Le gouverneur du District d’Abidjan a présenté, lundi 30 septembre, à la salle Félix Houphouet-Boigny de l’hôtel du District d’Abidjan, les atouts économiques de la Côte d’Ivoire, à une mission brésilienne de prospection économique. Cette mission brésilienne, composée d’une trentaine hommes d’affaires opérant dans divers secteurs socioéconomiques du Brésil, était conduite par M. Itamar Coppio, adjoint au maire de la ville San Jose.
Robert Beugré Mambé a dit à ses hôtes que l’occasion était belle pour célébrer l’amitié entre le pays du football et la Côte d’Ivoire et a traduit sa volonté d’établir une « coopération sincère et solide » avec ce pays dont il n’a pas manqué de saluer les performances en matière économique. Pour le gouverneur Mambé, le Brésil a déjà pris son envol, quant à la Côte d’Ivoire, elle est en train de frapper à la porte pour également prendre le sien. Pour ce faire, elle a besoin de coopération, mais celle-ci « doit se faire sur des bases solides ».
Puis il a présenté les différents secteurs dans lesquels les hommes d’affaires du Brésil peuvent investir et réaliser des profits. Il s’agit des secteurs de la santé, de l’agriculture, des transports, du tourisme, de l’enseignement, du cosmétique, de la pêche, des mines, du logement, des assurances, des banques, etc. « Nous avons besoin de développer notre agriculture parce que nous avons beaucoup de terre, nous avons besoin d’utiliser le plan d’eau lagunaire », a dit le gouverneur Mambé.
Poursuivant, il a indiqué que l’un des secteurs qui lui tient le plus à cœur, c’est celui du logement. Pour satisfaire la demande, a-t-il avancé, il faut construire au moins 26 000 logements chaque année. Il y a de la place pour cela, les chefs traditionnels sont prêts à céder les terres pour mettre Abidjan en valeur. « Nous avons beaucoup de possibilités, vous êtes en Côte d’Ivoire chez vous », a dit Beugré Mambé à l’endroit de ses hôtes, pour conclure.
Pour sa part, le maire adjoint de San Jose, qui s’est exprimé avant la gouverneur Beugré Mambé, a dévoilé les performances économiques réalisés, ces 20 dernières années, par son pays, d’abord sous la présidence de Lula Ignacio, ensuite sous celle de Dilma Roussef. Les politiques menées par ces deux personnalités ont permis au Brésil de stabiliser sa monnaie et d’investir dans les infrastructures, les routes, l’élevage, l’aéronautique, etc. Cela a permis de sortir trente millions de Brésiliens de la pauvreté et de les basculer dans la classe moyenne.
Ces politiques ont également permis au Brésil de créer des millions d’emplois et l’ont fait accéder au rang des pays puissants. Et le Brésil, au dire de M. Itamar Coppio, veut partager son expérience avec l’Afrique. Mais il a surtout souhaité que les hommes d’affaires brésiliens et ivoiriens travaillent ensemble, et ce dans les plus brefs délais. Un désir qui est partagé par le consul honoraire de la Côte d’Ivoire au Brésil, M. Tibé Bi Golé Blaise.
Ce dernier s’est offusqué devant les chiffres faméliques des relations commerciales entre les deux pays. Ces relations « se portent très mal », a-t-il affirmé, sans user de la langue de bois. Donnant quelques chiffres ayant trait au volume de ces transactions, il a dit qu’ils sont de 1,1%. Au niveau de l’Afrique entière, ils s’élèvent à 4,8%. « Nous ne devons pas accepter ces chiffres, c’est pourquoi nous avons pris la décision de venir avec des opérateurs économiques pour qu’un pont s’établisse entre la Côte d’Ivoire et le Brésil ».
Notons que deux autres allocutions ont meublé la cérémonie, ce sont celles M. Aboya Koffi, président de la fédération hôtelière de Côte d’Ivoire, point focal de la délégation brésilienne en Côte d’Ivoire, et du Dr Pablo, bâtonnier de l’ordre des avocats du Brésil.
Robert Beugré Mambé a dit à ses hôtes que l’occasion était belle pour célébrer l’amitié entre le pays du football et la Côte d’Ivoire et a traduit sa volonté d’établir une « coopération sincère et solide » avec ce pays dont il n’a pas manqué de saluer les performances en matière économique. Pour le gouverneur Mambé, le Brésil a déjà pris son envol, quant à la Côte d’Ivoire, elle est en train de frapper à la porte pour également prendre le sien. Pour ce faire, elle a besoin de coopération, mais celle-ci « doit se faire sur des bases solides ».
Puis il a présenté les différents secteurs dans lesquels les hommes d’affaires du Brésil peuvent investir et réaliser des profits. Il s’agit des secteurs de la santé, de l’agriculture, des transports, du tourisme, de l’enseignement, du cosmétique, de la pêche, des mines, du logement, des assurances, des banques, etc. « Nous avons besoin de développer notre agriculture parce que nous avons beaucoup de terre, nous avons besoin d’utiliser le plan d’eau lagunaire », a dit le gouverneur Mambé.
Poursuivant, il a indiqué que l’un des secteurs qui lui tient le plus à cœur, c’est celui du logement. Pour satisfaire la demande, a-t-il avancé, il faut construire au moins 26 000 logements chaque année. Il y a de la place pour cela, les chefs traditionnels sont prêts à céder les terres pour mettre Abidjan en valeur. « Nous avons beaucoup de possibilités, vous êtes en Côte d’Ivoire chez vous », a dit Beugré Mambé à l’endroit de ses hôtes, pour conclure.
Pour sa part, le maire adjoint de San Jose, qui s’est exprimé avant la gouverneur Beugré Mambé, a dévoilé les performances économiques réalisés, ces 20 dernières années, par son pays, d’abord sous la présidence de Lula Ignacio, ensuite sous celle de Dilma Roussef. Les politiques menées par ces deux personnalités ont permis au Brésil de stabiliser sa monnaie et d’investir dans les infrastructures, les routes, l’élevage, l’aéronautique, etc. Cela a permis de sortir trente millions de Brésiliens de la pauvreté et de les basculer dans la classe moyenne.
Ces politiques ont également permis au Brésil de créer des millions d’emplois et l’ont fait accéder au rang des pays puissants. Et le Brésil, au dire de M. Itamar Coppio, veut partager son expérience avec l’Afrique. Mais il a surtout souhaité que les hommes d’affaires brésiliens et ivoiriens travaillent ensemble, et ce dans les plus brefs délais. Un désir qui est partagé par le consul honoraire de la Côte d’Ivoire au Brésil, M. Tibé Bi Golé Blaise.
Ce dernier s’est offusqué devant les chiffres faméliques des relations commerciales entre les deux pays. Ces relations « se portent très mal », a-t-il affirmé, sans user de la langue de bois. Donnant quelques chiffres ayant trait au volume de ces transactions, il a dit qu’ils sont de 1,1%. Au niveau de l’Afrique entière, ils s’élèvent à 4,8%. « Nous ne devons pas accepter ces chiffres, c’est pourquoi nous avons pris la décision de venir avec des opérateurs économiques pour qu’un pont s’établisse entre la Côte d’Ivoire et le Brésil ».
Notons que deux autres allocutions ont meublé la cérémonie, ce sont celles M. Aboya Koffi, président de la fédération hôtelière de Côte d’Ivoire, point focal de la délégation brésilienne en Côte d’Ivoire, et du Dr Pablo, bâtonnier de l’ordre des avocats du Brésil.