Située à environ cent quarante (140) kilomètres d’Abidjan, au sud-est du pays, Ayamé est une commune du département d’Aboisso, éloigné seulement de 20 kilomètres d’Aboisso, à l’Est.
Dans le royaume Sanwi, elle est la capitale du canton Djandji. Ayamé a été érigée en sous-préfecture en 1961 et en commune en 1985. Les autochtones sont des Agnis sanwi qui vivent en symbiose avec les Lobis, Abrons, Baoulé, Wê, Sénoufo, et des ressortissants de la CEDEAO; ce qui fait dire qu’à Ayamé le « Vivre Ensemble » est une réalité.
L’un des atouts majeurs d’Ayamé est la construction des barrages hydroélectriques, Ayamé 1 et 2, qui lui ont permis d’avoir un lac de plus 5.000 hectares de superficie qui attire les pêcheurs de la sous-région. S’y ajoute son sol très favorable à l’agriculture. Ayamé est une localité fortement agricole : hévéa, palmier à huile, café, cacao, banane douce et les vivriers.
A Ayamé, le problème de logement se pose avec acuité et, en plus, il n’y a pas de structure d’hébergement pour les élèves. D’où, la promiscuité qui favorise les grossesses précoces en milieu scolaire.
A l’instar de tout le Sud-Comoé, la vie est chère à Ayamé. Le poisson d’Ayamé ne profite pas aux riverains, l’agriculture étant axée sur les cultures d’exportation, la culture du vivrier se fait en général pour la subsistance des agriculteurs.
La voie qui dessert Ayamé à partir d’Aboisso, la traverse en reliant Aboisso à la région d’Abengourou par Bettié. Etant impraticable, les usagers doivent passer par Abidjan pour se rendre à Abengourou. Ce, alors que d’Aboisso, le parcours d’une centaine de kilomètres suffirait pour atteindre Abengourou. Les travaux de cette voie avaient démarré en 1998, mais il n’y a pas eu de suite. Aujourd’hui, plus que jamais, la construction de cette voie et son bitumage sont la priorité des priorités de tous à Aboisso.
A Ayamé, il n’y a qu’un collège BAD, créé en 1992 qui s’est transformé en lycée, sans subir aucune action d’aménagement. Ainsi, pour les 1.520 élèves déjà inscrits, le lycée ne dispose que de 17 salles de classe, deux laboratoires de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT), deux laboratoires de Physiques-Chimie non équipés, un seul point d’eau pour servir de l’eau potable à tous les élèves. Pas de gardien, pas de secrétaire, un seul censeur. Le lycée n’a pas de clôture, pas de magasin, ni de terrain de sport, sa seule voie d’accès en dit long sur l’état des lieux.
(AIP)
Dans le royaume Sanwi, elle est la capitale du canton Djandji. Ayamé a été érigée en sous-préfecture en 1961 et en commune en 1985. Les autochtones sont des Agnis sanwi qui vivent en symbiose avec les Lobis, Abrons, Baoulé, Wê, Sénoufo, et des ressortissants de la CEDEAO; ce qui fait dire qu’à Ayamé le « Vivre Ensemble » est une réalité.
L’un des atouts majeurs d’Ayamé est la construction des barrages hydroélectriques, Ayamé 1 et 2, qui lui ont permis d’avoir un lac de plus 5.000 hectares de superficie qui attire les pêcheurs de la sous-région. S’y ajoute son sol très favorable à l’agriculture. Ayamé est une localité fortement agricole : hévéa, palmier à huile, café, cacao, banane douce et les vivriers.
A Ayamé, le problème de logement se pose avec acuité et, en plus, il n’y a pas de structure d’hébergement pour les élèves. D’où, la promiscuité qui favorise les grossesses précoces en milieu scolaire.
A l’instar de tout le Sud-Comoé, la vie est chère à Ayamé. Le poisson d’Ayamé ne profite pas aux riverains, l’agriculture étant axée sur les cultures d’exportation, la culture du vivrier se fait en général pour la subsistance des agriculteurs.
La voie qui dessert Ayamé à partir d’Aboisso, la traverse en reliant Aboisso à la région d’Abengourou par Bettié. Etant impraticable, les usagers doivent passer par Abidjan pour se rendre à Abengourou. Ce, alors que d’Aboisso, le parcours d’une centaine de kilomètres suffirait pour atteindre Abengourou. Les travaux de cette voie avaient démarré en 1998, mais il n’y a pas eu de suite. Aujourd’hui, plus que jamais, la construction de cette voie et son bitumage sont la priorité des priorités de tous à Aboisso.
A Ayamé, il n’y a qu’un collège BAD, créé en 1992 qui s’est transformé en lycée, sans subir aucune action d’aménagement. Ainsi, pour les 1.520 élèves déjà inscrits, le lycée ne dispose que de 17 salles de classe, deux laboratoires de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT), deux laboratoires de Physiques-Chimie non équipés, un seul point d’eau pour servir de l’eau potable à tous les élèves. Pas de gardien, pas de secrétaire, un seul censeur. Le lycée n’a pas de clôture, pas de magasin, ni de terrain de sport, sa seule voie d’accès en dit long sur l’état des lieux.
(AIP)
