Abidjan – Des experts de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont réunis de vendredi à samedi à Abidjan, dans le cadre d’un atelier de validation du Rapport de l’étude sur l’impact de la taxe de terminaison sur le trafic entrant et les services de télécommunication/TIC au sein de l’espace communautaire.
En procédant à l’ouverture officielle de l’atelier au nom du ministre ivoirien de la Poste et des TIC, le directeur de cabinet, André Apété a d’abord félicité le CEDEAO pour la mise en œuvre de cette Résolution des ministres en charge des TIC, soulignant la complexité du sujet et affichant surtout sa volonté de ne pas émettre, à ce stade, une opinion sur le fond.
Le représentant du ministre Bruno Koné a toutefois rappelé le contexte dans lequel le sujet se situe, c’est-à-dire dans une dynamique où les Etats membres de la CEDEAO ont pour mission de réaliser un marché commun pour l’espace, avec des engagements forts en termes d'harmonisation des politiques, d'harmonisation des législations, d'intégration économique, de recherche d'optimisation et de compétitivité des économies.
« Pour autant, il est tout à fait légitime que nos différents Etats puissent disposer de moyens en vue de financer les programmes qui sont les leurs. C'est cette contradiction que cet atelier est chargé de synthétiser et de dégager des voies d'approches à proposer aux ministres en charge des TIC pour une décision dans le cadre de leur réunion de Banjul », a-t-il ajouté.
André Apété a souhaité que l'étude qui a été réalisée, dont la restitution va être faite au cours de cet atelier, permette d'arrêter, au niveau régional, une position commune qui participe de la réalisation et de la consolidation de l'interaction des économies de la CEDEAO.
Auparavant, le directeur du Département des transports et des télécommunications de la Commission de la CEDEAO, David Kamara a fait observer que le secteur des Télécoms ne peut pas échapper à la taxation, en vue de fournir des services de qualité, précisant qu’il est toutefois nécessaire d’approfondir l’intégration régionale.
Tout en insistant sur le rôle crucial que jouent les télécoms/TIC dans le développement des Etats, il a par ailleurs exprimé la gratitude de l’institution à la Banque africaine de développement (BAD) qui a toujours répondu positivement aux demandes de la Commission de la CEDEAO, notamment la mobilisation de fonds pour développer les infrastructures et pour financer diverses activités.
Pour sa part, le chef de la Division TIC de la BAD, Nicholas Williams a fait observer que les taxes peuvent être bénéfiques d’un côté et avoir un revers, de l’autre. Il a donc jugé important que l’atelier planche sur les différents aspects, tout en réitérant également sur l’importance des TIC dans la croissance.
Les travaux de l’atelier portent sur l’aperçu des taxes sur les télécommunications dans la CEDEAO, l’impact économique des appels internationaux entrants, l’aperçu des niveaux d’imposition dans la CEDEAO, et les pratiques des pays hors CEDEAO sur l’abolition des SIIT.
(AIP)
cmas
En procédant à l’ouverture officielle de l’atelier au nom du ministre ivoirien de la Poste et des TIC, le directeur de cabinet, André Apété a d’abord félicité le CEDEAO pour la mise en œuvre de cette Résolution des ministres en charge des TIC, soulignant la complexité du sujet et affichant surtout sa volonté de ne pas émettre, à ce stade, une opinion sur le fond.
Le représentant du ministre Bruno Koné a toutefois rappelé le contexte dans lequel le sujet se situe, c’est-à-dire dans une dynamique où les Etats membres de la CEDEAO ont pour mission de réaliser un marché commun pour l’espace, avec des engagements forts en termes d'harmonisation des politiques, d'harmonisation des législations, d'intégration économique, de recherche d'optimisation et de compétitivité des économies.
« Pour autant, il est tout à fait légitime que nos différents Etats puissent disposer de moyens en vue de financer les programmes qui sont les leurs. C'est cette contradiction que cet atelier est chargé de synthétiser et de dégager des voies d'approches à proposer aux ministres en charge des TIC pour une décision dans le cadre de leur réunion de Banjul », a-t-il ajouté.
André Apété a souhaité que l'étude qui a été réalisée, dont la restitution va être faite au cours de cet atelier, permette d'arrêter, au niveau régional, une position commune qui participe de la réalisation et de la consolidation de l'interaction des économies de la CEDEAO.
Auparavant, le directeur du Département des transports et des télécommunications de la Commission de la CEDEAO, David Kamara a fait observer que le secteur des Télécoms ne peut pas échapper à la taxation, en vue de fournir des services de qualité, précisant qu’il est toutefois nécessaire d’approfondir l’intégration régionale.
Tout en insistant sur le rôle crucial que jouent les télécoms/TIC dans le développement des Etats, il a par ailleurs exprimé la gratitude de l’institution à la Banque africaine de développement (BAD) qui a toujours répondu positivement aux demandes de la Commission de la CEDEAO, notamment la mobilisation de fonds pour développer les infrastructures et pour financer diverses activités.
Pour sa part, le chef de la Division TIC de la BAD, Nicholas Williams a fait observer que les taxes peuvent être bénéfiques d’un côté et avoir un revers, de l’autre. Il a donc jugé important que l’atelier planche sur les différents aspects, tout en réitérant également sur l’importance des TIC dans la croissance.
Les travaux de l’atelier portent sur l’aperçu des taxes sur les télécommunications dans la CEDEAO, l’impact économique des appels internationaux entrants, l’aperçu des niveaux d’imposition dans la CEDEAO, et les pratiques des pays hors CEDEAO sur l’abolition des SIIT.
(AIP)
cmas