L’année scolaire 2013-2014 se déroulera-t-elle dans la sérénité ? Rien n’est moins sûr. Suite aux menaces proférées par le ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative à l’ endroit des enseignants de ponctionner leurs salaires, en cas de grève, des enseignants ont réagi. Le secrétaire général de la Convergence nationale des enseignants du secondaire de Côte d’Ivoire (Cnes-ci) s’est dit opposé à cette décision de Gnamien Konan. Selon Opina Traoré Désiré, tout acte de rétention de salaire des enseignants, suite à une grève légitime, aura des conséquences fâcheuses sur le travail. «A salaire coupé, chapitre coupé », a-t-il menacé jeudi, au cours d’une conférence de presse de présentation de son syndicat, au Plateau. Pour le secrétaire de la Cnes-ci, le syndicat a été porté sur les fonts baptismaux, après le refus de la direction nationale du Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (Synesci) de s’impliquer de façon franche et déterminée dans la lutte. Abordant la question du paiement des écarts indiciaires, le conférencier a relevé que le syndicat a mis en place une plateforme qui va engager des discussions avec l’Etat, afin d’obtenir le paiement de 25% des écarts indiciaires restants au 01 janvier 2014, le paiement du rappel de 50 % des écarts indiciaires du 01 novembre 2009 au 31 décembre 2012, au plus tard le 31 janvier 2014.
DM (stagiaire)
DM (stagiaire)