Le Front populaire ivoirien (Fpi), le parti de Laurent Gbagbo a célébré, samedi, à son siège provisoire de Cocody- Attoban, un quartier chic d’Abidjan, ses cadres qui ont recouvré la liberté provisoire le 6 août dernier, au nombre desquels le 1er vice-président, Abou Dramane Sangaré qui, au nom de ses ex-co-détenus a indiqué que leur parti est ‘’ sans esprit de vengeance, ni de haine, ni de revanche’’, a constaté APA sur place.
Le Front populaire ivoirien (Fpi), le parti de Laurent Gbagbo a célébré, samedi, à son siège provisoire de Cocody- Attoban, un quartier chic d’Abidjan, ses cadres qui ont recouvré la liberté provisoire le 6 août dernier, au nombre desquels le 1er vice-président, Abou Dramane Sangaré qui, au nom de ses ex-co-détenus a indiqué que leur parti est ‘’ sans esprit de vengeance, ni de haine, ni de revanche’’, a constaté APA sur place.
Liesse populaire, pas de danses et chants à la gloire du Fpi et de son fondateur, Laurent Gbagbo, incarcéré à la Haye depuis novembre 2011. C’est dans cette ferveur que Affi N’guessan, président statutaire du Fpi, Michel Gbagbo, le fils de Laurent Gbagbo, Abou Drahamane Sangaré, Geneviève Bro Grébé, la présidente des femmes patriotes, et autres ont été reçus par la direction intérimaire, en présence d’une foule de militants enthousiastes.
Une cérémonie qui tire son explication, selon Sébastien Dano Djédjé, le président du comité d’organisation, dans ‘’le processus de restauration et de remobilisation du parti’’ mais également dans la ‘’compassion‘’ et le ‘’recueillement’’ après ‘’la dispersion de tous’’ suite à la foudre du ‘’ 11 avril 2011 qui s’est abattue sur la Côte d’Ivoire’’.
‘’Beaucoup sont morts ; Désiré Tagro, Bouhoun Bouabré, Diagou Gomont, Gnan Raymond… mais beaucoup encore sont soit en prison, soit en exil. Nous autres, gardons la maison, mais luttons pour les valeurs démocratiques et la liberté enseignées par Laurent Gbagbo’’, s’est-il appesanti, soulevant des sanglots dans la foule.
Intervenant au nom des ses camarades ex-détenus, Abou Drahamane Sangaré, 1er vice- président du Fpi, a appelé à une libération "immédiate et sans condition" des autres détenus, notamment Laurent Gbagbo qui, selon lui, constitue "le corps, le cœur, la chair du débat sur l’avenir politique de la Côte d’Ivoire’’.
‘‘Cette exigence n’est ni de l’arrogance, ni des préalables posés, sur le chemin de la réconciliation, mais tout simplement, parce que Laurent Gbagbo est lui-même le débat’’, a ajouté M. Sangaré avant de mettre en garde que ‘’le FPI, son parti, ne saurait tolérer aucun deal sur sa libération’’.
Cependant, a rassuré le 1er vice président de l’ex-parti parti au pouvoir, ‘’le Fpi, fidèle à son histoire, continuera, d’œuvrer à l’avènement de la démocratie en Côte d’Ivoire sans un sentiment de haine, sans esprit de vengeance ni de revanche’’.
Le tribunal d’Abidjan a accordé la liberté provisoire à quatorze personnalités proches de Laurent Gbagbo, tous dignitaires de l’ancien régime, en détention dans les prisons du nord ivoirien, des suites de la crise postélectorale qui a fait officiellement plus de 3.000 morts en Côte d’Ivoire. Laurent Gbagbo, avait refusé de céder le pouvoir à Alassane Ouattara, déclaré vainqueur par la Commission électorale indépendante (Cei) du scrutin présidentiel de novembre 2010.
HS/ls/APA
Le Front populaire ivoirien (Fpi), le parti de Laurent Gbagbo a célébré, samedi, à son siège provisoire de Cocody- Attoban, un quartier chic d’Abidjan, ses cadres qui ont recouvré la liberté provisoire le 6 août dernier, au nombre desquels le 1er vice-président, Abou Dramane Sangaré qui, au nom de ses ex-co-détenus a indiqué que leur parti est ‘’ sans esprit de vengeance, ni de haine, ni de revanche’’, a constaté APA sur place.
Liesse populaire, pas de danses et chants à la gloire du Fpi et de son fondateur, Laurent Gbagbo, incarcéré à la Haye depuis novembre 2011. C’est dans cette ferveur que Affi N’guessan, président statutaire du Fpi, Michel Gbagbo, le fils de Laurent Gbagbo, Abou Drahamane Sangaré, Geneviève Bro Grébé, la présidente des femmes patriotes, et autres ont été reçus par la direction intérimaire, en présence d’une foule de militants enthousiastes.
Une cérémonie qui tire son explication, selon Sébastien Dano Djédjé, le président du comité d’organisation, dans ‘’le processus de restauration et de remobilisation du parti’’ mais également dans la ‘’compassion‘’ et le ‘’recueillement’’ après ‘’la dispersion de tous’’ suite à la foudre du ‘’ 11 avril 2011 qui s’est abattue sur la Côte d’Ivoire’’.
‘’Beaucoup sont morts ; Désiré Tagro, Bouhoun Bouabré, Diagou Gomont, Gnan Raymond… mais beaucoup encore sont soit en prison, soit en exil. Nous autres, gardons la maison, mais luttons pour les valeurs démocratiques et la liberté enseignées par Laurent Gbagbo’’, s’est-il appesanti, soulevant des sanglots dans la foule.
Intervenant au nom des ses camarades ex-détenus, Abou Drahamane Sangaré, 1er vice- président du Fpi, a appelé à une libération "immédiate et sans condition" des autres détenus, notamment Laurent Gbagbo qui, selon lui, constitue "le corps, le cœur, la chair du débat sur l’avenir politique de la Côte d’Ivoire’’.
‘‘Cette exigence n’est ni de l’arrogance, ni des préalables posés, sur le chemin de la réconciliation, mais tout simplement, parce que Laurent Gbagbo est lui-même le débat’’, a ajouté M. Sangaré avant de mettre en garde que ‘’le FPI, son parti, ne saurait tolérer aucun deal sur sa libération’’.
Cependant, a rassuré le 1er vice président de l’ex-parti parti au pouvoir, ‘’le Fpi, fidèle à son histoire, continuera, d’œuvrer à l’avènement de la démocratie en Côte d’Ivoire sans un sentiment de haine, sans esprit de vengeance ni de revanche’’.
Le tribunal d’Abidjan a accordé la liberté provisoire à quatorze personnalités proches de Laurent Gbagbo, tous dignitaires de l’ancien régime, en détention dans les prisons du nord ivoirien, des suites de la crise postélectorale qui a fait officiellement plus de 3.000 morts en Côte d’Ivoire. Laurent Gbagbo, avait refusé de céder le pouvoir à Alassane Ouattara, déclaré vainqueur par la Commission électorale indépendante (Cei) du scrutin présidentiel de novembre 2010.
HS/ls/APA