Il est vraiment de retour ! Et pour son retour, il n’a pas perdu de temps. Le commandant Fofié Kouakou Martin et les principaux responsables des démobilisés de l’ex-zone 10 se sont rencontrés samedi dernier au domicile du député de Sirasso, l’honorable Soro Kanigui Mamadou. Le commandant et ses hommes se sont parlé. A la manière militaire.
Le commandant de l’ex-Compagnie territoriale de Korhogo a exprimé aux démobilisés son mécontentement. Il a dit au cours de cette réunion ne pas apprécier le mouvement d’humeur perpétré par certains démobilisés en son absence. En effet, les mécontents étaient allés rencontrer le préfet pour lui dire qu’ils ne voulaient plus de Kamagaté Mamadou à la tête de leur organisation et ils exprimaient aussi des doutes sur l’identité de certains démobilisés désignés par le commandant pour dans le cadre du processus de réinsertion piloté par l’ADDR. « Je n’aime pas l’injustice », a régulièrement répété le commandant Fofié. Au cours de rencontre, preuves à l’appui, il a démontré à l’assistance qu’il a une parfaite connaissance du dossier. Dans sa banque de données personnelles qu’il a constituée grâce à un logiciel qu’il s’est fait installer par un spécialiste, il dit connaitre la situation des 3700 ex-combattants qui dépendent de lui. Pendant environ quatre heures de temps, il a laissé les démobilisés librement s’exprimer. La question de l’effectif des blessés de guerre qui ne sont pas plus de soixante, le mode de sélection pour la réintégration des ex-combattants, les rapports entre les démobilisés eux-mêmes, les démarches pour exprimer les problèmes personnels ou les problèmes de groupe, tout est passé au peigne fin. « La soixantaine de mécontents que comprend votre groupe ne peut être représentatif de l’ensemble des démobilisés », a dit le commandant du 4è bataillon. Les démobilisés ont reconnu avoir ignoré leur hiérarchie et violé la discipline inculqué par le commandant Fofié. Aussi se sont-ils mis à genoux pour demander pardon au premier responsable militaire de la région. Mais loin de se laisser attendrir par ce mea-culpa, le commandant de l’ex-CTK est resté intraitable. « Il y a eu des attaques à Yamoussoukro, à Kong, etc. Ces sont des personnes comme vous qui sont à la base de ce genre de situations. Personne n’est conscient et ne connait mieux votre problème que nous. Et nous, vos chefs en sont encore plus conscients. Vous auriez dû prendre votre mal en patience pour attendre mon retour », leur a-t-il dit.
La sanction est tombée. Le porte-parole déchu, Kamagaté Mamadou, le nouveau porte-parole Diané Vamoussa et son secrétaire qui lui, sans être un démobilisé, sont conduits dans les geôles du camp du commandant pour méditer sur leurs actions. Au cours des échanges, l’officier des FRCI a tenu à faire cette précision : « On ne s’est pas battu pour le Président Ouattara, comme certains le disent par abus de langage. Nous nous sommes battus pour des valeurs dont le couronnement a été les élections qui ont vu l’arrivée du Président Alassane Ouattara au pouvoir ». Les deux premiers responsables de l’ex-zone 10 ont demandé aux démobilisés de réfléchir sur la forme d’organisation qui serait la mieux indiquée pour retrouver la discipline qui a toujours caractérisé Korhogo s’ils ne veulent pas être les plus grands perdants du processus de réintégration.
Mack Dakota, Correspondant
Le commandant de l’ex-Compagnie territoriale de Korhogo a exprimé aux démobilisés son mécontentement. Il a dit au cours de cette réunion ne pas apprécier le mouvement d’humeur perpétré par certains démobilisés en son absence. En effet, les mécontents étaient allés rencontrer le préfet pour lui dire qu’ils ne voulaient plus de Kamagaté Mamadou à la tête de leur organisation et ils exprimaient aussi des doutes sur l’identité de certains démobilisés désignés par le commandant pour dans le cadre du processus de réinsertion piloté par l’ADDR. « Je n’aime pas l’injustice », a régulièrement répété le commandant Fofié. Au cours de rencontre, preuves à l’appui, il a démontré à l’assistance qu’il a une parfaite connaissance du dossier. Dans sa banque de données personnelles qu’il a constituée grâce à un logiciel qu’il s’est fait installer par un spécialiste, il dit connaitre la situation des 3700 ex-combattants qui dépendent de lui. Pendant environ quatre heures de temps, il a laissé les démobilisés librement s’exprimer. La question de l’effectif des blessés de guerre qui ne sont pas plus de soixante, le mode de sélection pour la réintégration des ex-combattants, les rapports entre les démobilisés eux-mêmes, les démarches pour exprimer les problèmes personnels ou les problèmes de groupe, tout est passé au peigne fin. « La soixantaine de mécontents que comprend votre groupe ne peut être représentatif de l’ensemble des démobilisés », a dit le commandant du 4è bataillon. Les démobilisés ont reconnu avoir ignoré leur hiérarchie et violé la discipline inculqué par le commandant Fofié. Aussi se sont-ils mis à genoux pour demander pardon au premier responsable militaire de la région. Mais loin de se laisser attendrir par ce mea-culpa, le commandant de l’ex-CTK est resté intraitable. « Il y a eu des attaques à Yamoussoukro, à Kong, etc. Ces sont des personnes comme vous qui sont à la base de ce genre de situations. Personne n’est conscient et ne connait mieux votre problème que nous. Et nous, vos chefs en sont encore plus conscients. Vous auriez dû prendre votre mal en patience pour attendre mon retour », leur a-t-il dit.
La sanction est tombée. Le porte-parole déchu, Kamagaté Mamadou, le nouveau porte-parole Diané Vamoussa et son secrétaire qui lui, sans être un démobilisé, sont conduits dans les geôles du camp du commandant pour méditer sur leurs actions. Au cours des échanges, l’officier des FRCI a tenu à faire cette précision : « On ne s’est pas battu pour le Président Ouattara, comme certains le disent par abus de langage. Nous nous sommes battus pour des valeurs dont le couronnement a été les élections qui ont vu l’arrivée du Président Alassane Ouattara au pouvoir ». Les deux premiers responsables de l’ex-zone 10 ont demandé aux démobilisés de réfléchir sur la forme d’organisation qui serait la mieux indiquée pour retrouver la discipline qui a toujours caractérisé Korhogo s’ils ne veulent pas être les plus grands perdants du processus de réintégration.
Mack Dakota, Correspondant
