ABIDJAN - Des divergences ont vu le jour entre gouvernement et opposition proche de l’ex-président Laurent Gbagbo sur la désignation d’un chef de l’opposition souhaitée par les autorités du pays, a constaté Xinhua.
Pour le gouvernement qui a publiquement demandé à l’opposition de réfléchir au statut du leader qui va la représenter désormais, il s’agit d’une innovation politique qui permettra d’avoir un chef de file pour l’opposition qui fera office d’interlocuteur.
Lors d’une conférence de presse le 5 septembre dernier, le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan avait annoncé les couleurs en indiquant que l’Assemblée nationale ivoirienne recevra prochainement plusieurs projets de lois relatifs notamment au statut de l’opposition et au statut du chef de l’opposition.
L’idée du gouvernement ne semble toutefois obtenir l’assentiment de l’opposition pro-Gbagbo qui s’interroge sur l’opportunité et le mode de désignation d’un chef de l’opposition.
"Nous ne savons pas ce que cela contient. Faut-il se référer aux résultats de la présidentielle ou des législatives ? Sur quelle base devrait-on choisir un chef de l’opposition ?", s’est interrogé le secrétaire général adjoint du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Gbagbo) Sébastien Dano Djédjé.
LA PRIORITÉ DE L’OPPOSITION
"Nous n’avons jamais demandé à avoir un chef. Nous pensons que la priorité serait plutôt le financement des partis politiques pour mener nos activités", a indiqué pour sa part le leader de Cap unir pour la démocratie et le développement (CAP UDD) Gervais Coulibaly, soutenu par la leader de la plate-forme Agir pour la paix et la nation (APN) Danièle Boni Claverie.
Pour ces leaders de partis pro-Gbagbo, il est plutôt question de permettre aux partis de jouer pleinement leur rôle et de penser à créer les conditions d’une élection libre et transparente en 2015.
Plusieurs observateurs ont noté que le gouvernement et l’opposition ne sont pas sur le même longueur d’onde concernant la mise en place d’un chef de file de l’opposition, mais se montrent confiants d’une issue heureuse de la polémique.
Pour ceux-ci, les deux parties finiront par s’entendre avec le redémarrage du dialogue politique qui devrait permettre d’aplanir toutes les divergences.
La Côte d’Ivoire sort de manière progressive d’une crise post- électorale aiguë qui a secoué le pays en 2010 et 2011.
A plusieurs occasions, les autorités du pays ont exprimé la disposition du gouvernement à maintenir la main tendue à l’opposition dans l’optique de parvenir à la normalisation définitive de la vie politique du pays.
Pour le gouvernement qui a publiquement demandé à l’opposition de réfléchir au statut du leader qui va la représenter désormais, il s’agit d’une innovation politique qui permettra d’avoir un chef de file pour l’opposition qui fera office d’interlocuteur.
Lors d’une conférence de presse le 5 septembre dernier, le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan avait annoncé les couleurs en indiquant que l’Assemblée nationale ivoirienne recevra prochainement plusieurs projets de lois relatifs notamment au statut de l’opposition et au statut du chef de l’opposition.
L’idée du gouvernement ne semble toutefois obtenir l’assentiment de l’opposition pro-Gbagbo qui s’interroge sur l’opportunité et le mode de désignation d’un chef de l’opposition.
"Nous ne savons pas ce que cela contient. Faut-il se référer aux résultats de la présidentielle ou des législatives ? Sur quelle base devrait-on choisir un chef de l’opposition ?", s’est interrogé le secrétaire général adjoint du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Gbagbo) Sébastien Dano Djédjé.
LA PRIORITÉ DE L’OPPOSITION
"Nous n’avons jamais demandé à avoir un chef. Nous pensons que la priorité serait plutôt le financement des partis politiques pour mener nos activités", a indiqué pour sa part le leader de Cap unir pour la démocratie et le développement (CAP UDD) Gervais Coulibaly, soutenu par la leader de la plate-forme Agir pour la paix et la nation (APN) Danièle Boni Claverie.
Pour ces leaders de partis pro-Gbagbo, il est plutôt question de permettre aux partis de jouer pleinement leur rôle et de penser à créer les conditions d’une élection libre et transparente en 2015.
Plusieurs observateurs ont noté que le gouvernement et l’opposition ne sont pas sur le même longueur d’onde concernant la mise en place d’un chef de file de l’opposition, mais se montrent confiants d’une issue heureuse de la polémique.
Pour ceux-ci, les deux parties finiront par s’entendre avec le redémarrage du dialogue politique qui devrait permettre d’aplanir toutes les divergences.
La Côte d’Ivoire sort de manière progressive d’une crise post- électorale aiguë qui a secoué le pays en 2010 et 2011.
A plusieurs occasions, les autorités du pays ont exprimé la disposition du gouvernement à maintenir la main tendue à l’opposition dans l’optique de parvenir à la normalisation définitive de la vie politique du pays.