Les Guinéens se rendront aux urnes le samedi 28 septembre 2013 pour élire leurs 114 députés. La campagne dans le cadre des élections législatives sur toute l’étendue du territoire guinéen a pris fin depuis hier jeudi 26 septembre 2013 à minuit. Les têtes de listes de la Mouvance présidentielle et de l’opposition ont tenu leur dernier meeting. Une campagne sous haute surveillance militaire.
Suite aux révélations de déstabilisation du régime Condé par le Canard Enchaîné dans son édition du mercredi 25 septembre 2013, indiquant que des mercenaires français, sud-africains et israéliens, soutenus par un roi du diamant, préparaient un coup d'Etat en Guinée le 28 septembre 2013 jour des élections législatives et date du Référendum guinéen de 1958, les autorités guinéennes ont pris des dispositions, afin de parer à toutes attaques surprises de l’ennemi. Des contingents de l’armée ont été positionnés en renfort à la frontière avec la Sierra-Léone, le Libéria, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal et la Guinée-Bissau pour dissuader toutes velléités de déstabilisation comme annoncé par les journaux occidentaux. A l’intérieur du pays comme sur les sites stratégiques de l’Etat (Port, Aéroport et frontière), la sécurité a été renforcée. A tous les carrefours, on y trouve des Cheick points. A Kaloum dans le périmètre présidentiel, l’armée s’est totalement déployée. Damantang Albert Camara porte-parole du gouvernement donne le ton : « Ces informations n’émanent ni des services de sécurité guinéens, ni des médias guinéens. Sauf à croire que notre gouvernement est capable de dicter sa ligne de conduite à la CIA et à la DGSE, ces informations sont à prendre très au sérieux. Il y a plusieurs mois que nous avions signalé que beaucoup de manifestations en Guinée n’étaient ni spontanées, ni politiques. Nous n’étions pas audibles à l’époque. Cette affaire concerne tous les Guinéens. Il ne s’agit pas de rivalité politique ou régionaliste. Il s’agit de la préservation de notre patrimoine et de notre stabilité. » Pour lui, la Guinée compte sur sa politique de transparence pour conclure des accords gagnant-gagnant avec ses interlocuteurs miniers. ‘’Le reste appartient au destin, au jugement de l’histoire et à la conscience collective et individuelle des guinéens’’, a-t-il conclu.
Sidya Touré, Cellou Dalein, Lansana Kouyaté, Naité Moustapha, Malick Sankhon, Kaba Rougui Barry, Baidy Aribot, Djibril Gabriel Bangoura dit Lévia (…) au front
Après les affrontements de ces derniers jours qui ont endeuillé la Guinée, la campagne pour les élections législatives s’est déroulée dans une ambiance carnavalesque à Conakry hier. L'Union des Forces Républicaines (UFR) de l'ancien Premier ministre Sidya Touré qui a tenu deux meetings (Matoto et Kaloum) dans l’après-midi de jeudi, a invité ses militants à rester calmes, mobilisés et vigilants pour une élection transparente et consensuelle. Sidya Touré a expliqué que les élections législatives du 28 septembre 2013 ne sont pas destinées à changer ce régime, que ‘’ néanmoins, c’est une grande opportunité de tourner le dos à la fatalité en envoyant à l’Assemblée Nationale un parti consensuel qui défendra nos idées’’. A Matoto dans son fief, le candidat du PE.DN, Lansana Kouyaté a demandé à ses militants de ne pas céder à la provocation et à voter utile le 28 septembre 2013 en donnant lui donnant une majorité confortable au parlement. Même son de cloche à Ratoma fief de l’opposant Cellou Dalein Diallo qui, une fois encore, a drainé des foules avec son cortège. Le candidat de la Mouvance présidentielle à Kaloum, Djibril Gabriel Bangoura dit Lévia, soutenu par les cadres du parti dont Naité Moustapha porte-parole du parti, Malick Sankhon DG de la CNSS et Mme la Ministre Kaba Rougui Barry, ont procédé à une démonstration de force au Palais du Peuple qui a refusé du monde. Pour cette dernière journée, il y a eu moins d’accrochages que par le passé.
Dosso Villard (Envoyé spécial)
Suite aux révélations de déstabilisation du régime Condé par le Canard Enchaîné dans son édition du mercredi 25 septembre 2013, indiquant que des mercenaires français, sud-africains et israéliens, soutenus par un roi du diamant, préparaient un coup d'Etat en Guinée le 28 septembre 2013 jour des élections législatives et date du Référendum guinéen de 1958, les autorités guinéennes ont pris des dispositions, afin de parer à toutes attaques surprises de l’ennemi. Des contingents de l’armée ont été positionnés en renfort à la frontière avec la Sierra-Léone, le Libéria, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal et la Guinée-Bissau pour dissuader toutes velléités de déstabilisation comme annoncé par les journaux occidentaux. A l’intérieur du pays comme sur les sites stratégiques de l’Etat (Port, Aéroport et frontière), la sécurité a été renforcée. A tous les carrefours, on y trouve des Cheick points. A Kaloum dans le périmètre présidentiel, l’armée s’est totalement déployée. Damantang Albert Camara porte-parole du gouvernement donne le ton : « Ces informations n’émanent ni des services de sécurité guinéens, ni des médias guinéens. Sauf à croire que notre gouvernement est capable de dicter sa ligne de conduite à la CIA et à la DGSE, ces informations sont à prendre très au sérieux. Il y a plusieurs mois que nous avions signalé que beaucoup de manifestations en Guinée n’étaient ni spontanées, ni politiques. Nous n’étions pas audibles à l’époque. Cette affaire concerne tous les Guinéens. Il ne s’agit pas de rivalité politique ou régionaliste. Il s’agit de la préservation de notre patrimoine et de notre stabilité. » Pour lui, la Guinée compte sur sa politique de transparence pour conclure des accords gagnant-gagnant avec ses interlocuteurs miniers. ‘’Le reste appartient au destin, au jugement de l’histoire et à la conscience collective et individuelle des guinéens’’, a-t-il conclu.
Sidya Touré, Cellou Dalein, Lansana Kouyaté, Naité Moustapha, Malick Sankhon, Kaba Rougui Barry, Baidy Aribot, Djibril Gabriel Bangoura dit Lévia (…) au front
Après les affrontements de ces derniers jours qui ont endeuillé la Guinée, la campagne pour les élections législatives s’est déroulée dans une ambiance carnavalesque à Conakry hier. L'Union des Forces Républicaines (UFR) de l'ancien Premier ministre Sidya Touré qui a tenu deux meetings (Matoto et Kaloum) dans l’après-midi de jeudi, a invité ses militants à rester calmes, mobilisés et vigilants pour une élection transparente et consensuelle. Sidya Touré a expliqué que les élections législatives du 28 septembre 2013 ne sont pas destinées à changer ce régime, que ‘’ néanmoins, c’est une grande opportunité de tourner le dos à la fatalité en envoyant à l’Assemblée Nationale un parti consensuel qui défendra nos idées’’. A Matoto dans son fief, le candidat du PE.DN, Lansana Kouyaté a demandé à ses militants de ne pas céder à la provocation et à voter utile le 28 septembre 2013 en donnant lui donnant une majorité confortable au parlement. Même son de cloche à Ratoma fief de l’opposant Cellou Dalein Diallo qui, une fois encore, a drainé des foules avec son cortège. Le candidat de la Mouvance présidentielle à Kaloum, Djibril Gabriel Bangoura dit Lévia, soutenu par les cadres du parti dont Naité Moustapha porte-parole du parti, Malick Sankhon DG de la CNSS et Mme la Ministre Kaba Rougui Barry, ont procédé à une démonstration de force au Palais du Peuple qui a refusé du monde. Pour cette dernière journée, il y a eu moins d’accrochages que par le passé.
Dosso Villard (Envoyé spécial)