“Je ne peux vous défendre que si vous êtes dans la vérité. Ne profitez pas de la crise pour créer du désordre. Je ne veux plus entendre parler de deux clans de Dozo ici à Yamoussoukro. De vous à moi, on ne remplace pas un Dozo-Ba (chef Dozo). Si j’entends des bruits parmi vous, je vais donner des ordres à mes éléments de vous arrêter. » Tel est l’extrait d’une brève et musclée intervention du Cdt de la BASA, (base sole artillerie), l’initié de la confrérie des chasseurs traditionnels connu généralement sous l’appellation « Dozo. » C’était à l’occasion des échanges qu’il a eus hier jeudi 19 septembre, à salle des fêtes de l’hôtel de ville de la capitale politique, avec les différents chefs de la confrérie Dozo du département de Yamoussoukro. Le messager de l’Etat ivoirien était à Yamoussoukro pour s’enquérir de la situation conflictuelle après les triples attaques perpétrées contre les forces de l’ordre, la gendarmerie et la police sur l’axe Yamoussoukro-Oumé qui a fait au total, six (6) morts dont 3 du côté de la gendarmerie, un de la police et deux (2) du côté de la confrérie des chasseurs traditionnels. Cette situation a failli tourner en un affrontement sanglant entre la gendarmerie et les Dozo, accusés d’être les auteurs des meurtres contre des éléments des forces de l’ordre à Yamoussoukro. L’émissaire de l’Etat, membre actif de la confrérie, le Cdt Zakaria avant la rencontre est allé s’informer auprès de la population d’Adamakro, localité situé non loin du corridor de Subiakro, et village des deux victimes Dozo tombés sous les balles de la gendarmerie. Ensuite, il a entendu les témoins avant d’échanger avec le Cdt de l’escadron de la gendarmerie ayant aussi perdu trois (3) de ses éléments. A la salle des fêtes de la mairie où attendaient les premiers responsables de la confrérie des chasseurs traditionnels basés à Yamoussoukro, le Cdt Koné Zakaria a été accueilli avec sa délégation par le 2ème adjoint au maire, en charge de la sécurité, Koné Ibrahim, qui leur a souhaité le mot de bienvenue. Ce fut ensuite le tour de Kamagaté Abderrahmane, membre de cette confrérie, qui selon lui, il n’y a pas eu de conflit entre Dozo et forces de l’ordre. Il a tenu à préciser que tout chasseur n’est pas Dozo.
Un Dozo dit-il, est un initié qui est suivi par un maître. Après quoi, l’occasion a été donnée au chef Nouma Doumbia de la confrérie, de sa part de vérité sur cette affaire au Cdt Zakaria et à sa délégation. Il a abondé dans le même sens que son prédécessur. Bien au contraire, selon lui, les dozos aident à chaque fois les forces de l’ordre dans l’accomplissement de ses mission de sécurisation des biens et des personnes. Relatant les faits, il a noté que les deux jeunes abattus, et deux autres grièvement blessés par les gendarmes l’ont été par erreur. Car ils ne sont ni coupeurs de route, encore moins des voleurs. Ce jour-là, ces jeunes venaient vendre leurs sacs de charbons avant d’être appréhendés au corridor de Subiakro. Le président national de la confrérie, Cdt Koné Zakaria, dans son adresse, n’a pas été du tout tendre avec ses éléments. Après les avoir mis en garde contre toute tentative de déstabilisation de leur corporation, il les a exhortés à la bonne collaboration avec les forces de l’ordre. Avant d’annoncer qu’un séminaire national se tiendra bientôt à Yamoussoukro, en vue d’organiser cette corporation.
Jacquelin Mintoh (Correspondant)
Un Dozo dit-il, est un initié qui est suivi par un maître. Après quoi, l’occasion a été donnée au chef Nouma Doumbia de la confrérie, de sa part de vérité sur cette affaire au Cdt Zakaria et à sa délégation. Il a abondé dans le même sens que son prédécessur. Bien au contraire, selon lui, les dozos aident à chaque fois les forces de l’ordre dans l’accomplissement de ses mission de sécurisation des biens et des personnes. Relatant les faits, il a noté que les deux jeunes abattus, et deux autres grièvement blessés par les gendarmes l’ont été par erreur. Car ils ne sont ni coupeurs de route, encore moins des voleurs. Ce jour-là, ces jeunes venaient vendre leurs sacs de charbons avant d’être appréhendés au corridor de Subiakro. Le président national de la confrérie, Cdt Koné Zakaria, dans son adresse, n’a pas été du tout tendre avec ses éléments. Après les avoir mis en garde contre toute tentative de déstabilisation de leur corporation, il les a exhortés à la bonne collaboration avec les forces de l’ordre. Avant d’annoncer qu’un séminaire national se tiendra bientôt à Yamoussoukro, en vue d’organiser cette corporation.
Jacquelin Mintoh (Correspondant)