Le Président de la République, SEM Alassane Ouattara, a regagné Abidjan ce samedi 12 octobre 2013 après avoir pris part à Addis-Abeba en Ethiopie, à un Sommet extraordinaire de l’Union Africaine (UA) dont le thème était : « Les relations de l’Afrique avec la Cour Pénale Internationale (CPI) ».
Le Chef de l’Etat a été accueilli à son arrivée à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny de Port Bouët par le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, M. Hamed Bakayoko, qui assurait l’intérim du Premier Ministre Daniel Kablan Duncan, ainsi que par des membres du Gouvernement et du Cabinet présidentiel. Faisant le point de sa participation à ce Sommet, le Président Alassane Ouattara a d’abord indiqué que c’était une rencontre «importante et fructueuse » compte tenu de l’actualité. Malgré tout ce qui a été dit et écrit avant le Sommet, ce qui importe de retenir de l’avis du Chef de l’Etat, c’est la « convergence » des points de vue. Ainsi, les pays membres de l’UA ont réaffirmé leur engagement à coopérer avec la CPI. A cet égard, a ajouté le Président de la République, les dirigeants africains ont souhaité que la CPI soit plus « attentive à leurs préoccupations ». Dans ce cadre, ils ont souhaité la « suspension » des poursuites contre les Chefs d’Etat «démocratiquement élus », pendant la durée de leur mandat. En le disant, a souligné le Chef de l’Etat, les participants au Sommet faisaient référence au cas du Kénya où le Président et le Vice-président sont appelés à comparaître à la CPI, alors qu’ils font déjà face à une situation difficile dans leur pays (notamment la récente prise d’otages et les tueries perpétrées par les terroristes au Westgate). De plus, les évènements pour lesquels ils sont poursuivis datent de plus de quatre ans, et la paix ainsi que la réconciliation
ont permis des élections démocratiques dans ce pays. Toutes choses qui ont amené l’UA à envisager la saisine du Conseil de Sécurité de l’ONU et la CPI aux fins de la suspension de ces poursuites.
Pour le Président Alassane Ouattara, cette décision de l’UA devrait permettre au Président et Vice-président du Kenya d’exercer leurs fonctions dans l’intérêt de leur peuple ; car démocratiquement élus, ils incarnent la souveraineté de leur pays. Par ailleurs, selon le Président en exercice de la CEDEAO, cette décision de l’Institution panafricaine permettra de préserver la paix et la sécurité dans la corne de l’Afrique, une zone en proie au terrorisme et à la piraterie maritime. Pour ce faire, a révélé le Président de la République, le Sommet a approuvé la création d’un Groupe de contact pour entreprendre des consultations avec les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies dont trois (USA, Chine et Russie) ne sont pas signataires du Traité de Rome, acte fondateur de la CPI. Il a indiqué aussi que le cas Laurent Gbagbo n’a pas été évoqué à cette rencontre.
L’autre acte majeur de ce sommet extraordinaire, a indiqué le Chef de l’Etat, a été l’élection de l’Algérien Ismaël Chergui au poste de Commissaire pour la Paix et la Sécurité de l’UA, en remplacement de son homologue, M. Lamamra qui vient d’être nommé Ministre des Affaires Etrangères de l’Algérie.
Par ailleurs, le Sommet a exprimé ses condoléances aux familles des victimes de l’attaque du Westgate au Kénya et à celles du tragique accident du bateau survenu à Lampedusa en Italie. En raison de la récurrence de ces naufrages, le Sommet a appelé une collaboration renforcée avec l’Union Européenne en vue de la mise en ?uvre d’une réelle politique d’immigration.
Pour terminer, le Président de la République, informé de la victoire des ‘’Eléphants- footballeurs’’ sur l’équipe du Sénégal (3 à 1), a tenu à exprimer ses chaleureuses félicitations aux joueurs ivoiriens et a dit pouvoir compter sur eux pour la victoire finale et notre qualification à la prochaine coupe du monde de football qui aura lieu au Brésil.
(Service de communication de la Présidence)
Le Chef de l’Etat a été accueilli à son arrivée à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny de Port Bouët par le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, M. Hamed Bakayoko, qui assurait l’intérim du Premier Ministre Daniel Kablan Duncan, ainsi que par des membres du Gouvernement et du Cabinet présidentiel. Faisant le point de sa participation à ce Sommet, le Président Alassane Ouattara a d’abord indiqué que c’était une rencontre «importante et fructueuse » compte tenu de l’actualité. Malgré tout ce qui a été dit et écrit avant le Sommet, ce qui importe de retenir de l’avis du Chef de l’Etat, c’est la « convergence » des points de vue. Ainsi, les pays membres de l’UA ont réaffirmé leur engagement à coopérer avec la CPI. A cet égard, a ajouté le Président de la République, les dirigeants africains ont souhaité que la CPI soit plus « attentive à leurs préoccupations ». Dans ce cadre, ils ont souhaité la « suspension » des poursuites contre les Chefs d’Etat «démocratiquement élus », pendant la durée de leur mandat. En le disant, a souligné le Chef de l’Etat, les participants au Sommet faisaient référence au cas du Kénya où le Président et le Vice-président sont appelés à comparaître à la CPI, alors qu’ils font déjà face à une situation difficile dans leur pays (notamment la récente prise d’otages et les tueries perpétrées par les terroristes au Westgate). De plus, les évènements pour lesquels ils sont poursuivis datent de plus de quatre ans, et la paix ainsi que la réconciliation
ont permis des élections démocratiques dans ce pays. Toutes choses qui ont amené l’UA à envisager la saisine du Conseil de Sécurité de l’ONU et la CPI aux fins de la suspension de ces poursuites.
Pour le Président Alassane Ouattara, cette décision de l’UA devrait permettre au Président et Vice-président du Kenya d’exercer leurs fonctions dans l’intérêt de leur peuple ; car démocratiquement élus, ils incarnent la souveraineté de leur pays. Par ailleurs, selon le Président en exercice de la CEDEAO, cette décision de l’Institution panafricaine permettra de préserver la paix et la sécurité dans la corne de l’Afrique, une zone en proie au terrorisme et à la piraterie maritime. Pour ce faire, a révélé le Président de la République, le Sommet a approuvé la création d’un Groupe de contact pour entreprendre des consultations avec les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies dont trois (USA, Chine et Russie) ne sont pas signataires du Traité de Rome, acte fondateur de la CPI. Il a indiqué aussi que le cas Laurent Gbagbo n’a pas été évoqué à cette rencontre.
L’autre acte majeur de ce sommet extraordinaire, a indiqué le Chef de l’Etat, a été l’élection de l’Algérien Ismaël Chergui au poste de Commissaire pour la Paix et la Sécurité de l’UA, en remplacement de son homologue, M. Lamamra qui vient d’être nommé Ministre des Affaires Etrangères de l’Algérie.
Par ailleurs, le Sommet a exprimé ses condoléances aux familles des victimes de l’attaque du Westgate au Kénya et à celles du tragique accident du bateau survenu à Lampedusa en Italie. En raison de la récurrence de ces naufrages, le Sommet a appelé une collaboration renforcée avec l’Union Européenne en vue de la mise en ?uvre d’une réelle politique d’immigration.
Pour terminer, le Président de la République, informé de la victoire des ‘’Eléphants- footballeurs’’ sur l’équipe du Sénégal (3 à 1), a tenu à exprimer ses chaleureuses félicitations aux joueurs ivoiriens et a dit pouvoir compter sur eux pour la victoire finale et notre qualification à la prochaine coupe du monde de football qui aura lieu au Brésil.
(Service de communication de la Présidence)