L’état de mise en œuvre du programme de la monnaie unique au sein de la Cedeao a constitué le point nodal de la 7ème réunion du Conseil de convergence de l’organisation sous-régionale, qui s’est tenue hier le vendredi 6 septembre à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères. Il s’agit, pour les ministres en charge des Finances et les gouverneurs des banques centrales des Etats membres, de faire avancer la mise en œuvre de la déclaration intitulée « Vision 2020 » signée le 15 juin 2007 par les chefs d’Etat et de gouvernement. Ce texte, il convient de le rappeler, a pour finalité la création d’une « région sans frontière, dans laquelle les populations peuvent avoir accès aux énormes ressources et les mettre en valeur».
Malheureusement, le vice-président de la Commission de la Cedeao, Toga Mcintosh, a regretté que des embûches se heurtent sur cet ambitieux chemin de l’intégration monétaire. « En particulier l’incapacité à remplir de manière soutenue tous les critères quantitatifs et qualitatifs requis pose des défis qui exigent la plus grande attention de la part cde nos Etats membres. Le rapport sur la convergence macroéconomique met à jour les domaines dans lesquels des efforts plus concertés sont nécessaires de la part des Etats membres.
Ces domaines ont trait aux réserves extérieures brutes exprimées en ratio des mois d’importations, des recettes fiscales par rapport au Pib et en ratio de la masse salariale publique par rapport aux recettes fiscales », a-t-il expliqué. A l’horizon 2015, il a indiqué que les groupes anglophone et lusophone devraient parvenir à une monnaie unique qui serait appelée « Eco ». Après cette phase, il faudra songer à regrouper le CFA et l’Eco. « Les critères de convergences ont été déjà définis, car tous les Etats reconnaissent la nécessité d’une monnaie unique », a rassuré M. Toga.
Pour la ministre ivoirienne en charge de l’Economie et des Finances, Mme Kaba Nialé , par ailleurs, présidente en exercice de ce Conseil de convergence, l’espoir demeure. Elle s’est donc engagée à faire avancer tous les chantiers majeurs.
J-S Lia
Malheureusement, le vice-président de la Commission de la Cedeao, Toga Mcintosh, a regretté que des embûches se heurtent sur cet ambitieux chemin de l’intégration monétaire. « En particulier l’incapacité à remplir de manière soutenue tous les critères quantitatifs et qualitatifs requis pose des défis qui exigent la plus grande attention de la part cde nos Etats membres. Le rapport sur la convergence macroéconomique met à jour les domaines dans lesquels des efforts plus concertés sont nécessaires de la part des Etats membres.
Ces domaines ont trait aux réserves extérieures brutes exprimées en ratio des mois d’importations, des recettes fiscales par rapport au Pib et en ratio de la masse salariale publique par rapport aux recettes fiscales », a-t-il expliqué. A l’horizon 2015, il a indiqué que les groupes anglophone et lusophone devraient parvenir à une monnaie unique qui serait appelée « Eco ». Après cette phase, il faudra songer à regrouper le CFA et l’Eco. « Les critères de convergences ont été déjà définis, car tous les Etats reconnaissent la nécessité d’une monnaie unique », a rassuré M. Toga.
Pour la ministre ivoirienne en charge de l’Economie et des Finances, Mme Kaba Nialé , par ailleurs, présidente en exercice de ce Conseil de convergence, l’espoir demeure. Elle s’est donc engagée à faire avancer tous les chantiers majeurs.
J-S Lia