Amadou Méité est le père de Méité Ben Youssef. A la faveur de l’arrivée de Murielle Ahouré à Abidjan, le lundi 9 septembre 2013, l’ancien champion d’athlétisme de Côte d’Ivoire, spécialiste du 100, du 200 et du 400 m, que nous avons rencontré, se prononce sur la blessure de son fils, du sacre de Murielle Ahouré et assène ses vérités.
Avec ses deux médailles d’argent obtenues au dernier Mondial de l’athlétisme, que vous inspire l’arrivée de Murielle Ahouré ?
Aujourd’hui est un jour de fête. Nous sommes tous heureux de son exploit. Nous la félicitons pour son courage, parce qu’il faut être courageux pour faire le 100 et le 200m et remporter 2 médailles d’argent.
En votre qualité d’ancien champion, pensez-vous que Murielle Ahouré peut aller au-delà de ces deux médailles d’argent?
Murielle Ahouré peut encore aller très loin, puisqu’elle est seulement à sa deuxième année. Nous attendons encore 5 à 7 ans pour mieux apprécier. Sinon, c’est sûr qu’elle ira très loin.
Votre fils Méité Ben Youssef, champion d’Afrique au 100 m, n’a pu participer à ces mondiaux pour cause de blessure. N’avez-vous pas de regrets ?
J’ai beaucoup de regrets. C’est dommage pour mon fils. Nous ne pouvons pas trop parler. Il a été à Londres, aux Jeux Olympiques, où il est sorti avec une blessure sans que l’on lui vienne en aide. Jusqu’à l’heure où je vous parle, on ne lui a encore rien donné pour ses soins. C’est la raison pour laquelle il n’a pu se rendre aux mondiaux de Moscou. Il le regrette, comme je le suis également. On lui demande d’aller à Londres. Il y va pour gagner des médailles, à défaut de participer à une finale. Mais, s’il n’a pu se préparer convenablement, à quel résultat devons-nous nous attendre ?
En voulez-vous à la Fédération ivoirienne d’athlétisme et à l’Etat Ivoirien ?
Non, je n’en veux à personne. Je suis croyant. J’en veux à Dieu car c’est Dieu qui l’a voulu ainsi.
Il est tout de même du devoir des autorités de le prendre en charge …
En tout cas, j’ai expliqué ce qui s’est passé sans savoir celui qui devrait s’occuper de lui. Ce que je sais, c’est que sa blessure l’a empêché de se rendre à la Coupe du monde et aux Jeux de la Francophonie.
L’état de santé de Meité Ben Youssef est-t-il encore critique ?
De toutes les manières, il va se soigner quand il aura de l’argent. On nous a dit que l’Etat est en train de lui débloquer de l’argent. Quand nous recevrons ce qui est prévu, il se soignera.
Quel appel pouvez-vous lancer aux autorités face à cette situation ?
Je souhaite que les choses se passent dans les normes. Quand quelqu’un est blessé, on s’occupe de la personne. Il ne faudrait pas qu’on dise que le sport est ingrat. Il n’est pas ingrat, ce sont plutôt les dirigeants qui le sont.
Réalisé par Séverin DJAHA
Avec ses deux médailles d’argent obtenues au dernier Mondial de l’athlétisme, que vous inspire l’arrivée de Murielle Ahouré ?
Aujourd’hui est un jour de fête. Nous sommes tous heureux de son exploit. Nous la félicitons pour son courage, parce qu’il faut être courageux pour faire le 100 et le 200m et remporter 2 médailles d’argent.
En votre qualité d’ancien champion, pensez-vous que Murielle Ahouré peut aller au-delà de ces deux médailles d’argent?
Murielle Ahouré peut encore aller très loin, puisqu’elle est seulement à sa deuxième année. Nous attendons encore 5 à 7 ans pour mieux apprécier. Sinon, c’est sûr qu’elle ira très loin.
Votre fils Méité Ben Youssef, champion d’Afrique au 100 m, n’a pu participer à ces mondiaux pour cause de blessure. N’avez-vous pas de regrets ?
J’ai beaucoup de regrets. C’est dommage pour mon fils. Nous ne pouvons pas trop parler. Il a été à Londres, aux Jeux Olympiques, où il est sorti avec une blessure sans que l’on lui vienne en aide. Jusqu’à l’heure où je vous parle, on ne lui a encore rien donné pour ses soins. C’est la raison pour laquelle il n’a pu se rendre aux mondiaux de Moscou. Il le regrette, comme je le suis également. On lui demande d’aller à Londres. Il y va pour gagner des médailles, à défaut de participer à une finale. Mais, s’il n’a pu se préparer convenablement, à quel résultat devons-nous nous attendre ?
En voulez-vous à la Fédération ivoirienne d’athlétisme et à l’Etat Ivoirien ?
Non, je n’en veux à personne. Je suis croyant. J’en veux à Dieu car c’est Dieu qui l’a voulu ainsi.
Il est tout de même du devoir des autorités de le prendre en charge …
En tout cas, j’ai expliqué ce qui s’est passé sans savoir celui qui devrait s’occuper de lui. Ce que je sais, c’est que sa blessure l’a empêché de se rendre à la Coupe du monde et aux Jeux de la Francophonie.
L’état de santé de Meité Ben Youssef est-t-il encore critique ?
De toutes les manières, il va se soigner quand il aura de l’argent. On nous a dit que l’Etat est en train de lui débloquer de l’argent. Quand nous recevrons ce qui est prévu, il se soignera.
Quel appel pouvez-vous lancer aux autorités face à cette situation ?
Je souhaite que les choses se passent dans les normes. Quand quelqu’un est blessé, on s’occupe de la personne. Il ne faudrait pas qu’on dise que le sport est ingrat. Il n’est pas ingrat, ce sont plutôt les dirigeants qui le sont.
Réalisé par Séverin DJAHA