Human Rights Watch (HRW) a appelé jeudi le gouvernement ivoirien à rendre sa décision sur la demande de transfèrement à La Haye de l'ex leader de la jeunesse pro-Gbagbo, Charles Blé Goudé, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI).
"Le gouvernement ivoirien ne devrait pas perdre de temps pour remettre Blé Goudé à La Haye ou bien pour démontrer aux juges de la CPI sa capacité et sa détermination à garantir un procès équitable en Côte d'Ivoire", déclare Matt Wells, chercheur sur l'Afrique de l'Ouest à Human rights watch, dans un communiqué transmis à Xinhua.
La CPI a levé lundi les scellés sur un mandat d'arrêt émis contre Charles Blé Goudé en 2011 pour son rôle supposé dans les violences post-électorales qui ont fait au moins 3 000 morts entre 2010 et 2011.
Le mandat d'arrêt contient "quatre chefs d'accusation de crimes contre l'humanité pour son rôle présumé en tant que coauteur indirect de ces crimes".
Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné, a indiqué que la Côte d'Ivoire a "pris acte" de la décision de la CPI et qu'elle donnerait sa réponse "le moment venu".
Pour Human Rights Watch, la Côte d'Ivoire doit, soit remettre Blé Goudé à la CPI, soit contester formellement son transfert si elle a l'intention de le juger devant un tribunal national.
Blé Goudé est détenu depuis le mois de janvier en Côte d'Ivoire, où il est poursuivi pour crimes de guerre, meurtre, enlèvement et crimes économiques.
Il s'était réfugié au Ghana avant d'être arrêté le 17 janvier puis extradé vers la Côte d'Ivoire.
Le Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo) a appelé mercredi le gouvernement à privilégier la "solution politique" concernant le transfert de Blé Goudé.
La demande de transfèrement de Blé Goudé intervient après la décision de la Côte d'Ivoire de ne pas transférer l'épouse de l'ex président, Simone Gbagbo, à La Haye et de la juger à Abidjan.
Le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, a appelé à éviter la "globalisation".
"Ce genre de chose ne se globalise pas", a-t-il dit avant d'ajouter que "dans chacun des cas, ceux qui sont connus, ceux qui sont à venir s'il y en a, une analyse, au cas par cas, sera faite et une réponse appropriée sera apportée à la CPI".
"Le gouvernement ivoirien ne devrait pas perdre de temps pour remettre Blé Goudé à La Haye ou bien pour démontrer aux juges de la CPI sa capacité et sa détermination à garantir un procès équitable en Côte d'Ivoire", déclare Matt Wells, chercheur sur l'Afrique de l'Ouest à Human rights watch, dans un communiqué transmis à Xinhua.
La CPI a levé lundi les scellés sur un mandat d'arrêt émis contre Charles Blé Goudé en 2011 pour son rôle supposé dans les violences post-électorales qui ont fait au moins 3 000 morts entre 2010 et 2011.
Le mandat d'arrêt contient "quatre chefs d'accusation de crimes contre l'humanité pour son rôle présumé en tant que coauteur indirect de ces crimes".
Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné, a indiqué que la Côte d'Ivoire a "pris acte" de la décision de la CPI et qu'elle donnerait sa réponse "le moment venu".
Pour Human Rights Watch, la Côte d'Ivoire doit, soit remettre Blé Goudé à la CPI, soit contester formellement son transfert si elle a l'intention de le juger devant un tribunal national.
Blé Goudé est détenu depuis le mois de janvier en Côte d'Ivoire, où il est poursuivi pour crimes de guerre, meurtre, enlèvement et crimes économiques.
Il s'était réfugié au Ghana avant d'être arrêté le 17 janvier puis extradé vers la Côte d'Ivoire.
Le Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo) a appelé mercredi le gouvernement à privilégier la "solution politique" concernant le transfert de Blé Goudé.
La demande de transfèrement de Blé Goudé intervient après la décision de la Côte d'Ivoire de ne pas transférer l'épouse de l'ex président, Simone Gbagbo, à La Haye et de la juger à Abidjan.
Le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, a appelé à éviter la "globalisation".
"Ce genre de chose ne se globalise pas", a-t-il dit avant d'ajouter que "dans chacun des cas, ceux qui sont connus, ceux qui sont à venir s'il y en a, une analyse, au cas par cas, sera faite et une réponse appropriée sera apportée à la CPI".