L’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (Addr) et l’état-major des Forces républicaines de Côte d’Ivoire ont initié une vaste opération de marquage de l’arsenal ivoirien. L’opération a commencé par le Groupement de sécurité présidentielle (Gspr).
Plus d’arme en Côte d’Ivoire, sans code. L’opération d’identification des armes en Côte d’Ivoire a commencé ce samedi, à la base navale de Locodjro, à Abidjan-Attécoubé. Etaient concernées plusieurs dizaines d’armes à feu du Groupement de sécurité présidentielle (Gspr). « La Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a convenu que toutes les armes circulant dans son espace devraient être marquées », a situé Fidèle Sarassoro, directeur de l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (Addr). « Cette opération consiste à incruster sur l’arme le logo de la Cedeao, le code de l’unité utilisatrice, et un numéro de série », a expliqué M. Sarassoro. Face à l’étal d’armes de tous genres exposées à même le sol, le patron de l’Addr a soutenu que cette opération permettra de décourager les vols et surtout le trafic d’armes, véritables fléaux en Afrique de l’Ouest. « Le marquage permet, en effet, d’identifier l’unique force détentrice de l’arme ; d’établir la responsabilité des commandants, quant à l’affectation et à l’utilisation des armes ainsi marquées ; de connaître dans les détails l’existence, la quantité et le type d’armes disponibles dans l’arsenal de notre pays », a-t-il détaillé. « Nous sommes dans un processus qui a été lancé par le président de la République, président du Conseil national de sécurité. Ce processus met en évidence l’engagement de la Côte d’ivoire dans le processus d’intégration de la Cedeao. Et je suis heureux que le processus ait commencé par le Gspr », s’est réjoui le commandant en second de la Gspr, Chérif Ousmane. « Je voudrais remercier le Conseil national de sécurité pour avoir pris la décision de faire marquer les armes par l’Addr et l’état-major. Cela signifie que désormais, l’Etat saura dire avec précision les armes détenues par les différentes unités et l’opération permettra également un meilleur contrôle sur celles qui circulent dans le pays », s’est félicité le numéro deux du Gspr. Cette opération qui concerne des milliers d’armes va s’étendre sur l’ensemble du territoire national et devra durer tout le long du mois d’octobre, selon Fidèle Sarassoro.
Ténin Bè Ousmane
Plus d’arme en Côte d’Ivoire, sans code. L’opération d’identification des armes en Côte d’Ivoire a commencé ce samedi, à la base navale de Locodjro, à Abidjan-Attécoubé. Etaient concernées plusieurs dizaines d’armes à feu du Groupement de sécurité présidentielle (Gspr). « La Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a convenu que toutes les armes circulant dans son espace devraient être marquées », a situé Fidèle Sarassoro, directeur de l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (Addr). « Cette opération consiste à incruster sur l’arme le logo de la Cedeao, le code de l’unité utilisatrice, et un numéro de série », a expliqué M. Sarassoro. Face à l’étal d’armes de tous genres exposées à même le sol, le patron de l’Addr a soutenu que cette opération permettra de décourager les vols et surtout le trafic d’armes, véritables fléaux en Afrique de l’Ouest. « Le marquage permet, en effet, d’identifier l’unique force détentrice de l’arme ; d’établir la responsabilité des commandants, quant à l’affectation et à l’utilisation des armes ainsi marquées ; de connaître dans les détails l’existence, la quantité et le type d’armes disponibles dans l’arsenal de notre pays », a-t-il détaillé. « Nous sommes dans un processus qui a été lancé par le président de la République, président du Conseil national de sécurité. Ce processus met en évidence l’engagement de la Côte d’ivoire dans le processus d’intégration de la Cedeao. Et je suis heureux que le processus ait commencé par le Gspr », s’est réjoui le commandant en second de la Gspr, Chérif Ousmane. « Je voudrais remercier le Conseil national de sécurité pour avoir pris la décision de faire marquer les armes par l’Addr et l’état-major. Cela signifie que désormais, l’Etat saura dire avec précision les armes détenues par les différentes unités et l’opération permettra également un meilleur contrôle sur celles qui circulent dans le pays », s’est félicité le numéro deux du Gspr. Cette opération qui concerne des milliers d’armes va s’étendre sur l’ensemble du territoire national et devra durer tout le long du mois d’octobre, selon Fidèle Sarassoro.
Ténin Bè Ousmane