ABIDJAN - La justice ivoirienne a débouté mercredi à Abidjan les militants du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) qui ont porté plainte contre le président de leur parti, Henri Konan Bédié, pour son rôle supposé dans les "irrégularités" dans l’organisation du congrès du plus vireux des partis politiques ivoiriens qui s’ouvre jeudi.
Les plaignants, "18 militants de base", entendaient obtenir "la suspension" du congrès.
"La demande en report ou suspension du 12ème congrès du PDCI a été rejetée par le tribunal de
1ère instance d’Abidjan au motif que les requérants non pas qualité pour agir", a déclaré le Conseil du PDCI lors d’une conférence de presse.
Selon Me Blessy Chrysostome, l’un des avocats du PDCI, les juges ont estimé que les "plaignants ne sont pas membres des instances statutaires du PDCI qui leur donnent droit de demander la suspension ou le report du congrès".
Les instances du PDCI sont le bureau politique, le grand conseil, le secrétariat général, les secrétaires généraux de section, les délégués généraux, les délégués départementaux et les délégués communaux.
Les plaignants dénonçaient, entre autres, la composition irrégulière du congrès avec l’exclusion de 6 000 délégués du parti, "l’achat du corps électoral" par le président du parti.
Le congrès du PDCI qui doit déboucher sur le renouvellement de ses instances dirigeantes avant l’élection présidentielle de 2015 s’annonce sur fonds de guerre des chefs depuis l’annonce du président Bédié, 79 ans, de rempiler alors qu’il a atteint la limite d’âge (75 ans).
Trois candidats dont le secrétaire général du parti, Alphonse Djédjé Mady, et le président des jeunes, Kouadio Konan Bertin dit KKB ont annoncé leur candidature non sans relever l’inéligibilité de M. Bédié.
Henri Konan Bédié a succédé à feu Félix Houphouët-Boigny, le premier président ivoirien, en 1993 avant d’être renversé par un coup d’Etat en 1999.
Il est, avec son parti, le principal allié du président Alassane Ouattara dans la coalition au pouvoir.
Les plaignants, "18 militants de base", entendaient obtenir "la suspension" du congrès.
"La demande en report ou suspension du 12ème congrès du PDCI a été rejetée par le tribunal de
1ère instance d’Abidjan au motif que les requérants non pas qualité pour agir", a déclaré le Conseil du PDCI lors d’une conférence de presse.
Selon Me Blessy Chrysostome, l’un des avocats du PDCI, les juges ont estimé que les "plaignants ne sont pas membres des instances statutaires du PDCI qui leur donnent droit de demander la suspension ou le report du congrès".
Les instances du PDCI sont le bureau politique, le grand conseil, le secrétariat général, les secrétaires généraux de section, les délégués généraux, les délégués départementaux et les délégués communaux.
Les plaignants dénonçaient, entre autres, la composition irrégulière du congrès avec l’exclusion de 6 000 délégués du parti, "l’achat du corps électoral" par le président du parti.
Le congrès du PDCI qui doit déboucher sur le renouvellement de ses instances dirigeantes avant l’élection présidentielle de 2015 s’annonce sur fonds de guerre des chefs depuis l’annonce du président Bédié, 79 ans, de rempiler alors qu’il a atteint la limite d’âge (75 ans).
Trois candidats dont le secrétaire général du parti, Alphonse Djédjé Mady, et le président des jeunes, Kouadio Konan Bertin dit KKB ont annoncé leur candidature non sans relever l’inéligibilité de M. Bédié.
Henri Konan Bédié a succédé à feu Félix Houphouët-Boigny, le premier président ivoirien, en 1993 avant d’être renversé par un coup d’Etat en 1999.
Il est, avec son parti, le principal allié du président Alassane Ouattara dans la coalition au pouvoir.