C’est parti ! La campagne de sensibilisation sur le Recensement général de la Population et de l’Habitat, dénommée RGPH 2013 a été lancée ce vendredi à Man. Au cours de la cérémonie, le comité départemental chargé de piloter l’opération au plan local, a été également installé. Le DG de l’Institut national des Statistiques, M. Ibrahima Ba, a profité de l’occasion pour donner des explications sur le RGPH qui, selon lui, est a sa quatrième édition, après celles de 1975, 1988 et de 1998. Il a révélé par ailleurs que le recensement qui commencera en novembre prochain était prévu, depuis 2008, puis reporté en 2012. «Mais pour des raisons principalement financières et techniques, il n’a pu se faire», a-t-il rappelé. Mais, il a d’entrée rassuré que pour cette fois, l’opération sera effective. «Le recensement va bel et bien démarré le 3 novembre pour prendre fin le 4 décembre prochain», a-t-il rassuré. Cependant, Ibrahima Ba a souligné que les différents reports ont eu des incidences sur sa réalisation. Notamment en termes de moyens technologiques qui seront utilisés, a-t-il précisé. « Nous sommes en 2013. Donc, les moyens de collecte des informations ont entre temps évolué. La collecte des données sera assistée par ordinateur qui a l’avantage d’aller vite » a-t-il révélé. Selon le DG, ce recensement se fera en dix phases dont certaines ont déjà été réalisées. Le comité départemental qui a été installé, à cet effet, aura pour tâche mobiliser et sensibiliser les populations, créer les conditions de sécurité et de mobilité des agents. Il est prévu, pour cette opération, le recrutement et la formation de 30 000 agents sur l’ensemble du territoire national. Le DG de l’INS a insisté pour que le recrutement des agents se fasse localement. Enfin, il a rappelé que ce recensement prendra en compte tous ceux qui habitent sur le territoire ivoirien. « Il ne s’agit pas d’un recensement électoral. Il s’agit du recensement général comme son nom l’indique de toutes les populations vivant sur le territoire national : ivoiriens et étrangers. Quand les agents vont se rendre dans les maisons, nous souhaitons que les populations aient à portée de main leurs documents d’état civil. Parce que l’Etat veut connaître le nombre de personnes sans papiers. Ce recensement est différent de tous les autres. Parce qu’il prend en compte plusieurs autres facteurs. Mais aussi de par les moyens qui seront utilisés », a-t-il tenu à préciser.
Rahoul Sainfort (Correspondant)
Rahoul Sainfort (Correspondant)