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Société Publié le samedi 14 septembre 2013 | AIP

Yamoussoukro : Le préfet de police fait éviter un affrontement gendarmes - dozos

© AIP
Des dozos à Abobo pour un meeting
Traditional hunters (or Dozo) sit with their guns as they attend their first annual meeting at Abobo, in Abidjan July 25, 2011. Typically traditional hunters from the north, many of the Dozo joined forces with pro-Ouattara soldiers belonging to the Republican Forces of Ivory Coast (FRCI), against troops loyal to former President Laurent Gbagbo during the post electoral crisis.
Une rumeur persistante d’attaque de la gendarmerie locale par des dozos, a amené le préfet de police, Sanogo Ismaïlia et le commissaire Bléa du 2ème arrondissement à échanger, samedi, avec des responsables de cette confrérie de chasseurs traditionnels afin que cette rumeur ne devienne pas réalité.

De fait, les deux gendarmes et un policier tués mardi et jeudi et ceux blessés, l’auraient été par balles de calibre 12, arme de prédilection des chasseurs traditionnels dozos. Ce qui fait peser les soupçons des hommes en tenue sur cette confrérie.

A l’opposé, les morts et blessés dozos l’auraient été, selon leurs responsables, par balles de kalachnikov, armes dont se munissent les forces de défense et de sécurité pour patrouiller.

Les dozos accusent donc les gendarmes d’avoir abattu « froidement » deux des leurs et blessé deux autres, quand les éléments de la maréchaussée rétorquent que leurs collègues ont été victimes de tirs de dozos.

Dans cette atmosphère, les dozos se prépareraient à aller se venger en attaquant la gendarmerie pour en désarmer les éléments. « On a appris que 300 dozos se préparent à aller désarmer les gendarmes. Mieux vaut prévenir que guérir, d’ailleurs, l’heure n’est pas aux soulèvements », a expliqué commissaire Bléa qui recevait, en compagnie du préfet de police, quelques responsables des dozos conduits par le secrétaire général de cette confrérie, Cissé Inza.

Les esprits se sont apaisés suite aux longues explications des représentants des dozos qui maintiennent leur accusation contre les gendarmes d’avoir tué deux des leurs et blessé deux autres, par pure vengeance. Ils soutiennent que leurs membres abattus et blessé ne sont pas responsables de la mort d’éléments des "corps habillés".

« Nous avons convenu avec la police locale de travailler ensemble pour prévenir les attaques, sinon les faire cesser », rassure Cissé Inza.

Mardi, aux environs de 20H, des quidams ont attaqué une patrouille de gendarmes à quelques encablures de l’hôpital psychiatrique. Deux maréchaux de logis meurent des suites de leurs blessures, quand deux autres sont blessés dont un grièvement.

Jeudi, non loin du même endroit, une patrouille de police essuie des tirs d’inconnus à la tombée de la nuit. Bilan, un mort et deux blessés parmis les forces de sécurité.

(Aip)
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