« Je sais que vous attendez ma visite. Mais moi aussi j'avais hâte de vous retrouver et je vous devais ma première visite ». Ces propos du président Alassane Ouattara en disent long sur la volonté du chef de l'Etat de rencontrer ceux qui ont souffert le martyr pour lui, à savoir les populations d'Abobo et de PK 18. « C'est avec une grande émotion que je vous retrouve et je suis venu vous présenter ma compassion. Nous avons vécu depuis l'hôtel du Golf, la douleur des habitants de PK 18. Que de nuits blanches avons-nous passées ! Le lancement de la voix Abobo-Anyama me donne l'occasion de vous dire ''Yako'', ''Affo'' », a dit Ouattara. Qui voulait ainsi démontrer la souffrance qu'il a vécue avec ses populations au point de demander une minute de silence. Annonçant par ailleurs au passage que sa prochaine visite d'Etat aura lieu à Bouaké, dans le centre du pays. Aux ex-combattants, il a souhaité la patience, la retenue. Au point d'affirmer qu'il existe de réelles perspectives à travers l'ADDR (Autorité pour le Désarmement La Démobilisation La Réintégration) dont l'objectif est la prise en compte sans exception des ex-combattants.
JEA
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