La ville de Bouaké va bénéficier de 30 Km de bitume à la faveur de l’arrivée du chef de l’Etat Alassane Ouattara, annonce le premier adjoint au maire de Bouaké, Zoumana Ouattara, mardi, lors de la réunion préparatoire avec le préfet de la région de Gbèkè, Aka Konin, de la visite d’Etat du Président Ouattara dans le Grand-centre.
Comme toutes les localités visitées, la capitale de la paix verra là, à son tour, la réfection d’un certain nombre d’infrastructures, dont la voirie, dégradée depuis le déclenchement de la crise militaro-politique en septembre 2002, connaît, chaque jour en peu plus, un état de dégradation avancé, rendant difficile la circulation dans la capitale du centre.
En effet, "Bouaké et sa piscine", aujourd’hui renvoyées dans les annales de l’historiette, un air mille fois frédonné par les mélomanes ivoiriens de la musique des années 60-70, ses "grandes rues bien éclairées(titre-phare de l’OFFI de Bouaké)" n’en consituent hélas que des vestiges ou reliques de ses "Trente glorieuses".
Deuxième métropole du pays, après Abidjan, la capitale économique, Bouaké, pour les nostalgiques, est presque devenue cette pauvre cousine de campagne, méconnaissable et délaissée, durant de longues années, et qui tente, vaille que vaille, de sortir de la semi-clandestinité où elle était contrainte de végéter jusqu’ici.
Image buccolique, mais ô combien romanesque, s’il en est, et qui exprime un sentiment de vague-à-l’âme partagé, des résidents, à l’optimisme généreux, sans se morfondre sur le sort, retorquent, à l’envi, que Bouaké trouvera, d’ici l’horizon 2020, les ressorts nécessaires pour renaître de ses infortunes. Ils soulignent que "la cité la plus cosmopolite" de Côte d’Ivoire regorge de tant de vitalité et d’atouts qu’elle entend capitaliser pour renouer, grâce à la visite du président Ouattara, avec la Success Story perdue.
Puisque, se convainc-t-on dans la région, avec Ouattara et Bouaké, deuxième ville industrielle du pays, tout en faisant le défi de reconstruire le pôle économique régional que le gouvernement veut inciter avec les conseils régionaux, pour laisser résurgir, comme il ne l’a jamais été, le renouveau ivoirien, la Côte d’Ivoire Way of Life, en fort mouvement, et qui ne peut se construire, à nouveau, sans Bouaké.
Symbole d’un engagement, à toutes épreuves, la région de Gbékè avec son peuple industrieux et dont Bouaké est le chef-lieu, a donné plus de 86% de ses suffrages à Ouattara, en novembre 2010, à l’élection présidentielle la plus ouverte de l’histoire politique du pays. Elle entend faire de cette visite d’Etat, la quatrième d’un président ivoirien, après Félix Houphouët-Boigny, aux premières heures de l’indépendance, une occasion pour se rassurer...Et, elle va se rassurer.
(Aip)
Comme toutes les localités visitées, la capitale de la paix verra là, à son tour, la réfection d’un certain nombre d’infrastructures, dont la voirie, dégradée depuis le déclenchement de la crise militaro-politique en septembre 2002, connaît, chaque jour en peu plus, un état de dégradation avancé, rendant difficile la circulation dans la capitale du centre.
En effet, "Bouaké et sa piscine", aujourd’hui renvoyées dans les annales de l’historiette, un air mille fois frédonné par les mélomanes ivoiriens de la musique des années 60-70, ses "grandes rues bien éclairées(titre-phare de l’OFFI de Bouaké)" n’en consituent hélas que des vestiges ou reliques de ses "Trente glorieuses".
Deuxième métropole du pays, après Abidjan, la capitale économique, Bouaké, pour les nostalgiques, est presque devenue cette pauvre cousine de campagne, méconnaissable et délaissée, durant de longues années, et qui tente, vaille que vaille, de sortir de la semi-clandestinité où elle était contrainte de végéter jusqu’ici.
Image buccolique, mais ô combien romanesque, s’il en est, et qui exprime un sentiment de vague-à-l’âme partagé, des résidents, à l’optimisme généreux, sans se morfondre sur le sort, retorquent, à l’envi, que Bouaké trouvera, d’ici l’horizon 2020, les ressorts nécessaires pour renaître de ses infortunes. Ils soulignent que "la cité la plus cosmopolite" de Côte d’Ivoire regorge de tant de vitalité et d’atouts qu’elle entend capitaliser pour renouer, grâce à la visite du président Ouattara, avec la Success Story perdue.
Puisque, se convainc-t-on dans la région, avec Ouattara et Bouaké, deuxième ville industrielle du pays, tout en faisant le défi de reconstruire le pôle économique régional que le gouvernement veut inciter avec les conseils régionaux, pour laisser résurgir, comme il ne l’a jamais été, le renouveau ivoirien, la Côte d’Ivoire Way of Life, en fort mouvement, et qui ne peut se construire, à nouveau, sans Bouaké.
Symbole d’un engagement, à toutes épreuves, la région de Gbékè avec son peuple industrieux et dont Bouaké est le chef-lieu, a donné plus de 86% de ses suffrages à Ouattara, en novembre 2010, à l’élection présidentielle la plus ouverte de l’histoire politique du pays. Elle entend faire de cette visite d’Etat, la quatrième d’un président ivoirien, après Félix Houphouët-Boigny, aux premières heures de l’indépendance, une occasion pour se rassurer...Et, elle va se rassurer.
(Aip)