La police ivoirienne veut devenir une police moderne. Mieux, elle veut être une police professionnelle au service de la population. C’est tout le sens du séminaire de sensibilisation et d’appropriation par les acteurs clés du ministère d’Etat, ministère de l’Intérieur et de la Sécurité de la reforme du secteur de la sécurité (RSS) qui s’est ouvert hier à Grand-Bassam. Pendant quatre jours (du 17 au 20 septembre), les participants, pour la plupart des directeurs centraux et des préfets de police, vont prendre connaissance du travail abattu par le groupe de travail RSS mis en place depuis avril 2013 par le ministre Hamed Bakayoko, et dont la mission est de définir les objectifs, la stratégie et les plans d’actions, mais également de proposer le budget et de veiller à la mise en ?uvre de la reforme.
Le séminaire de Grand-Bassam, selon le secrétaire technique de ce groupe de travail, le commissaire divisionnaire major Roger Adon, a donc pour objectif de mettre tous les acteurs clés à un même niveau d’information, mais également de recueillir les propositions sur le travail déjà accompli. Car dira-t-il « l’expérience montre qu’un processus de réforme ne peut être couronné de succès si ceux qui entreprennent ces reformes n’y adhèrent pas et ne les font pas leur travail». Cela est d’autant plus vrai pour la police, a-t-il poursuivi, que la reforme vient apporter un changement radical. « Elle ne consiste pas seulement à mettre en place de nouvelles infrastructures, une nouvelle logistique et de nouveaux équipements, elle vise pour l’essentiel à changer les mentalités et les comportements, à instaurer de novelles dynamiques de travail et à mettre en place un nouveau cadre institutionnel », a-t-il commenté. « Reformer la sécurité, pour un Etat qui sort d’une crise multiforme et profonde, c’est consolider la stabilité, garantir la paix sociale et parvenir à un développement économique durable », a indiqué M. Bamba Cheick Daniel, directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur. « Bien qu’étant toujours en cours, des avancées ont déjà été enregistrées avec la reforme », a-t-il indiqué. Il s’agit de la baisse de l’insécurité et le relèvement subséquent de l’indice de la sécurité en Côte d’Ivoire. A terme, à l’en croire, les conclusions de ce séminaire devraient aboutir au renforcement de la sécurité en Côte d’Ivoire, par la mise en place d’une police de qualité et qui entretient avec les populations des relations de confiance.
Dao Maïmouna
Le séminaire de Grand-Bassam, selon le secrétaire technique de ce groupe de travail, le commissaire divisionnaire major Roger Adon, a donc pour objectif de mettre tous les acteurs clés à un même niveau d’information, mais également de recueillir les propositions sur le travail déjà accompli. Car dira-t-il « l’expérience montre qu’un processus de réforme ne peut être couronné de succès si ceux qui entreprennent ces reformes n’y adhèrent pas et ne les font pas leur travail». Cela est d’autant plus vrai pour la police, a-t-il poursuivi, que la reforme vient apporter un changement radical. « Elle ne consiste pas seulement à mettre en place de nouvelles infrastructures, une nouvelle logistique et de nouveaux équipements, elle vise pour l’essentiel à changer les mentalités et les comportements, à instaurer de novelles dynamiques de travail et à mettre en place un nouveau cadre institutionnel », a-t-il commenté. « Reformer la sécurité, pour un Etat qui sort d’une crise multiforme et profonde, c’est consolider la stabilité, garantir la paix sociale et parvenir à un développement économique durable », a indiqué M. Bamba Cheick Daniel, directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur. « Bien qu’étant toujours en cours, des avancées ont déjà été enregistrées avec la reforme », a-t-il indiqué. Il s’agit de la baisse de l’insécurité et le relèvement subséquent de l’indice de la sécurité en Côte d’Ivoire. A terme, à l’en croire, les conclusions de ce séminaire devraient aboutir au renforcement de la sécurité en Côte d’Ivoire, par la mise en place d’une police de qualité et qui entretient avec les populations des relations de confiance.
Dao Maïmouna