La grève des chauffeurs de taxis compteurs entamée depuis ce lundi 26 août a atteint en son troisième jour sa vitesse de croisière, avec en clé des violences perpétrées sur les véhicules banalisés, comme l’a constaté un confrère dans les communes de Yopougon et d’Adjamé. Si pour le premier jour de la grève de nombreuses dissensions étaient visibles entre les douze syndicats réunis au sein de l’intersyndicale, pour la seconde journée tout a été harmonisé pour faire respecter le mot d’ordre. Les voitures banalisées à la base de cette grève déclenchée par les taxis compteurs qui circulaient ce lundi, sont absents ce mardi dans des différents quartiers d’Abidjan, hormis Treichville et le Plateau.
Renseignement pris, un chauffeur sous le sceau de l’anonymat, nous apprendra qu’ils ont subit la furia de leurs homologues des taxis compteurs dans certains quartiers de la capitale économique d’Abidjan, dont l’énormité des dégâts leur a fait prendre des mesures de prudence.
Ils ont donc décidé de garer en attendant que les autorités trouvent une solution à ce problème. Par ailleurs, les transporteurs contactés pointent du doigt le président de la Coordination des gares (Cngr Ci), Adama Touré, de tirer profiter de leur mouvement. ‘‘Adama Touré n’a jamais été transporteur ici en Côte d’Ivoire. En comme d’habitude en pareille circonstance, il s’arroge des pouvoirs que nous le lui avons pas conférés. Il ne doit plus parler en notre nom, encore moins jouer la médiation avec les autorités’’, s’insurgent ces derniers. Accusés de ne pas faire leur travail avec rigueur, les policiers accusent à leur tour les syndicats d’entretenir le désordre. ‘‘ Nous ne pouvons pas à priori faire la différence entre un wôrô wôrô et un véhicule banalisé qui fait du transport’’. Quant aux usagers, ils ont connu pour cette deuxième journée de grève des gros désagréments. Toujours pas de taxis compteurs aux heures de descente. Rappelons que le gouvernement, par le biais de son ministre d’Etat et ministre de l’intérieur, de la Défense, des Transports, avait engagé une guerre contre les voitures banalisées wôrô wôrô tout en leur demandant de se mettre en règle pour exercer dans le transport en commun.
lhebdoivoirien@yahoo.fr
G.Evariste
Renseignement pris, un chauffeur sous le sceau de l’anonymat, nous apprendra qu’ils ont subit la furia de leurs homologues des taxis compteurs dans certains quartiers de la capitale économique d’Abidjan, dont l’énormité des dégâts leur a fait prendre des mesures de prudence.
Ils ont donc décidé de garer en attendant que les autorités trouvent une solution à ce problème. Par ailleurs, les transporteurs contactés pointent du doigt le président de la Coordination des gares (Cngr Ci), Adama Touré, de tirer profiter de leur mouvement. ‘‘Adama Touré n’a jamais été transporteur ici en Côte d’Ivoire. En comme d’habitude en pareille circonstance, il s’arroge des pouvoirs que nous le lui avons pas conférés. Il ne doit plus parler en notre nom, encore moins jouer la médiation avec les autorités’’, s’insurgent ces derniers. Accusés de ne pas faire leur travail avec rigueur, les policiers accusent à leur tour les syndicats d’entretenir le désordre. ‘‘ Nous ne pouvons pas à priori faire la différence entre un wôrô wôrô et un véhicule banalisé qui fait du transport’’. Quant aux usagers, ils ont connu pour cette deuxième journée de grève des gros désagréments. Toujours pas de taxis compteurs aux heures de descente. Rappelons que le gouvernement, par le biais de son ministre d’Etat et ministre de l’intérieur, de la Défense, des Transports, avait engagé une guerre contre les voitures banalisées wôrô wôrô tout en leur demandant de se mettre en règle pour exercer dans le transport en commun.
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G.Evariste