La Coalition Ivoirienne pour la Cour Pénale Internationale (CI CPI) a appris que les autorités ivoiriennes refusent d’exécuter le mandat d’arrêt émis par la Cour Pénale Internationale (CPI) le 29 février 2012, contre l’ex première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo accusée de quatre chefs de crimes contre l’humanité.
Le gouvernement ivoirien présentera une requête en irrecevabilité. Ce refus vise à faire juger Mme Simone Gbagbo en Côte d’Ivoire. Car selon les autorités, les juridictions ivoiriennes sont réhabilités et à même de lui faire un procès juste et équitable garantissant les droits de la défense.
Réagissant à cette information, monsieur Ali Ouattara, président de la CI CPI a déclaré « Le travail de la CPI contribue à la lutte contre l’impunité et nous souhaitons que la Côte d’Ivoire coopère avec la Cour dans l’exécution de ce mandat d’arrêt. L’appareil judiciaire ivoirien n’a pas encore montré sa capacité à juger des infractions comme celles imputées à madame Gbagbo. La réhabilitation de la justice ivoirienne telle que notifiée par les autorités ne concerne pas encore la modification des textes au niveau du code pénal et du code de procédure pénale pour les rendre en conformité avec le Statut de Rome de la CPI, permettant ainsi de prendre en compte les faits reprochés à Mme Gbagbo. En l’état des textes répressifs ivoiriens en matière de crimes internationaux, l’exception d’irrecevabilité en raison de la complémentarité dont pourrait exciper l’Etat de Cote d’Ivoire devant la CPI ne pourra pas prospérer.
C’est le lieu de remercier et de saluer la coopération exemplaire dont a fait preuve la Côte d’Ivoire jusque là dans ses rapports avec la CPI.
Nous pensons que la Cour Pénale Internationale (CPI) doit continuer à mener des enquêtes en toute impartialité et équité. Que tous les principaux auteurs présumés de graves crimes en Côte d’Ivoire soient poursuivis par la CPI quelque soit leur appartenance politique.
La Coalition Ivoirienne pour la Cour Pénale Internationale attache un prix aux poursuites sans discriminations, car il en va de la crédibilité de la Cour. La réconciliation et le retour à une paix durable en Côte d’Ivoire en dépendent ».
La Côte d’Ivoire qui n’est pas partie au Statut de Rome instituant la CPI a reconnu le 18 avril 2003 la compétence de la CPI. La Présidence de la République a confirmé cette acceptation le 14 décembre 2010 et le 03 mai 2011.
Le 15 février 2013, la Côte d’Ivoire a, plus de 10 ans après sa signature, procédé à la ratification du Statut de Rome portant création de la CPI devenant ainsi le 122ème Etat.
Le gouvernement ivoirien présentera une requête en irrecevabilité. Ce refus vise à faire juger Mme Simone Gbagbo en Côte d’Ivoire. Car selon les autorités, les juridictions ivoiriennes sont réhabilités et à même de lui faire un procès juste et équitable garantissant les droits de la défense.
Réagissant à cette information, monsieur Ali Ouattara, président de la CI CPI a déclaré « Le travail de la CPI contribue à la lutte contre l’impunité et nous souhaitons que la Côte d’Ivoire coopère avec la Cour dans l’exécution de ce mandat d’arrêt. L’appareil judiciaire ivoirien n’a pas encore montré sa capacité à juger des infractions comme celles imputées à madame Gbagbo. La réhabilitation de la justice ivoirienne telle que notifiée par les autorités ne concerne pas encore la modification des textes au niveau du code pénal et du code de procédure pénale pour les rendre en conformité avec le Statut de Rome de la CPI, permettant ainsi de prendre en compte les faits reprochés à Mme Gbagbo. En l’état des textes répressifs ivoiriens en matière de crimes internationaux, l’exception d’irrecevabilité en raison de la complémentarité dont pourrait exciper l’Etat de Cote d’Ivoire devant la CPI ne pourra pas prospérer.
C’est le lieu de remercier et de saluer la coopération exemplaire dont a fait preuve la Côte d’Ivoire jusque là dans ses rapports avec la CPI.
Nous pensons que la Cour Pénale Internationale (CPI) doit continuer à mener des enquêtes en toute impartialité et équité. Que tous les principaux auteurs présumés de graves crimes en Côte d’Ivoire soient poursuivis par la CPI quelque soit leur appartenance politique.
La Coalition Ivoirienne pour la Cour Pénale Internationale attache un prix aux poursuites sans discriminations, car il en va de la crédibilité de la Cour. La réconciliation et le retour à une paix durable en Côte d’Ivoire en dépendent ».
La Côte d’Ivoire qui n’est pas partie au Statut de Rome instituant la CPI a reconnu le 18 avril 2003 la compétence de la CPI. La Présidence de la République a confirmé cette acceptation le 14 décembre 2010 et le 03 mai 2011.
Le 15 février 2013, la Côte d’Ivoire a, plus de 10 ans après sa signature, procédé à la ratification du Statut de Rome portant création de la CPI devenant ainsi le 122ème Etat.