurs. En effet nombreux sont les Abidjanais qui éprouvent aujourd'hui des difficultés pour se rendre à leur lieu de travail. Les autres moyens de transport que sont le bus,les taxis intercommunaux et les mini-cars (Gbaka) ne pouvant transporter tout le monde, les travailleurs sont livrés à eux-mêmes. Les retards sur les lieux de travail sont fréquents tout comme les retours à la maison. Il faut attendre pendant des heures dans de longues files avant d'espérer avoir un véhicule de transports. C'est le même scénario, aussi bien à l'aller qu'au retour. Les habitudes ont changé et il faut désormais se réveiller un peu plus tôt que d'habitude et regagner par la suite son domicile à des heures indues. Des fonctionnaires ont donc tout simplement décidé de ne pas aller au travail, tant que la grève ne prend pas fin. Plombant ainsi l'économie ivoirienne.
Z.C
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