Abidjan (Côte d’Ivoire) - Les agents de l’Agence nationale d’appui au développement rural (Anader) ont été invités samedi à Abidjan, au deuxième jour de la célébration des vingt ans d’existence de cette Agence, à la poly-compétence pour faire face aux nouveaux enjeux du secteur agricole.
Le Directeur des appuis aux filières de production végétales et animales de l'Anader, Augustin Attoh Yao qui prononçait une communication sur le thème "quelles mécanismes de transferts des innovations aux acteurs des filières agricoles ?", a émis des recommandations pour permettre à cette Agence de faire face aux nouveaux défis.
Il conseille non seulement le "renforcement des capacités techniques des agents vulgarisateurs de l'Anader", mais propose surtout un système de spécialisation accrue auquel pourrait être ajouté un "système de polyvalence ou poly-compétence raisonnée".
Dans la foulée, M. Yao exhorte les agents de l'Anader a également se surmonter pour relever les nouveaux défis qui se présentent à la structure.
Toutes les trouvailles technologiques ne parviendront pas à redynamiser véritablement les services et prestations de l'Agence que si les acteurs de la l'institution se "surpassent" dans leurs œuvres, a-t-il soutenu.
M. Yao a toutefois déploré le "large spectre" de prestation de l'Anader. Pour lui, un seul encadreur de l'Anader qui s'occupe d'un grand nombre de producteurs peut constituer un "risque d'inefficacité".
Les enjeux égrainés par Augustin Attoh Yao portent notamment sur les changements climatiques, les bonnes pratiques agricoles incluant le respect des normes environnementales, sociales et d'éthique et la lutte contre les pires formes de travail des enfants.
Ces nouveaux enjeux constituent le talon d'Achille de l'agriculture en Afrique noire de façon générale et particulièrement en Côte d'Ivoire.
JBK/mc/ls/APA
Le Directeur des appuis aux filières de production végétales et animales de l'Anader, Augustin Attoh Yao qui prononçait une communication sur le thème "quelles mécanismes de transferts des innovations aux acteurs des filières agricoles ?", a émis des recommandations pour permettre à cette Agence de faire face aux nouveaux défis.
Il conseille non seulement le "renforcement des capacités techniques des agents vulgarisateurs de l'Anader", mais propose surtout un système de spécialisation accrue auquel pourrait être ajouté un "système de polyvalence ou poly-compétence raisonnée".
Dans la foulée, M. Yao exhorte les agents de l'Anader a également se surmonter pour relever les nouveaux défis qui se présentent à la structure.
Toutes les trouvailles technologiques ne parviendront pas à redynamiser véritablement les services et prestations de l'Agence que si les acteurs de la l'institution se "surpassent" dans leurs œuvres, a-t-il soutenu.
M. Yao a toutefois déploré le "large spectre" de prestation de l'Anader. Pour lui, un seul encadreur de l'Anader qui s'occupe d'un grand nombre de producteurs peut constituer un "risque d'inefficacité".
Les enjeux égrainés par Augustin Attoh Yao portent notamment sur les changements climatiques, les bonnes pratiques agricoles incluant le respect des normes environnementales, sociales et d'éthique et la lutte contre les pires formes de travail des enfants.
Ces nouveaux enjeux constituent le talon d'Achille de l'agriculture en Afrique noire de façon générale et particulièrement en Côte d'Ivoire.
JBK/mc/ls/APA