Le Secrétaire général de la Délégation PDCI de Washington, président du comité de base de Philadelphie, a pris part, avec son Délégué Brizoua Kouassi, aux travaux du 12ème Congrès du parti. Après l’élection de Konan Bédié, il livre ses sentiments sur ces assises nationales.
Il y a quelques jours, a pris fin, le Congrès de votre parti, avec le plébiscite de Henri Konan Bédié. Que vous inspire le score du président sortant ?
Ce plébiscite n’étonne personne. Bédié est celui qui incarne le mieux le PDCI-RDA en ce moment. C’est le ciment de ce parti, celui qui apprécie la saine réalité des choses, et sa réélection ne peut que confirmer ce que nous pensons de cet homme qui se sacrifie pour son pays, et son parti.
Et pourtant à quelques temps de ce 12è Congrès, beaucoup d’encre et de salive ont coulé. L’on a parlé d’une implosion, compte tenu des multiples candidatures à la présidence de ce parti. Au finish, tout s’est bien déroulé. Quels enseignements en tirez-vous ?
En tant que militant, j’ai toujours cru que le PDCI-RDA est un parti démocratique. De façon historique, nous avons toujours eu ce genre de turbulences, à la veille des congrès. Mais ceux qui suivent ce parti savent qu’à la fin, nous avons ces résultats. Moi je suis aux Etats-Unis, et avant notre arrivée, nous avons entendu dire beaucoup de choses, sur l’organisation de ce Congrès qui ne serait pas démocratique, qui ne respecterait pas les textes, etc. Mais une fois sur le terrain, je me suis rendu compte que même les protagonistes étaient assis à la même table de séance. Pr Alphonse Djédjé Mady était à côté du président Bédié, KKB était à cette table, et cela m’a encore conforté que le PDCI est un parti fondamentalement démocratique. Plus rassurant encore, malgré les préalables posés par certains candidats, et qui n’ont pas été levés, tous sont allés aux élections. Je demande à tous de respecter les résultats de ces élections, puisque tout a été fait dans la transparence.
Comment les militants de Washington DC ont-ils accueilli ces résultats ? En avez-vous les échos ?
Je le dis souvent, la politique se joue toujours dans un contexte donné. Nous, militants du PDCI à l’extérieur, ne sommes que des ambassadeurs de notre parti. Nous ne pouvons que propager ce qui fonde les positions du parti. Etant aux Etats-Unis, ils doivent comprendre que la démocratie, c’est la loi du grand nombre. Je suis venu, j’ai vu que les militants du PDCI ont choisi de façon démocratique le président Henri Konan Bédié. Alors chacun, quelle que soit sa position, doit se comporter en démocrate.
Le président élu du PDCI a promis un nouveau mode de fonctionnement de son parti, avec la nomination des membres du secrétariat exécutif. Comment jugez-vous cette option?
Ce n’est pas nouveau au PDCI. Nous l’avons vu avec le Président Houphouët-Boigny, avec le Comité exécutif où siégeaient Djédjé Mady, Ehui Bernard, etc. Je pense que cette restructuration est due à la situation du moment. Le président, en homme averti, l’a décidé et c’est une bonne chose. D’abord, j’apprécie la réduction du nombre des membres du Bureau politique, parce que par le passé, le nombre pléthorique faisait que le président du parti ne contrôlait pas tout ce monde. Et puis le rajeunissement est une réalité, de nombreux jeunes font leur entrée dans les nouvelles instances. Cela dit, l’âge ne m’a jamais posé de problème, parce qu’au PDCI, nous respectons la chaîne des générations, et c’est l’affirmation de notre travail, de notre militantisme qui doit primer. Et puis, il faut être patient, car il y a beaucoup à faire. Les nominations et la restructuration ne font commencer. Le président Bédié nous a donné un avant-goût, qui n’est pas amer, au sortir du Congrès. Il faut attendre un peu, avant qu’il ne mette en place toute l’équipe qui va piloter le parti. En ce moment-là, on pourra faire les statistiques, mais faisons confiance à Bédié. Et puis, pour ceux qui pensent qu’il faut rajeunir pour rajeunir, il y a Edjampan Thiémelé (le président du Congrès, ndlr) qui a confondu tout le monde. Il a fait, malgré son âge, un travail excellent à ce Congrès, et j’en profite pour le congratuler, ainsi que tous les membres du comité d’organisation pratique, au nom de la Délégation PDCI de Washington DC qui se tient à leur disposition.
Le prochain challenge du parti, c’est la présidentielle de 2015, pour laquelle le président Bédié promet un candidat pour le PDCI. Partagez-vous ce choix ?
Bien sûr, je crois qu’un parti politique aspire à avoir les rênes de l’Etat, et donc la position du président est juste. Mais en même temps, en politique, rien n’est impossible. Nous avons encore deux ans au maximum pour les élections présidentielles, et je ne suis pas pour un candidat PDCI, juste pour faire de la figuration. Quand on va à des élections, c’est pour gagner, et si on pense qu’on peut rencontrer des problèmes, ou alors si la situation économique et sociale va bien, je pense qu’il ne faut pas forcément changer une équipe, juste pour la changer. Il faut savoir apprécier les choses…
Cela dit, vous ne seriez pas déçu que le PDCI parte en RHDP à ces élections ?
Non, puisque nous-mêmes, nous faisons partie du RHDP, mais cela dépendra… Le Congrès a posé un certain nombre de doléances concernant le RHDP, et avant l’échéance de 2015, je souhaite, au nom de la Délégation de Washington DC, qu’elles soient examinées. Parce que ce sera un peu difficile d’expliquer à nos militants qu’il faut aller en RHDP, parce que, ce n’est pas un secret, nos militants sont déçus de cette coalition.
En attendant, que dites-vous aux militants restés là-bas ?
Je dirai qu’il faut croire en Henri Konan Bédié, qui est un homme de terrain. Pendant tout le Congrès, je me suis rendu compte que c’est lui que les militants veulent. Le président du PDCI-RDA a beaucoup d’atouts. Cela dit, il va falloir que les militants soient créatifs, qu’ils n’attendent pas que le changement vienne seulement d’une équipe ou d’une personne. Le président Bédié a initié le militantisme de proximité, et cela est un bon signe. Je demande donc aux militants des Etats-Unis de s’impliquer davantage dans la vie du parti, car nous sommes à un moment crucial de la vie de notre pays, et ils doivent se mettre au parfum des réalités du terrain, car aucun raisonnement ne tient la route, s’il ne tient pas compte de la réalité du terrain. Ici, les militants doivent continuer à apporter tout leur soutien au président Henri Konan Bédié.
Réalisé par Guillaume KOUASSI
Il y a quelques jours, a pris fin, le Congrès de votre parti, avec le plébiscite de Henri Konan Bédié. Que vous inspire le score du président sortant ?
Ce plébiscite n’étonne personne. Bédié est celui qui incarne le mieux le PDCI-RDA en ce moment. C’est le ciment de ce parti, celui qui apprécie la saine réalité des choses, et sa réélection ne peut que confirmer ce que nous pensons de cet homme qui se sacrifie pour son pays, et son parti.
Et pourtant à quelques temps de ce 12è Congrès, beaucoup d’encre et de salive ont coulé. L’on a parlé d’une implosion, compte tenu des multiples candidatures à la présidence de ce parti. Au finish, tout s’est bien déroulé. Quels enseignements en tirez-vous ?
En tant que militant, j’ai toujours cru que le PDCI-RDA est un parti démocratique. De façon historique, nous avons toujours eu ce genre de turbulences, à la veille des congrès. Mais ceux qui suivent ce parti savent qu’à la fin, nous avons ces résultats. Moi je suis aux Etats-Unis, et avant notre arrivée, nous avons entendu dire beaucoup de choses, sur l’organisation de ce Congrès qui ne serait pas démocratique, qui ne respecterait pas les textes, etc. Mais une fois sur le terrain, je me suis rendu compte que même les protagonistes étaient assis à la même table de séance. Pr Alphonse Djédjé Mady était à côté du président Bédié, KKB était à cette table, et cela m’a encore conforté que le PDCI est un parti fondamentalement démocratique. Plus rassurant encore, malgré les préalables posés par certains candidats, et qui n’ont pas été levés, tous sont allés aux élections. Je demande à tous de respecter les résultats de ces élections, puisque tout a été fait dans la transparence.
Comment les militants de Washington DC ont-ils accueilli ces résultats ? En avez-vous les échos ?
Je le dis souvent, la politique se joue toujours dans un contexte donné. Nous, militants du PDCI à l’extérieur, ne sommes que des ambassadeurs de notre parti. Nous ne pouvons que propager ce qui fonde les positions du parti. Etant aux Etats-Unis, ils doivent comprendre que la démocratie, c’est la loi du grand nombre. Je suis venu, j’ai vu que les militants du PDCI ont choisi de façon démocratique le président Henri Konan Bédié. Alors chacun, quelle que soit sa position, doit se comporter en démocrate.
Le président élu du PDCI a promis un nouveau mode de fonctionnement de son parti, avec la nomination des membres du secrétariat exécutif. Comment jugez-vous cette option?
Ce n’est pas nouveau au PDCI. Nous l’avons vu avec le Président Houphouët-Boigny, avec le Comité exécutif où siégeaient Djédjé Mady, Ehui Bernard, etc. Je pense que cette restructuration est due à la situation du moment. Le président, en homme averti, l’a décidé et c’est une bonne chose. D’abord, j’apprécie la réduction du nombre des membres du Bureau politique, parce que par le passé, le nombre pléthorique faisait que le président du parti ne contrôlait pas tout ce monde. Et puis le rajeunissement est une réalité, de nombreux jeunes font leur entrée dans les nouvelles instances. Cela dit, l’âge ne m’a jamais posé de problème, parce qu’au PDCI, nous respectons la chaîne des générations, et c’est l’affirmation de notre travail, de notre militantisme qui doit primer. Et puis, il faut être patient, car il y a beaucoup à faire. Les nominations et la restructuration ne font commencer. Le président Bédié nous a donné un avant-goût, qui n’est pas amer, au sortir du Congrès. Il faut attendre un peu, avant qu’il ne mette en place toute l’équipe qui va piloter le parti. En ce moment-là, on pourra faire les statistiques, mais faisons confiance à Bédié. Et puis, pour ceux qui pensent qu’il faut rajeunir pour rajeunir, il y a Edjampan Thiémelé (le président du Congrès, ndlr) qui a confondu tout le monde. Il a fait, malgré son âge, un travail excellent à ce Congrès, et j’en profite pour le congratuler, ainsi que tous les membres du comité d’organisation pratique, au nom de la Délégation PDCI de Washington DC qui se tient à leur disposition.
Le prochain challenge du parti, c’est la présidentielle de 2015, pour laquelle le président Bédié promet un candidat pour le PDCI. Partagez-vous ce choix ?
Bien sûr, je crois qu’un parti politique aspire à avoir les rênes de l’Etat, et donc la position du président est juste. Mais en même temps, en politique, rien n’est impossible. Nous avons encore deux ans au maximum pour les élections présidentielles, et je ne suis pas pour un candidat PDCI, juste pour faire de la figuration. Quand on va à des élections, c’est pour gagner, et si on pense qu’on peut rencontrer des problèmes, ou alors si la situation économique et sociale va bien, je pense qu’il ne faut pas forcément changer une équipe, juste pour la changer. Il faut savoir apprécier les choses…
Cela dit, vous ne seriez pas déçu que le PDCI parte en RHDP à ces élections ?
Non, puisque nous-mêmes, nous faisons partie du RHDP, mais cela dépendra… Le Congrès a posé un certain nombre de doléances concernant le RHDP, et avant l’échéance de 2015, je souhaite, au nom de la Délégation de Washington DC, qu’elles soient examinées. Parce que ce sera un peu difficile d’expliquer à nos militants qu’il faut aller en RHDP, parce que, ce n’est pas un secret, nos militants sont déçus de cette coalition.
En attendant, que dites-vous aux militants restés là-bas ?
Je dirai qu’il faut croire en Henri Konan Bédié, qui est un homme de terrain. Pendant tout le Congrès, je me suis rendu compte que c’est lui que les militants veulent. Le président du PDCI-RDA a beaucoup d’atouts. Cela dit, il va falloir que les militants soient créatifs, qu’ils n’attendent pas que le changement vienne seulement d’une équipe ou d’une personne. Le président Bédié a initié le militantisme de proximité, et cela est un bon signe. Je demande donc aux militants des Etats-Unis de s’impliquer davantage dans la vie du parti, car nous sommes à un moment crucial de la vie de notre pays, et ils doivent se mettre au parfum des réalités du terrain, car aucun raisonnement ne tient la route, s’il ne tient pas compte de la réalité du terrain. Ici, les militants doivent continuer à apporter tout leur soutien au président Henri Konan Bédié.
Réalisé par Guillaume KOUASSI