Des spécialistes de la médecine africaine venus des quatre coins du pays et de la sous-région ont pris d’assaut l’auditorium de la Caistab du Plateau le samedi 31 août 2013. A l’occasion de la commémoration de la 11e Journée de la médecine traditionnelle, les praticiens de la médecine naturelle ont fait part des problèmes qu’ils rencontrent dans l’exercice de leur profession. Ils ont sollicité l’aide du ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida pour qu’ils puissent accomplir leur tâche qui consiste à accompagner la médecine moderne. Docteur Kouao Daniel, président de la confédération des associations des praticiens de la médecine traditionnelle de l’Afrique de l’ouest, s’est voulu rassurant. « Le ministère s’active pour rendre notre profession plus efficace », a-t-il révélé. Avant d’ajouter : « Nous souhaitons l’aide du gouvernement pour la mise en place de l’ordre des tradi-praticiens ». Ce désir de mettre sur pied un ordre des membres de leur profession vise à mettre de l’ordre dans leur milieu qui est infesté par des individus véreux. « Recherche-développement en médecine traditionnelle », était le thème retenu pour cette 11e journée. Conférencier du jour, le docteur Kroa Ehoulé, directeur coordonnateur du programme national de la promotion de la médecine traditionnelle, en Côte d’Ivoire, a fait un constat selon lequel les malades du sida se tournent plus vers la pharmacopée africaine. D’où la nécessité de mettre les produits des tradi-praticiens au laboratoire. Notons que plusieurs personnalités étaient présentes à cette manifestation dont l’ambassadeur de la République Populaire de Chine son excellence Zhang Guoqing.
A.H
A.H