Le ministre ivoirien de la Justice et des Libertés publiques, Mamadou Gnénéma Coulibaly, confirme l’existence d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), à l’encontre de Charles Blé Goudé, le leader des jeunes patriotes proches de l’ex-président Laurent Gbagbo.
"Charles Blé Goudé fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la CPI", a révélé, vendredi, M. Gnénéma Coulibaly, invité au journal de 20H de la RTI1, précisant que le gouvernement "avisera" quant à son transfèrement vers la Haye au cas où la CPI rend publique cette requête.
Le ministre de la Justice a également assuré que l’ex-leader des jeunes patriotes se "porte très bien". "Je n’ai pas encore été saisi d’une situation anormale le concernant", a-t-il signifié.
M. Blé Goudé a été arrêté en janvier au Ghana où il s’était réfugié après la chute de son mentor, Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011, avant d’être transféré à Abidjan où il est détenu depuis lors. Il a été inculpé le 21 janvier pour crimes de guerre, et placé sous mandat de dépôt.
Il est poursuivi en Côte d’Ivoire pour son rôle présumé dans la crise postélectorale qui a fait au moins 3000 morts dans le pays entre décembre 2010 et avril 2011.
Le gouvernement ivoirien a refusé vendredi de tranférer vers la CPI l’épouse de l’ex-chef de l’Etat Laurent Gbagbo, estimant que la justice ivoirienne est à présent capable de la juger.
kkp/tm
"Charles Blé Goudé fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la CPI", a révélé, vendredi, M. Gnénéma Coulibaly, invité au journal de 20H de la RTI1, précisant que le gouvernement "avisera" quant à son transfèrement vers la Haye au cas où la CPI rend publique cette requête.
Le ministre de la Justice a également assuré que l’ex-leader des jeunes patriotes se "porte très bien". "Je n’ai pas encore été saisi d’une situation anormale le concernant", a-t-il signifié.
M. Blé Goudé a été arrêté en janvier au Ghana où il s’était réfugié après la chute de son mentor, Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011, avant d’être transféré à Abidjan où il est détenu depuis lors. Il a été inculpé le 21 janvier pour crimes de guerre, et placé sous mandat de dépôt.
Il est poursuivi en Côte d’Ivoire pour son rôle présumé dans la crise postélectorale qui a fait au moins 3000 morts dans le pays entre décembre 2010 et avril 2011.
Le gouvernement ivoirien a refusé vendredi de tranférer vers la CPI l’épouse de l’ex-chef de l’Etat Laurent Gbagbo, estimant que la justice ivoirienne est à présent capable de la juger.
kkp/tm