Abidjan, Le président du Conseil d’Administration (PCA) de l’Africa Sports d’Abidjan, Koné Cheick Oumar appelle les illustres personnalités qui œuvrent pour le rayonnement du club "vert et rouge" à une large concertation samedi ou dimanche pour trouver une solution au problème que la Fédération ivoirienne de football (FIF) leur a posé dans son communiqué rendu public mardi.
Lors d’une conférence de presse animée jeudi, M. Koné a indiqué que le souhait de l’instance fédérale d’une "solution définitive et durable", implique qu’il convoque tous ceux qui rythment la vie de l’Africa Sports d’Abidjan autour d’une même table pour se parler franchement.
Cette réunion, selon lui, ne sera pas une concertation populaire mais regroupera les VIP c'est-à-dire les ministres et haut cadres supporters du club, les membres d’honneur, les présidents des comités communaux de supporters y compris ses adversaires qui lui disputent la légitimité à la présidence du club.
"Je me déplacerai chez Vagba, chez Pépé Paul, chez Cheicknah Sylla, et je vais les convier à cette concertation. Il faut qu’ils viennent pour qu’on se parle pour libérer les Membres associés et le football ivoirien", rassurant que le club vit la dernière crise de son histoire qui lui permettra de "rebondir" de plus belle.
Se prononçant sur la "diarchie à la direction du club" mentionné dans le communiqué de la FiF de mardi, M. Koné réfute cette appréciation du Comité exécutif de la fédération car il demeure au point de vue du droit le président légal et légitime pour diriger l’Africa Sports d’Abidjan.
"Quand on est une instance fédérale, on doit être en mesure de dire le droit au regard des textes. Il n’y a pas de diarchie à l’Africa Sports au regard du droit. Dans les textes, il ya un PCA qui est élu pour un mandat de cinq ans. Il n’y a pas de diarchie de fait, si on ne veut pas en créer", a-t-il expliqué.
Le PCA de l’Africa Sports considère les termes du communiqué de la FIF comme l’expression de son ras le bol face à une crise qui met du temps pour se dénouer malgré ses multiples tentatives de médiation.
"La décision de la FIF est une décision de bon père de famille. Je comprends l’état d’esprit des membres du Comité exécutif quand ils délibéraient. Ils étaient désabusés. Ils veulent nous obligés à nous entendre. Un bon juge n’est pas celui qui dit toujours le droit mais celui qui sauve des situations", s’est-il offusqué.
Face au bicéphalisme qui sévit à la tête du conseil d’administration de l’Africa Sports d’Abidjan, la FIF a pris le 29 août, la décision de suspendre, ce club de toutes les compétitions organisées par elle jusqu’à ce qu’une solution définitive et durable mette fin à la diarchie à la direction du club.
Elle est allée plus loin en menaçant le club "vert et rouge" de relégation en deuxième division si cette situation délétère persiste jusqu’au 05 octobre, date du démarrage du championnat national de football de Ligue 1 de Côte d’Ivoire.
(AIP)
Fmo/kam
Lors d’une conférence de presse animée jeudi, M. Koné a indiqué que le souhait de l’instance fédérale d’une "solution définitive et durable", implique qu’il convoque tous ceux qui rythment la vie de l’Africa Sports d’Abidjan autour d’une même table pour se parler franchement.
Cette réunion, selon lui, ne sera pas une concertation populaire mais regroupera les VIP c'est-à-dire les ministres et haut cadres supporters du club, les membres d’honneur, les présidents des comités communaux de supporters y compris ses adversaires qui lui disputent la légitimité à la présidence du club.
"Je me déplacerai chez Vagba, chez Pépé Paul, chez Cheicknah Sylla, et je vais les convier à cette concertation. Il faut qu’ils viennent pour qu’on se parle pour libérer les Membres associés et le football ivoirien", rassurant que le club vit la dernière crise de son histoire qui lui permettra de "rebondir" de plus belle.
Se prononçant sur la "diarchie à la direction du club" mentionné dans le communiqué de la FiF de mardi, M. Koné réfute cette appréciation du Comité exécutif de la fédération car il demeure au point de vue du droit le président légal et légitime pour diriger l’Africa Sports d’Abidjan.
"Quand on est une instance fédérale, on doit être en mesure de dire le droit au regard des textes. Il n’y a pas de diarchie à l’Africa Sports au regard du droit. Dans les textes, il ya un PCA qui est élu pour un mandat de cinq ans. Il n’y a pas de diarchie de fait, si on ne veut pas en créer", a-t-il expliqué.
Le PCA de l’Africa Sports considère les termes du communiqué de la FIF comme l’expression de son ras le bol face à une crise qui met du temps pour se dénouer malgré ses multiples tentatives de médiation.
"La décision de la FIF est une décision de bon père de famille. Je comprends l’état d’esprit des membres du Comité exécutif quand ils délibéraient. Ils étaient désabusés. Ils veulent nous obligés à nous entendre. Un bon juge n’est pas celui qui dit toujours le droit mais celui qui sauve des situations", s’est-il offusqué.
Face au bicéphalisme qui sévit à la tête du conseil d’administration de l’Africa Sports d’Abidjan, la FIF a pris le 29 août, la décision de suspendre, ce club de toutes les compétitions organisées par elle jusqu’à ce qu’une solution définitive et durable mette fin à la diarchie à la direction du club.
Elle est allée plus loin en menaçant le club "vert et rouge" de relégation en deuxième division si cette situation délétère persiste jusqu’au 05 octobre, date du démarrage du championnat national de football de Ligue 1 de Côte d’Ivoire.
(AIP)
Fmo/kam