Le collectif des travailleurs du secteur du plastique en Côte d’Ivoire a animé un point de presse le jeudi 5 septembre 2013 à la maison de la presse.
Après l’annonce du décret qui vise la suppression de la production des sachets plastiques sur toute l’étendue du territoire national ivoirien, un collectif des travailleurs, exerçant dans ce domaine, s’est constitué. Son objectif est d’interpeller les autorités, notamment le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, sur la sécurisation de leur emploi. Depuis plusieurs semaines, il a entrepris des démarches qui ont abouti à un échange avec le cabinet du Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, le mardi 3 août 2013. « Ce point de presse a pour objectif de donner l’actualité la plus récente de nos démarches. Il y a deux semaines de cela, nous avons fait une conférence de presse pour présenter les préoccupations qui étaient les nôtres. En son temps, le Président de la République était à l’extérieur. Depuis mercredi, lorsqu’il est arrivé, il a donné instruction au Premier ministre qui a pris notre dossier à bras le corps. Nous avons été reçus. L’assurance nous a été donnée qu’une solution va être trouvée à ce décret pour sauver nos emplois. Nous n’avons pas à craindre. C’est ce que nous avons reçu comme information de la part de la primature. Le fait d’avoir l’emploi conservé c’est rassurant », a indiqué Djihi Michel, porte-parole du collectif des travailleurs du secteur du plastique de Côte d’Ivoire. Pour le collectif, la question des sachets plastiques biodégradables ou sachets ordinaires ne devrait pas poser de problème. Car, dit-il, le Rwanda applique une loi qui interdit la production du sachet plastique certes, mais le Ghana lui, produit deux fois de plus de sachets plastiques que la Côte d’Ivoire. Et pourtant, les rues de ce pays voisin cité ne sont pas envahies par les sachets plastiques. C’est pourquoi, le collectif demande aussi à l’Etat de mettre en place une politique éducative qui permettra aux populations de faire bon usage des sachets plastiques.
O.Dama
Après l’annonce du décret qui vise la suppression de la production des sachets plastiques sur toute l’étendue du territoire national ivoirien, un collectif des travailleurs, exerçant dans ce domaine, s’est constitué. Son objectif est d’interpeller les autorités, notamment le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, sur la sécurisation de leur emploi. Depuis plusieurs semaines, il a entrepris des démarches qui ont abouti à un échange avec le cabinet du Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, le mardi 3 août 2013. « Ce point de presse a pour objectif de donner l’actualité la plus récente de nos démarches. Il y a deux semaines de cela, nous avons fait une conférence de presse pour présenter les préoccupations qui étaient les nôtres. En son temps, le Président de la République était à l’extérieur. Depuis mercredi, lorsqu’il est arrivé, il a donné instruction au Premier ministre qui a pris notre dossier à bras le corps. Nous avons été reçus. L’assurance nous a été donnée qu’une solution va être trouvée à ce décret pour sauver nos emplois. Nous n’avons pas à craindre. C’est ce que nous avons reçu comme information de la part de la primature. Le fait d’avoir l’emploi conservé c’est rassurant », a indiqué Djihi Michel, porte-parole du collectif des travailleurs du secteur du plastique de Côte d’Ivoire. Pour le collectif, la question des sachets plastiques biodégradables ou sachets ordinaires ne devrait pas poser de problème. Car, dit-il, le Rwanda applique une loi qui interdit la production du sachet plastique certes, mais le Ghana lui, produit deux fois de plus de sachets plastiques que la Côte d’Ivoire. Et pourtant, les rues de ce pays voisin cité ne sont pas envahies par les sachets plastiques. C’est pourquoi, le collectif demande aussi à l’Etat de mettre en place une politique éducative qui permettra aux populations de faire bon usage des sachets plastiques.
O.Dama