La mort tragique de Gbah Eugène, le 13 septembre dernier dans un hôtel à Grand Béréby, connait un nouveau rebondissement. Selon un document manuscrit dont nous avons copie, des présumés coupables, au nombre desquels une jeune fille du nom de "Hino Machou" ont été appréhendés et entendus par la gendarmerie. Parti à Grand Béréby, sa ville d’origine, le 11 septembre dernier pour une cérémonie de dédicace de son nouvel opus "Signature", nouvellement mis sur le marché du disque, Gbah Eugène, aurait été retrouvé mort après avoir été violenté, en témoignent les traces de sévices corporelles. « Il présentait des blessures sur le bras et surtout des entailles au niveau du cou, comme s’il avait été étranglé », rapporte le document. Aussi est-il rapporté que le corps de l’un des derniers "Crooners", artistes dotés de capacités vocales exceptionnelles- de la musique ivoirienne était en état de putréfaction « avec le ventre gonflé » au moment de son enlèvement de la chambre d’hôtel par la gendarmerie de la localité balnéaire. Pour élucider cette mort énigmatique qui continue de provoquer indignation et révolte dans le milieu culturel ivoirien, les enfants du défunt qui résident en France auraient demandé une autopsie de la dépouille. Autre information, c’est le mercredi 11septembre dernier que Gbah Eugène se serait rendu à Grand Béréby avec le couple Houbou Ravel, en compagnie de leur enfant, pour sa dédicace et des travaux dans sa plantation d’hévéa.
Malheureusement, il sera retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel le vendredi 13 septembre dans des conditions non encore élucidées.
JAD
Malheureusement, il sera retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel le vendredi 13 septembre dans des conditions non encore élucidées.
JAD