Bouaké - L’Autorité pour le désarment, la démobilisation et la réinsertion (ADDR) a remis, vendredi à Bouaké, des permis de conduire et des moto-tricycles à 285 ex-combattants, pour leur réinsertion professionnelle dans le secteur des transports.
Ces ex-combattants bénéficiaires des engins et du permis de la catégorie BCDE, ont reçu également une formation complémentaire en comptabilité simplifiée et en civisme.
Le directeur de l’ADDR, Fidèle Sarassoro a réaffirmé l’attention que les autorités ivoiriennes, en particulier le chef de l’Etat, accordent au processus de réinsertion, avant d’inviter les ex-combattants sur la liste d’attente à la patience et de promettre leur réinsertion.
Le préfet de la région de Gbèkè, préfet du département de Bouaké, Aka Konin, a demandé aux démobilisés de faire confiance au Gouvernement parce qu’il honorera son engagement. Il les a exhortés à faire bon usage de ces engins.
« Depuis l’avènement de l’ADDR les choses avancent », a-t-il fait remarquer, conseillant aux ex-combattants de mettre fin aux manifestations bouillantes susceptibles de faire reculer les partenaires internationaux qui veulent soutenir financièrement le processus de réinsertion en Côte d’Ivoire.
Le maire de maire de Bouaké, Djibo Nicolas, s’est réjoui de la grande mobilisation faite autour de cette manifestation célébrant le retour des ex-combattants dans les rouages de la vie économique de sa cité. Il a félicité les responsables de l’ADDR pour ces emplois offerts.
Le porte-parole des récipiendaires, Koffi Koffi Dominique, a dit merci à l’autorité en charge de leur réinsertion. « Mes frères, aidons l’ADDR à nous aider », a-t-il déclaré, exhortant les bénéficiaires à travailler de façon consciencieuse pour rehausser l’image des ex-combattants de Bouaké.
Bakary Sidibé, l’un des récipiendaires, semble adhérer à ses propos. «Si on n’est pas fainéant, on peut s’en sortir », a-t-il dit, exprimant sa joie d’avoir reçu un tricycle plus un permis de conduire après plusieurs années d’attente.
Mme Diabré Salimata ne dit pas le contraire. Elle pense pouvoir gagner sa vie avec ce moyen de transport intermédiaire. A l’instar des femmes chauffeurs de taxi, elle compte l’utiliser elle-même, parce qu’elle dit être habituée aux activités dites réservées aux hommes.
Une deuxième phase de projet du même genre est en cours. Il concerne 539 démobilisés qui sont actuellement en formation.
nbf/cmas
Ces ex-combattants bénéficiaires des engins et du permis de la catégorie BCDE, ont reçu également une formation complémentaire en comptabilité simplifiée et en civisme.
Le directeur de l’ADDR, Fidèle Sarassoro a réaffirmé l’attention que les autorités ivoiriennes, en particulier le chef de l’Etat, accordent au processus de réinsertion, avant d’inviter les ex-combattants sur la liste d’attente à la patience et de promettre leur réinsertion.
Le préfet de la région de Gbèkè, préfet du département de Bouaké, Aka Konin, a demandé aux démobilisés de faire confiance au Gouvernement parce qu’il honorera son engagement. Il les a exhortés à faire bon usage de ces engins.
« Depuis l’avènement de l’ADDR les choses avancent », a-t-il fait remarquer, conseillant aux ex-combattants de mettre fin aux manifestations bouillantes susceptibles de faire reculer les partenaires internationaux qui veulent soutenir financièrement le processus de réinsertion en Côte d’Ivoire.
Le maire de maire de Bouaké, Djibo Nicolas, s’est réjoui de la grande mobilisation faite autour de cette manifestation célébrant le retour des ex-combattants dans les rouages de la vie économique de sa cité. Il a félicité les responsables de l’ADDR pour ces emplois offerts.
Le porte-parole des récipiendaires, Koffi Koffi Dominique, a dit merci à l’autorité en charge de leur réinsertion. « Mes frères, aidons l’ADDR à nous aider », a-t-il déclaré, exhortant les bénéficiaires à travailler de façon consciencieuse pour rehausser l’image des ex-combattants de Bouaké.
Bakary Sidibé, l’un des récipiendaires, semble adhérer à ses propos. «Si on n’est pas fainéant, on peut s’en sortir », a-t-il dit, exprimant sa joie d’avoir reçu un tricycle plus un permis de conduire après plusieurs années d’attente.
Mme Diabré Salimata ne dit pas le contraire. Elle pense pouvoir gagner sa vie avec ce moyen de transport intermédiaire. A l’instar des femmes chauffeurs de taxi, elle compte l’utiliser elle-même, parce qu’elle dit être habituée aux activités dites réservées aux hommes.
Une deuxième phase de projet du même genre est en cours. Il concerne 539 démobilisés qui sont actuellement en formation.
nbf/cmas