Ferkessédougou - L’ascite, une pathologie qui se caractérise par une accumulation d’un liquide séreux (sérum, petit lait), sanguinolent ou infecté de plusieurs litres dans l’abdomen du patient, gagne de plus en plus les ménages, et toucherait de nombreux sujets dans la région du Tchologo(nord du pays), où les services médicaux seraient continuellement confrontés au fléau, a appris, samedi, l’AIP, d'une source médicale.
Un patient d’environ 50 ans, fiévreux, le ventre bombé, le visage enflé et présentant des œdèmes au niveau des membres inferieurs, a été admis aux urgences médicales de l’hôpital de Ferké, et a été reçu par l’infirmier traitant, M. Goh Yves, qui a diagnostiqué une ascite, et informé l’AIP sur les caractéristiques de ladite maladie.
"Nous avons recueilli de l’abdomen du patient six litres de liquide jaune-citron(…); ce malade est le dixième cas d’ascite diagnostiqué et traité superficiellement à l’hôpital général de Ferkessédougou, car il faut effectuer des analyses pour rechercher les véritables causes; mais la prise en charge est coûteuse", a révélé M. Goh.
Celui-ci a toutefois déploré l'extrême indigence des patients qui ne peuvent de ce fait poursuivre correctement le traitement, faute de ressources, et qui fait que le mal s'aggrave. "Une fois le liquide extrait, par ponction, les malades n’ayant pas assez de moyens rentrent chez eux avec des prescriptions médicales et reviennent, plus tard, avec les mêmes symptômes, quelquefois, plus graves", a-t-il fait savoir.
Cet infirmier a par ailleurs révélé qu'"il n'y a pas longtemps, une jeune fille de 17 ans, souffrant d'une ascite, et que la mère croyait porteuse d'une grossesse, aurait subi une ponction de près de cinq litres de liquide de son abdomen, à la stupéfaction de sa mère qui l'avait accompagnée à l'hôpital".
Fort méconnu des populations, ce fléau connaîtrait une recrudescence dans les régions du nord et du centre, notamment à Bouaké, où des cas auraient été aussi décelés. D'après des études, cette pathologie serait généralement causée par la consommation de l’alcool, le tabac, et favoriserait notamment la cirrhose de foie, l’hépatite, le cancer ou autres infections respiratoires graves.
Le personnel technique médical appelle le plus tôt à une vaste campagne d'information et de sensibilisation des ménages ainsi qu'un suivi médical des sujets affectés des zones des régions du centre et du nord touchées par le fléau.
ti/amak/nf
Un patient d’environ 50 ans, fiévreux, le ventre bombé, le visage enflé et présentant des œdèmes au niveau des membres inferieurs, a été admis aux urgences médicales de l’hôpital de Ferké, et a été reçu par l’infirmier traitant, M. Goh Yves, qui a diagnostiqué une ascite, et informé l’AIP sur les caractéristiques de ladite maladie.
"Nous avons recueilli de l’abdomen du patient six litres de liquide jaune-citron(…); ce malade est le dixième cas d’ascite diagnostiqué et traité superficiellement à l’hôpital général de Ferkessédougou, car il faut effectuer des analyses pour rechercher les véritables causes; mais la prise en charge est coûteuse", a révélé M. Goh.
Celui-ci a toutefois déploré l'extrême indigence des patients qui ne peuvent de ce fait poursuivre correctement le traitement, faute de ressources, et qui fait que le mal s'aggrave. "Une fois le liquide extrait, par ponction, les malades n’ayant pas assez de moyens rentrent chez eux avec des prescriptions médicales et reviennent, plus tard, avec les mêmes symptômes, quelquefois, plus graves", a-t-il fait savoir.
Cet infirmier a par ailleurs révélé qu'"il n'y a pas longtemps, une jeune fille de 17 ans, souffrant d'une ascite, et que la mère croyait porteuse d'une grossesse, aurait subi une ponction de près de cinq litres de liquide de son abdomen, à la stupéfaction de sa mère qui l'avait accompagnée à l'hôpital".
Fort méconnu des populations, ce fléau connaîtrait une recrudescence dans les régions du nord et du centre, notamment à Bouaké, où des cas auraient été aussi décelés. D'après des études, cette pathologie serait généralement causée par la consommation de l’alcool, le tabac, et favoriserait notamment la cirrhose de foie, l’hépatite, le cancer ou autres infections respiratoires graves.
Le personnel technique médical appelle le plus tôt à une vaste campagne d'information et de sensibilisation des ménages ainsi qu'un suivi médical des sujets affectés des zones des régions du centre et du nord touchées par le fléau.
ti/amak/nf
