ABIDJAN - Dominique Ouattara et Chantal Campaoré, les premières dames ivoirienne et burkinabè, ont signé jeudi un accord de coopération engageant leurs deux pays à lutter contre la traite croissante des enfants du Burkina Faso vers la Côte d’Ivoire.
La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, est considérée comme une importante destination régionale du trafic d’enfants en provenance des pays frontaliers, notamment le Burkina Faso et le Mali, afin de travailler dans ses cultures.
Le nombre d’enfants victimes de cette traite a triplé en trois ans, passant de 588 cas en 2010, à 1270 en 2011 et à 1895 en 2012, a indiqué Chantal Compaoré, sans plus de précisions.
D’après Dominique Ouattara, qui cite une enquête réalisée en 2011, 39% des enfants ivoiriens âgés de 5 à 14 ans travaillent dans leur pays.
Un pourcentage qui fait paraître minimes les chiffres donnés par la première dame burkinabè, les frontières entre les deux pays étant notoirement poreuses et l’immigration burkinabè importante en Côte d’Ivoire.
"La Côte d’Ivoire demeure une destination privilégiée en raison de la longue tradition migratoire vers ce pays", les planteurs burkinabè ayant été encouragés de l’indépendance ivoirienne (1960) à la mort du président Félix Houphouët-Boigny (1993) à travailler le cacao ivoirien.
La Côte d’Ivoire, qui avait été accusée ces dernières années par des ONG d’utiliser les enfants dans ses plantations de cacao, va bientôt disposer des statistiques sur ce phénomène grâce à l’étude à venir d’une université américaine, a annoncé Dominique Ouattara.
Jeudi, Burkina Faso et Côte d’Ivoire se sont engagés "à élaborer et mettre en oeuvre des plans d’actions, des programmes et projets régionaux de lutte contre la traite des enfants", peut-on lire dans l’accord signé.
"Malgré les dispositions de prévention des centaines d’enfants font
toujours l’objet de trafic entre nos deux pays. Les services de l’enfance au
Burkina Faso sont constamment sollicités pour le rapatriement des victimes de
cette traite", a déploré Chantal Compaoré.
eak/jf/sba
La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, est considérée comme une importante destination régionale du trafic d’enfants en provenance des pays frontaliers, notamment le Burkina Faso et le Mali, afin de travailler dans ses cultures.
Le nombre d’enfants victimes de cette traite a triplé en trois ans, passant de 588 cas en 2010, à 1270 en 2011 et à 1895 en 2012, a indiqué Chantal Compaoré, sans plus de précisions.
D’après Dominique Ouattara, qui cite une enquête réalisée en 2011, 39% des enfants ivoiriens âgés de 5 à 14 ans travaillent dans leur pays.
Un pourcentage qui fait paraître minimes les chiffres donnés par la première dame burkinabè, les frontières entre les deux pays étant notoirement poreuses et l’immigration burkinabè importante en Côte d’Ivoire.
"La Côte d’Ivoire demeure une destination privilégiée en raison de la longue tradition migratoire vers ce pays", les planteurs burkinabè ayant été encouragés de l’indépendance ivoirienne (1960) à la mort du président Félix Houphouët-Boigny (1993) à travailler le cacao ivoirien.
La Côte d’Ivoire, qui avait été accusée ces dernières années par des ONG d’utiliser les enfants dans ses plantations de cacao, va bientôt disposer des statistiques sur ce phénomène grâce à l’étude à venir d’une université américaine, a annoncé Dominique Ouattara.
Jeudi, Burkina Faso et Côte d’Ivoire se sont engagés "à élaborer et mettre en oeuvre des plans d’actions, des programmes et projets régionaux de lutte contre la traite des enfants", peut-on lire dans l’accord signé.
"Malgré les dispositions de prévention des centaines d’enfants font
toujours l’objet de trafic entre nos deux pays. Les services de l’enfance au
Burkina Faso sont constamment sollicités pour le rapatriement des victimes de
cette traite", a déploré Chantal Compaoré.
eak/jf/sba