L’Intelligent d’Abidjan a dix ans. Que de hauts et de bas. Un témoignage de notre histoire et une aventure qui se poursuivent ! En attendant de donner la parole aux lecteurs et aux partenaires pour porter un regard sur ce parcours rendu possible grâce à leur si précieux soutien, nous allons revisiter ensemble les archives de l’IA, et nous plonger dans le passé. Rétroviseur et viseur !
Intervenant dans un contexte où la Côte d’Ivoire a été morcelée en deux parties après le coup d’état manqué du 19 septembre 2002, soit un an plus tôt, l’article de l’IA intitulé ‘’Echec de l’attaque du 19 septembre/ La marche d’IB vers la présidence brisée paru dans le N°000 du vendredi 29 août 2003, s’appuyant sur une interview donnée par le sergent-chef au confrère de Rfi le 22 août 2003, lève le voile sur les raisons qui ont favorisé l’échec du putsch de septembre 2002 mué par la suite en rébellion armée baptisée ‘’forces nouvelles’’ après les accords de Linas-Marcoussis en 2003 entre les acteurs politiques ivoiriens. Pour ce numéro de l’IA, le sergent chef Ibrahim Coulibaly dit IB qui se réclamait être le cerveau du coup d’état de 1999 et en même temps l’un des commanditaires du coup d’état manqué de 2002, selon la thèse de feu Robert Guéi, avait de ‘’folles ambitions’’ de diriger la Côte d’Ivoire. Et ces ambitions présidentielles du sergent IB au détriment des figures de proue de l’opposition ivoirienne de l’époque, notamment le président Henri Konan Bédié et le mentor du Rdr, Alassane Ouattara, dont il disait être proche, ont été des facteurs qui ont permis à ces opposants de se désolidariser du ‘’sergent prétentieux’’ et de faire échouer l’attaque de 2002. « Ni Blaise Compaoré, ni Alassane Ouattara n’a réussi à en dissuader le sergent chef. L’option des deux personnalités était de confier la transition à un militaire sûr, crédible et pas capable de refaire le coup de Guéi, (…). Mécontents de leur poulain et inquiets pour l’avenir, Compaoré et Ouattara ont saboté sans en donner l’air la tentative de putsch, (…). Les moments de peur qu’il a vécus à la résidence de l’ambassadeur de France jusqu’à son exfiltration grâce à Dominique De Villepin, montrent bien que le mentor du Rdr n’était pas le vrai maître du jeu cette fois-là. Le chef d’orchestre, c’était IB. Malheureusement, son ambition a fait échouer le putsch », avait rapporté l’IA. Par ailleurs, relayait l’IA, dans ce numéro, au nombre des mobiles ayant concouru à l’échec du coup de 2002 dont Ibrahim Coulibaly revendiquait la paternité, le nombre insuffisant des assaillants et la défaillance des complicités internes au sein de l’armée. En outre, l’assassinat de certaines personnalités politiques censées être d’éventuels rivaux au ‘’sergent putschiste’’ avait été programmé à l’issue du coup d’état. « Pis, Guéi, Bédié, et même Ouattara devaient passer à la potence, (…). Il convenait de les éliminer pour éviter de subir leurs ambitions », relatait l’IA. Au sein de la famille dont se réclamait le sergent IB, notamment les forces nouvelles, a poursuivi l’article, des divergences d’approche l’opposait au secrétaire général de l’organisation, Guillaume Soro. Qui pensait de son côté que la phase militaire du combat ayant échoué, force devait être donnée au terrain politique et civil avec les négociations entamées avec le gouvernement de Laurent Gbagbo. Pendant que, Ibrahim Coulibaly, quant à lui, se sachant moins outillé par rapport à Guillaume Soro sur le terrain politique avec qui il disputait le leadership pour la direction des forces nouvelles, pensait qu’il fallait maintenir le front militaire. Surtout que de son avis, Laurent Gbagbo était un ‘’roublard’’ en qui il ne fallait pas avoir confiance. La suite, on la connaît. Une lutte interne au MPCI écarte IB et ses adeptes. Son parcours s’achève le 27 avril 2011 quelques jours seulement après l’accession d’Alassane Ouattara au pouvoir.
L.Barro
Intervenant dans un contexte où la Côte d’Ivoire a été morcelée en deux parties après le coup d’état manqué du 19 septembre 2002, soit un an plus tôt, l’article de l’IA intitulé ‘’Echec de l’attaque du 19 septembre/ La marche d’IB vers la présidence brisée paru dans le N°000 du vendredi 29 août 2003, s’appuyant sur une interview donnée par le sergent-chef au confrère de Rfi le 22 août 2003, lève le voile sur les raisons qui ont favorisé l’échec du putsch de septembre 2002 mué par la suite en rébellion armée baptisée ‘’forces nouvelles’’ après les accords de Linas-Marcoussis en 2003 entre les acteurs politiques ivoiriens. Pour ce numéro de l’IA, le sergent chef Ibrahim Coulibaly dit IB qui se réclamait être le cerveau du coup d’état de 1999 et en même temps l’un des commanditaires du coup d’état manqué de 2002, selon la thèse de feu Robert Guéi, avait de ‘’folles ambitions’’ de diriger la Côte d’Ivoire. Et ces ambitions présidentielles du sergent IB au détriment des figures de proue de l’opposition ivoirienne de l’époque, notamment le président Henri Konan Bédié et le mentor du Rdr, Alassane Ouattara, dont il disait être proche, ont été des facteurs qui ont permis à ces opposants de se désolidariser du ‘’sergent prétentieux’’ et de faire échouer l’attaque de 2002. « Ni Blaise Compaoré, ni Alassane Ouattara n’a réussi à en dissuader le sergent chef. L’option des deux personnalités était de confier la transition à un militaire sûr, crédible et pas capable de refaire le coup de Guéi, (…). Mécontents de leur poulain et inquiets pour l’avenir, Compaoré et Ouattara ont saboté sans en donner l’air la tentative de putsch, (…). Les moments de peur qu’il a vécus à la résidence de l’ambassadeur de France jusqu’à son exfiltration grâce à Dominique De Villepin, montrent bien que le mentor du Rdr n’était pas le vrai maître du jeu cette fois-là. Le chef d’orchestre, c’était IB. Malheureusement, son ambition a fait échouer le putsch », avait rapporté l’IA. Par ailleurs, relayait l’IA, dans ce numéro, au nombre des mobiles ayant concouru à l’échec du coup de 2002 dont Ibrahim Coulibaly revendiquait la paternité, le nombre insuffisant des assaillants et la défaillance des complicités internes au sein de l’armée. En outre, l’assassinat de certaines personnalités politiques censées être d’éventuels rivaux au ‘’sergent putschiste’’ avait été programmé à l’issue du coup d’état. « Pis, Guéi, Bédié, et même Ouattara devaient passer à la potence, (…). Il convenait de les éliminer pour éviter de subir leurs ambitions », relatait l’IA. Au sein de la famille dont se réclamait le sergent IB, notamment les forces nouvelles, a poursuivi l’article, des divergences d’approche l’opposait au secrétaire général de l’organisation, Guillaume Soro. Qui pensait de son côté que la phase militaire du combat ayant échoué, force devait être donnée au terrain politique et civil avec les négociations entamées avec le gouvernement de Laurent Gbagbo. Pendant que, Ibrahim Coulibaly, quant à lui, se sachant moins outillé par rapport à Guillaume Soro sur le terrain politique avec qui il disputait le leadership pour la direction des forces nouvelles, pensait qu’il fallait maintenir le front militaire. Surtout que de son avis, Laurent Gbagbo était un ‘’roublard’’ en qui il ne fallait pas avoir confiance. La suite, on la connaît. Une lutte interne au MPCI écarte IB et ses adeptes. Son parcours s’achève le 27 avril 2011 quelques jours seulement après l’accession d’Alassane Ouattara au pouvoir.
L.Barro