Le procureur militaire Ange Kessy a, dans un entretien disponible sur un site en ligne, ébauché quelques détails sur les procès des militaires annoncés. Selon le procureur, tout est fait pour que les procès en question s’ouvrent entre le 2 et le 30 octobre 2013, après les vacances judiciaires. Il a ainsi évoqué le procès du commandant Jean Noël Abéhi dont il n’a pas donné la date exacte.
‘’Pour parler d’Abéhi je ne dirai pas quand mais c’est entre le 2 et le 30 octobre. Le dossier est presque terminé. Et je pense que ce ne sera pas ici (au tribunal militaire, ndlr). Ce sera une audience foraine’’, a-t-il dit. Autre précision, les audiences devraient être délocalisées pour devenir des « audiences foraines ». L’école de police, l’école de gendarmerie et la deuxième légion militaire qui offrent plus d’espace vont ainsi être sollicitées. A cette période s’ouvrira également, aux dires du procureur, le procès du ‘’tueur du général Guéi’’. Ange Kessy a donné des chiffres pour soutenir son argumentaire. Selon lui, depuis 2011 jusqu’à ce jour, ce sont 440 militaires tous grades confondus et toutes infractions confondues qui ont été arrêtés. Comme infractions, il cite pêle-mêle les détournements, les rackets, les désertions… Sur ce chiffre de 440 militaires, il reste, dit-il, 146 en détention, les autres ayant bénéficié soit d’un non lieu soit d’une liberté provisoire. Parmi les 146 en détention, Ange Kessy fait savoir qu’il y a 48 militaires concernés par les événements de la crise postélectorale.
SD
‘’Pour parler d’Abéhi je ne dirai pas quand mais c’est entre le 2 et le 30 octobre. Le dossier est presque terminé. Et je pense que ce ne sera pas ici (au tribunal militaire, ndlr). Ce sera une audience foraine’’, a-t-il dit. Autre précision, les audiences devraient être délocalisées pour devenir des « audiences foraines ». L’école de police, l’école de gendarmerie et la deuxième légion militaire qui offrent plus d’espace vont ainsi être sollicitées. A cette période s’ouvrira également, aux dires du procureur, le procès du ‘’tueur du général Guéi’’. Ange Kessy a donné des chiffres pour soutenir son argumentaire. Selon lui, depuis 2011 jusqu’à ce jour, ce sont 440 militaires tous grades confondus et toutes infractions confondues qui ont été arrêtés. Comme infractions, il cite pêle-mêle les détournements, les rackets, les désertions… Sur ce chiffre de 440 militaires, il reste, dit-il, 146 en détention, les autres ayant bénéficié soit d’un non lieu soit d’une liberté provisoire. Parmi les 146 en détention, Ange Kessy fait savoir qu’il y a 48 militaires concernés par les événements de la crise postélectorale.
SD